Une synchronicité qui tombe à pic
Hier, j’ai fait un super webinaire ! A un détail près, je ne suis pas apparu à l’image… Il y a une cause apparente, et une cause cachée.
La cause apparente
Depuis quelques mois pour des raisons techniques liés à un bug, je dois installer une option sur ma machine avant de lancer un webinaire, sinon, ma caméra n’est pas reconnue… Le problème est que je dois désinstaller cette option après le webinaire, car à cause du «Media Pack», 70% des vidéos sur le web sont striées.
Ces incompétents, ces pseudo-développeurs, ces scrogneugneu de chez Microsoft ont oublié d’afficher une boite de dialogue rappelant que cette installation nécessite le redémarrage de ma machine. Mais je le sais parfaitement… Ça fait des mois que je le sais et que je m’y applique.
Sauf qu’hier, j’ai oublié ! Et une fois le webinaire démarré, j’avais peur de quitter les lieux et de risquer de perdre mes 43 participants. Il est en effet possible que la session soit considérée comme volontairement fermée en cas d’absence de l’animateur plus de 2 minutes…
Que faire ? Eh bien comme tout le reste fonctionnait, j’ai considéré que montrer ma tête n’était pas essentiel. J’ai continué avec les slides, les partages d’écran et ma voix. Ça s’est super bien passé, mais…
La cause cachée
Je suis coach ! Je le rappelle pour ceux qui m’ont pris en affection parce qu’un jour j’ai écrit «je n’aime pas les chats !» tout en montrant dans mon article à quel point je respectais toute forme de vie sur terre. J’avoue que j’ai été touchant…
Je suis donc un coach touchant !
Ceci dit, si tu considères que je ne suis pas légitime de te parler d’autre chose que de mon chat, tu peux vaquer à tes occupations, car tu viens de t’enlever la légitimité de lire la suite de cet article !
Tu me diras peut-être qu’en te forçant à finir ce que tu as commencé, la lecture sera faite quand-même, alors la légitimité on s’en tape ! Ce à quoi je te répondrais que lire un texte ne garantit pas sa compréhension, et encore moins que tu en profiteras dans les heures qui suivent.
A l’inverse, si tu me considères comme un coach légitime de te livrer des pépites de coaching, même si tu ne comprends pas TOUT ce qui va suivre, tu en profiteras quand-même ! Bien plus que ceux qui comprendront chaque phrase au mot près, et qui se diront que eux, ils auraient abordé le sujet autrement. Tu sais, ces gens qui savent tout sur tout et qui ne font rien de rien…
Comme je suis coach, je vais commencer par remplacer le mot «oubli» par le mot «acte manqué» ! je ne suis donc pas victime de ma charge mentale, mais complice tour de passe-passe que mon inconscient m’a joué… Oui oui ! Mon cerveau a fait exprès de me faire oublier quelque chose d’important ! Donc cet oubli a du sens, et ce sens le transforme en «acte manqué».
Actuellement, je suis en plein lancement d’un programme sur la Légitimité, je vais donc analyser cet acte manqué sous l’angle de la légitimité. Je ne vais pas faire comme si mes actes étaient déconnectés de ma vie. Ce serait vraiment dommage de vivre ainsi.
J’en conclue que quelque part dans mon cerveau, je ne me sentais pas Légitime d’apparaître à l’image ! Du coup, comme c’est mon cerveau qui commande, je ne suis pas apparu… Pour résister un peu, j’ai proposé au public de voter pour une de ces deux solutions :
- Soit on continue avec le son uniquement
- Soit je prends le risque de me déconnecter, et si le système clôture la session, il me faudrait 5 minutes de plus pour créer une nouvelle session et inviter tout le monde par e-mail.
Facile et garanti, puisque je connaissais le problème et sa solution !
Seulement voilà, j’ai mis ma légitimité (d’apparaître à l’image) entre les mains «des autres» au lieu de m’octroyer ce droit, encore un tour de passe-passe de mon cerveau ! D’autant plus que ce matin, en revoyant cet extrait de mon webinaire, je me suis bien marré ! Parce que dans ma façon de présenter les choses, j’ai tout fait pour dissuader le public de voter pour l’option avec caméra. Je décrivais l’effort que cela allait demander à tous, comparativement au fait qu’on pouvait continuer comme on a commencé, au moindre effort…
Mon cerveau a gagné : malgré un léger avantage pour l’option «avec redémarrage et caméra», j’ai ajouté les votes blancs aux votes minoritaires pour obtenir une majorité de voix qui préféraient ne pas voir ma tête ! Il est très fort mon cerveau (ne t’emballe pas trop sur mon côté mégalo, je considère qu’il est aussi fort que le tien)…
J’ai donc continué sans ma tête, et c’était bien quand-même… Il reste une question : pourquoi mon cerveau a décidé de m’ôter cette légitimité ?
