Amazon et l’Image de Soi (1/2)
Quelques jours avant Noël, je discutais avec un ami. Nous parlions évidemment de cadeaux pour les enfants, et il s’est soudainement figé, se rappelant qu’il a oublié l’un de ses neveux. Le petit savait précisément ce qu’il voulait : un drone. Mon ami était dépité à l’idée de faire les magasins en cette période, alors qu’il a été si prévoyant pour tout le monde, d’autant plus que ce cadeau n’était pas facile à trouver.
Je lui ai alors proposé jeter un coup d’œil sur Amazon. Il trouve l’idée plutôt bonne, mais il est convaincu qu’il sera livré après Noël… Comme je suis abonné Prime, je lui propose de commander avec mon compte et de se faire livrer chez lui le lendemain.
Nous allons donc devant mon ordinateur, et là, un nouveau problème surgit : il ne parvient pas à trouver le drone qu’il recherchait. Son neveu voulait une marque particulière réputée incassable, et il le nom de cette marque a échappé à sa mémoire. Après avoir saisi quelques mots-clefs, il me dit :
- C’est bizarre ! On dirait qu’on n’a pas le même Amazon ! Chez moi, dès que je tape «drone», je tombe sur cette marque !
- Ah ben voilà la solution ! Connecte-toi avec ton compte et tu vas trouver !
- Tu crois ?
- J’en suis sûr !
Je me déconnecte, et une fois connecté avec son compte, il n’a même pas besoin de lancer une recherche. Son produit apparaît immédiatement à l’écran.
- C’est fou ça, me dit-il ! On n’a vraiment pas le même Amazon. Sur ta page d’accueil, il n’y avait pratiquement que des livres !
Son étonnement m’amuse… Connaissant le mode de fonctionnement de cette plateforme (et de tant d’autres), je suis même flatté par sa remarque. Evidemment qu’Amazon me propose des livres dès que je franchis l’entrée du magasin… C’est alors qu’une déformation professionnelle me pousse à lui donner cette réponse :
- C’est parce qu’Amazon a une «Image de moi» qui n’est pas la même que «l’Image de toi» !
L’Image…
Laissons de côté Amazon quelques minutes. J’aurais bien continué sur cet exemple, mais si tu as une mauvaise image de la marque, tu risques de me lire de travers et de passe à côté du meilleur article de ce programme. Je suis même convaincu que certaines personnes n’ont même pas ouvert cet article, en voyant le mot «Amazon» dans l’objet… Alors je vais essayer d’être un peu plus généreux que la plupart des auteurs de Développement Personnel en cessant de citer, pendant quelques paragraphes, quelque chose que tu risques de dénigrer. Même si je suis convaincu que beaucoup de solutions aux problèmes que tu rencontres régulièrement, se trouvent dans ce que tu dénigres (forcément, puisque tu as essayé tout ce qui t’est agréable)… Je vais donc te parler de ma famille ! C’est bien ça, la famille ! C’est beaucoup plus correct…
Mon petit frère est un génie des affaires ! Son palmarès de succès est phénoménal. Comme il a été élevé avec les mêmes valeurs parentales que moi, nous avons quelques points communs, notamment notre volonté d’Etre Utiles Au Monde. Il a choisi un chemin différent du mien, en s’adressant aux publics de masse ! Les produits et Services qu’il propose s’adressent à tout le Monde. Et le Monde lui renvoie en échange du Chiffre d’Affaire et du Bénéfice.
Fort de son expérience et de son réseau de personnes qui ont le même profil que lui (des gens qui savent que l’argent est l’un des principaux baromètres de l’Utilité), il a co-créé une Association à but non lucratif dont le nom est «SAUV Life». Cette Association a mis au point une application qui permet de géolocaliser un sauveteur citoyen (donc pas forcément un médecin ou un pompier) qui se trouve à proximité d’une personne qui a fait un arrêt cardiaque. Ce sauveteur citoyen est bipé et guidé vers la victime, et peut pratiquer un massage cardiaque en attendant l’arrivée des pompiers. Créée il y a moins de 2 ans, cette Association célèbrera bientôt sa centième vie sauvée ! Ce qui lui permet déjà d’envisager un déploiement à l’échelle mondiale.
Mon frère est très fier de son Association. A chaque réunion de famille, il aime rappeler que c’est sa meilleure affaire ! Car oui, même s’il ne touche pas un centime de cette structure (il n’en a pas besoin), il la gère comme un homme d’affaires. Il envisage même, lorsqu’il prendra sa retraite, de rejoindre certaines petites associations (dont il appréciera la Mission) afin d’apporter aux dirigeants un coaching de type «hommes et femmes d’affaires». Il a en effet constaté que malheureusement, les personnes qui ont l’esprit associatif ont également une attitude anti-fric et sont particulièrement sensibles à la critique… Deux attitudes qui inhibent considérablement le succès d’une initiative quelle qu’elle soit.
Lorsque mon frère me dit «Stéphane, j’ai quelque chose à te demander», je sais que ça va fortement m’intéresser sur de multiples plans. Je l’écoute avec attention, et dans chaque phrase qui constitue sa demande, il y a effectivement des perles incroyablement utiles. Avant d’exprimer ce dont il a besoin, il commence toujours par rappeler son QUOI (sauver des vies), puis il situe le contexte de sa demande. Enfin, il me propose de lui poser des questions afin de s’assurer que j’ai bien compris sur quoi nous allions travailler.