Comme je suis coach, lorsque je me pose des questions, je me réponds… J’ai donc exploré 3 pistes potentielles :
- Est-ce que je me sens légitime de proposer un programme sur ce sujet ?
La réponse est OUI ! Même si beaucoup de gens qui me lisent ne s’y inscriront pas, je reste légitime pour ceux qui s’y inscriront, et les inscriptions ont déjà commencé…
- Un vieux démon serait-il réapparu, me disant que mon apparence n’était pas présentable ?
C’est possible ! J’avais (à une époque) un véritable problème avec mon image devant la caméra. C’est du passé, mais ça peut toujours ressurgir. Il n’y a pas de vaccin contre le syndrome de l’imposteur. C’est comme les cheveux : ça repousse… Ça demande donc un entretien régulier.
Avant chaque webinaire, je me rase, je mets une chemise bien repassée (même si j’ai passé la journée en tee-shirt) et je me parfume aussi, comme si j’invitais des gens chez moi. Hier, j’ai presque fait tout ça, mais en me coiffant j’ai pensé que j’aurais mieux fait d’aller chez le coiffeur ! De plus, j’ai juste mis une veste sur mon tee-shirt, car je ne voulais pas monter à l’étage me chercher une chemise repassé… Cette «triche» m’a peut-être rendu non présentable aux yeux de mon ancien saboteur… J’étais donc dans une posture désagréable, et mon cerveau m’a donc protégé de l’imposture en me privant de caméra…
- Y a-t-il un évènement dans la journée qui m’aurait laissé une certaine culpabilité ?
Oui ! Biens joué Stéphane ! La culpabilité est la camarade préférée de l’illégitimité. Il y a une semaine, ma femme m’a demandé si je pouvais l’accompagner pour emmener les enfants à un spectacle lundi après-midi, et j’ai dit OUI. Mais dimanche soir, face à la quantité de travail qui m’attendait j’ai tergiversé une partie de la nuit, puis au petit matin, je me suis désisté… Ca fait des années que le père que je suis, ne se désiste pas d’une activité parentale. Alors forcément, je me suis senti en imposture en privilégiant le webinaire… La culpabilité est une garce qui t’empêche de te regarder dans un miroir, et si tu t’y hasardes, tu te trouves moche ! Alors imagine ce que mon inconscient a dû ressentir en s’imaginant devant une caméra en mode «record»… Au moment où mon cerveau aurait dû me rappeler de redémarrer ma machine, il a préféré me faire manquer cet acte afin que je ne me montre pas. Le message profond était : ne te montre pas ! Tu n’es pas montrable !
Il reste une question :
- Qu’est-ce que MOI, je vais faire de ça ?
Je suis assez content, car hier j’ai répondu à cette question, sans même me la poser, ce qui m’a fait gagner 7 secondes… Ça c’est de la gestion du temps !
Après avoir redémarré ma machine, j’ai lancé un live Facebook, ma caméra s’est allumée et j’ai parlé de ce qui venait de se produire. Je n’ai pas fait ce live pour mon audience, je l’ai fait pour moi ! Pour chasser le sentiment d’imposture. Ça s’est très bien passé aussi !
Comme j’ai bien étudié le syndrome de l’imposteur et sa propension à revenir à la charge, j’ai décidé de refaire un webinaire jeudi soir pour briser la «Loi de Murphy». Cette fois, ce sera avec ma trombine en prime ! Dans le langage de l’audiovisuel, «en prime» signifie à 21h00.
Nous avons donc rendez-vous jeudi à 21h00.
Jeudi, est-ce que ce sera le même webinaire qu’hier? parce que même si j’aime bien ta trombine que je connais depuis le programme Spark que nous avons suivi en même temps, le soir j’évite de regarder l’écran de mon ordi à cause de la lumière bleue et me contente du son sauf lorsque l’image est nécessaire.
Chaleureusement,
Linda GordesLaforge
GLL Coach (retraitée)
je vais probablement faire le même pecha kucha, donc tu peux nous rejoindre à 21h15. Après, tout dépendra des questions/évocations des participants, donc il y aura des troncs communs, mais ce ne sera pas exactement la même chose.
Donc jeudi soir, se sera “soirée pyjamas”
J’ai bien regardé la vidéo, j’ai écouté aussi, résultat forcément je réfléchis, ça cogite la haut c’est même agaçant et tout y est… Hélas
Sincèrement très Impatiente de découvrir la prochaine étape
Aujourd’hui j’ai appliqué “les langages de l’amour” j’ai remercié un propriétaire de chien qui ramassait le joli cadeau sur le trottoir
J’aurai pu passer et trouver ça normal, mais non je lui ai dit “merci” et lui était content et moi aussi
Alors la légitimité je l’ attends avec impatience
Reste à choisir mon pyjama !
Bonne soirée
Une proposition :
Bonsoir,
J’avais pensé lors du début de ton texte a une autre cause cachée même si celle que tu nous proposes est plutôt intéressante.
Ton explication résonne en moi pour mettre en mots ces instants de vie entre mal-être et culpabilité, ces instants qui pèsent et nous empêchent de briller en nous coupant un peu de notre lumière. De là à empêcher le bon fonctionnement d’une caméra, il n’y a qu’un pas et je t’y accompagne bien volontiers…
Concernant une autre cause cachée, je pensais plutôt à un problème technique non résolu, un gremlin envahissant qui perturbe le bon déroulement de tes actions. A l’époque du plug ans play, il nous arrive encore d’acheter par erreur certains matériels à l’ergonomie douteuse et de nous y attacher avant d’assumer notre erreur d’achat et de corriger le tir en créant une nouvelle ligne budgétaire (le grand chef va gueuler mais bon, un homme averti en vaut deux. Non ?).
Pas facile de taper sur smartphone…
Intéressant (si je le ramène à notre thème) : il est vrai qu’à la maison, j’ai un ordinateur vieux de 4 ans (avec une erreur stratégique sur le système choisi : WINDOWS 10N – à part ça, tout le reste est bon -). Quand j’observe le matériel de ma femme et mes enfants, ce sont des ordinateurs ultra-puissants et à jour.
Sont-ils donc tous plus légitimes que moi d’avoir un ordinateur récent et top niveau ?
Ce qui est encore plus intéressant dans ta réponse, c’est que le trouble-fête est identifié : le système d’exploitation ! Un système spécifique qui ne gère pas bien les médias…un système qui ressemble fort à un système inadapté (oserais-je dire illégitime?) à une fonction de communication (sauf patches, sparadraps, béquilles,etc…).
Tu places néanmoins la barre de la légitimité plus haut que l’achat d’un nouveau système d’exploitation et la journée de réinstallation logicielle (qui peut être déléguée). L’ultra puissance est-elle nécessaire à la fonction communication ? Cette forte autodépréciation de ton matériel m’interroge. L’autodépréciation n’est-elle pas un bon indicateur du Syndrome de l’Imposteur ? 🙂 🙂 🙂
Je pense qu’il sera intéressant lors du module sur la légitimité de bien faire la différence entre la modestie et la modestie pathologique. Nous avons, je pense, tous des doutes sur nos propres autoévaluations et ces doutes nous permettent de progresser, de nous élever sur les axes de développement que nous avons choisis en fonction de nos valeurs. Une bonne intégration de nos réussites peut-elle être quantifiée, comme la douleur, au travers d’une échelle de type EVA ?
A propos des cheveux qui repoussent, j’ai en mémoire une conférence de Thomas D’Ansembourg dans laquelle ce maître en communication NonViolente expliquait qu’il lui arrivait encore, et ce malgré plus de vingt ans de pratique de la CNV, de se retrouver en mode réactif et de se laisser emporter. Le seul avantage de la maîtrise était qu’il était capable d’identifier rapidement le sentiment en œuvre et d’arrêter le scénario réactif assez vite. Je confirme que les cheveux repoussent, même sur la tête des maîtres. De là à imaginer que c’est pour cela que certains moines (tibétains et autres) se rasent la tête…CQFD
J’ai nettoyé un certain nombre de raisons cachées depuis 2 ans avec un ressenti de libération et de reprise de contrôle de mon cerveau, cette chose qui n’est pas plus moi que mon coeur, mes mains mais tente de me diriger. J’ai encore quelques actes manqués cachés sous le tapis, en attente d’un couvre-chef bleu, maintenant que je vois l’intérêt de m’interroger – ou plutôt de nous interroger, nous, qui sommes dans moi – et de m’y répondre honnêtement, avec humour et amour, pour lever les obstacles de mon chemin.
Un autre commentaire pour te remercier du webinaire. Dans le contexte de la suite de notre auto-coaching ‘Projets ++”, il est, à mon avis, un instant important qui peut être riche d’enseignements.
Malgré les imperfections, il demeure excellent au niveau du fond et je suis persuadé que la problématique de ta trombine (en tee-shirt) s’affichant ou ne s’affichant pas est un superbe exemple sur les diverses interprétations que l’on peut en faire en fonction des biais d’interprétation choisis. Quand j’étais enfant, il y avait une série qui s’appelait Daktari et dont le héros était un lion qui louchait (CLARENCE). J’adorais cette série et je trouve que le strabisme est une image plutôt intéressante lorsqu’on la rapporte à une notion de perception de soi. Ceci n’a certes rien à voir avec Pauline Rose CLANCE 😉 mais…je viens de découvrir que Clarence avait été baptisé “Freddie” avant de devenir une animal-acteur :-)))
Les pseudos “ratés” sont plutôt riches ! Une relecture de ces observations s’impose !
On pourrait prendre l’axe de lecture qui ferait la différence entre excellence et perfection (voir le livre de Tal Ben Shahar “L’apprentissage de l’imperfection”); Les erreurs sont des directions à suivre si on veut évoluer…Dans le contexte de “Projets++”, les objectifs nous mènent souvent à l’action. Si les chances de réussite sont fortes, elles ne sont pas de 100% et l’échec est une composante indispensable du système. L’échec doit être abordé même si c’est la réussite qui est visée, visualisée. Ne pas l’aborder revient à donner des forces puissantes à notre inconscient (sub?) qui se chargera avec plaisir de venir saboter nos actions en cours.
On pourrait également prendre l’axe des différences entre discours et réel. J’ai effectivement été impressionné par la capacité de ton cerveau à imposer au groupe sous couvert de vote et après propagande le non redémarrage de la session. Une lecture, un dépouillement complètement hallucinant au service de…ta volonté 😉 Avec, il est vrai, un biais lié à ta lecture erronée du nombre réel de participants…nous avions certainement tous voté ;-))
On pourrait également lire l’évènement au travers de “lois” de la gestion du temps. La loi de Murphy frappe assez souvent (un bon pareto nous le confirmerait) lorsque notre gestion du temps est malmenée et/ou lorsque notre cerveau n’est pas en paix (pensées obsédantes – en lien avec la légitimité).
Si la loi de Parkinson nous rappelle (comme dans la méthode Agile) que les sprints sont intéressants pour obtenir une gestion efficiente de notre temps, la loi d’Illich nous rattrape lorsque nous sommes proches de la date-butoir (Deadline) et c’est là que notre ami Murphy adore entrer en scène.
Le questionnement doit donc intervenir sur les trois axes efficience-efficacité-pertinence. Un bel enrichissement personnel pourrait provenir d’une relecture de l’ouvrage “Management” de Peter F Drucker (je l’ai lu il y a longtemps mais j’adore la plume de cet homme).
Voici 3 formulations approximatives de ces différentes lois :
Parkinson : « Une tâche nécessite toujours tout le TEMPS dont on dispose pour l’effectuer»
Illich : « Au delà d’un certain seuil, l’efficacité humaine décroît, voire devient négative »
Murphy : « La tartine tombe toujours sur son côté beurré »
On pourrait également lire cet évènement au travers de l’analyse des “actes manqués” et de la légitimité. Cet axe correspond au prochain programme.
Bref, je ne peux ici faire une liste exhaustive de tous les axes de lecture d’un même évènement. Si les observations sont faciles du côté spectateur, il n’en est pas de même du coté de l’acteur. Je m’en rends bien compte lorsque j’essaie d’analyser certaines de mes actions passées. Le cerveau passe rapidement d’une analyse factuelle à une analyse constructive puis à une interprétation biaisée par l’analyse constructive elle-même biaisée par le “constructivisme”… je fais de mon mieux 😉
Il m’arrive souvent de me trouver dans cette situation «acte manqué», que ce soit au travail ou dans ma vie privé ce qui est assez gênant parfois. A ce problème s’ajoute bien sûr le sentiment d’illégitimité… Je n’ai que rarement trouvé la raison à cela mais j’avoue que ça m’aiderait beaucoup !
Jeudi soir je serai dans le train… donc de tout coeur avec l’évènement mais pas mécontente d’avoir une raison de ne pas “re-jouer la pièce”. Quelque chose en moi se sent un peu à l’écart de ces péripéties… et je me demande bien pourquoi donc?
Est-ce que je me sens concernée par la question de la légitimité et de l’imposture? Oui, assurément ! Est-ce que j’ai l’impression que remake en prime time est “inutile” pour moi et que je n’en apprendrais pas plus avec ta trombine en prime? Oui plutôt.
Et là le sentiment de culpabilité se pointe ! Est-ce que vraiment tu nous invites à participer à ce webinaire bis pour déjouer la loi de Murphy? Au fond, je ne peux croire que tu rejoues le truc uniquement pour ça. Ma petite voix me dit que tu te paies notre tête (comme d’hab, pour la bonne cause…). Est-ce que je vais manquer quelque chose d’important? Tu parles d’une légitimité ! Le locus de contrôle se retrouve, comme à l’école, à l’endroit du prof. A me dire que si je ne “suis” pas le mouvement je suis une brebis galeuse…
Mais bon, moi aussi j’ai ma cause cachée, une raison plus profonde pour ne pas vouloir rejouer la pièce.
Je me sens finalement assez remontée contre “il n’y a pas de vaccin contre le syndrome de l’imposteur, c’est comme les cheveux, ça repousse”. Mais pourquoi ce “truc” devrait-il repousser sans arrêt?
Est-ce que la légitimité doit s’entretenir, s’arroser, se cultiver tout le temps sous peine d’être étouffée par la mauvaise herbe de la culpabilité/imposture?
En écrivant ça, je me dis que ma mauvaise herbe a une sacrée racine, bien plus puissante que la légitimité qui, elle, a du mal à s’enraciner.
Pour bien profiter du programme de ce mois, il me semble devoir balayer quelques trucs :
N°1 : je vois bien que je crois dur comme fer que mon sentiment d’imposture est bien plus fort que toute la légitimité que je pourrais essayer de cultiver. (Donc je crois que ce programme ne me servira à rien, avec ou sans trombine…)
N°2 : si ma peur que ça repousse est aussi phénoménale que ça, c’est que mon sentiment d’imposture est bien plus qu’un sentiment : un drame, un traumatisme. Un indice? la légèreté et l’humour que je crois déceler chez toi à ce sujet me mettent en rogne.
Bon. Je n’ai donc plus qu’à faire le ménage de la charge émotionnelle qui scotche tout cela en moi si je veux profiter du programme de ce mois…
Merci de ces aventures cinématographiques partagées entre nous tous
L’idée est simple pour ceux qui ont participé au webinaire de lundi :
– Ceux qui, au moment du vote, ont choisi de continuer sans ma tête ne trouveront pas grand chose de plus dans le nouveau webinaire.
– En revanche, ceux qui ont voté pour voir ma tête, malgré les contraintes techniques annoncées, et un retard possible de 10 minutes, auront forcément plus à recevoir avec ma trombine dans l’animation.
Les votes sont anonymes, alors j’écris à tout le monde, et chacun se reconnaîtra.
Bien évidemment, il y a aussi celles et ceux qui n’ont pas pu venir lundi et qui sont disponibles jeudi… Pour eux, c’est une deuxième chance !
Concernant ton N°1 : Si tu peux passer d’une douleur qui se situe aux alentours de 7, vers un douleur qui se situe aux alentours de 5. Je pense que ça vaut le coup !
Concernent le N°2 : Oui, l’humour (et surtout l’autodérision) fait partie des outils qui permettent de se construire une nouvelle coupe. Ca fait partie des indispensables de de la trousse à outils. C’est un peu dangereux comme argument de vente, mais pas ici… Les gens qui fréquentent ce lieu, viennent AUSSI pour le côté rigolo de la chose…
Waouh beau démarrage pour ce mois de la légitimité, avec cette auto-analyse en plein dans le thème !
J’étais présent lundi soir mais je m’inscrit pour passer faire coucou et apprécier la chemise et le parfum. A ce soir !