Voilà en ce qui concerne mon frère. Mais j’ai aussi un cousin qui a sensiblement le même âge que lui… Je l’aime beaucoup, car il a un sens de l’humour très aiguisé et un esprit artistique que j’apprécie. Seulement voilà, c’est un galérien-né ! Chaque affaire qu’il tente de monter finit par se casser la gueule ! Il a pourtant de bonnes idées, mais comme chacun le sait, le talent et les idées ne suffisent jamais (si tu ne le savais pas, maintenant tu le sais)… Il ne sait pas communiquer, et a tendance à se plaindre de tout et de n’importe quoi… Si bien que si tu lui parles plus de 15 minutes, à un moment ou un autre tu te sentiras responsables (voire coupable, ça dépend de toi) , d’être à l’origine de ses problèmes. Il ne le fait pas exprès, c’est une «drôle» de Compétence Inconsciente…
Lorsque mon cousin me dit «Stéphane, j’ai quelque chose à te demander», je sais qu’il va me demander de l’argent !
Tu remarqueras que la requête de mon frère et celle de mon cousin sont formulées de la même façon :
«Stéphane, j’ai quelque chose à te demander»
Mais la réponse que je donne à cette requête n’est pas la même. Dans le premier cas, je suis très attentif à ce qui va suivre et j’ai immédiatement le sentiment que le dialogue sera Gagnant/Gagnant, alors que dans le second cas je me dis qu’il faut que j’écourte la discussion, quitte à en payer le prix…
Qu’est-ce qui formule ma réponse ?
L’«Image» que j’ai de mon interlocuteur !
Amazon n’a rien inventé ! Depuis des millénaires, les supercalculateurs que nous avons dans nos cranes sont capables de créer une «Image» différente pour chaque personne que nous fréquentons. Cette «Image» est partie prenante de la réponse que nous allons donner à une requête. Une réponse différente même si la requête est formulée exactement de la même façon… C’est tout à fait normal, compte tenu de l’historique qui a constitué cette «Image». Le besoin habituel de mon frère est une discussion éclairante sur un sujet Utile Au Monde. Le besoin habituel de mon cousin est un chèque qui va lui permettre de survivre dans un monde hostile. Ce serait leur faire insulte à tous les deux, de faire abstraction de leurs besoins habituels lorsqu’ils s’adressent à moi. Je m’adapte à l’Image…
Cet article est une introduction. Il a une suite qui concerne davantage l’Image de Soi. Cependant, tu peux déjà commenter cette première partie. Il y a beaucoup à dire.
A++
Stéphane
J’ai été tellement absorbée par la lecture de cette 1ère Partie et ayant tout à fait compris où tu voulais en venir, j’ai hâte de lire la suite !
Super ! Tu crois que ça pourrait intéresser des lecteurs qui ne me connaissent pas (comme l’amie dont tu m’as parlé) ?
Ton article me fait penser au livre “Seul, personne et cent mille” de Luigi Pirandello…
Je ne connais pas. Tu crois que ça m’intéresserait ?
Cet auteur n’est pas philosophe à proprement parler (mais finalement tout le monde ne peut-il pas être philosophe?) mais son livre met en scène un homme qui se rend compte petit à petit qu’il existe plusieurs version de lui, celle qui l’a de lui, mais aussi celle de sa femme, de ses amis etc… Et au final s’il existe tant de version de lui-même, quelle est la bonne? N’est-il pas finalement personne?
Je m’incruste dans la conversation juste pour dire merci sa donne envie de le lire j’avais justement envie de changer de style littéraire sans pour autant aller me laisser tenter par des milliers de livres en cherchant…. Synchronicité parfaite 🙂 merci merci 🙂
Ca peut aussi vouloir dire qu’il est tout ça par intermittence, ou encore qu’il a le choix…
J’ai aussi hâte de la suite… C’est passionnant ce début d’article, ça m’inspire des mots ou expressions : Clarté, communication, effet miroir, le positionnement du cadre et des valeurs, la légitimité, le service rendu cadeau les mots valorisés, la confiance et l’estime, l’attitude, la congruence, la vulnérabilité (anticipation/pression), Sauveur/Victime/persécuteur, responsabilité, ambition, partenariat, leadership, le service de la cause, l’énergie…
Merci beaucoup !
Vivement la suite alors 😉
Oh oui ! Hâte !
J’ajouterais la Persona, la face que la personne présente au monde dans le langage de Yung. Sorte d’enveloppe protectrice de la vulnérabilité – carapace – armure…
Bonsoir,
J’étais à fond dedans, l’arrêt est brutal, j’ai hâte de lire la suite 🙂
J’ai toujours trouver un gros décalage entre l’image que je dégageait auparavant ultra positive et performante, et le manque de confiance en moi que je ressentais jusqu’au moment où j’ai compris que je me vendais inconsciemment pour pallier à ce ressentis. Des lors j’ai commencé à évoluer et à être moi même… Sa n’ as pas beaucoup changé l’image qu’on as de moi et beaucoup s’adresse toujours à moi pour du conseil (à mon grand désarroi quand j’ai envie de paix lol) mais désormais j’en suis amusé puisque j’ai compris et accepter que je me réalise à travers tous ce partage, puis surtout le plus important : j’ai choisie d’apprendre à avoir confiance en moi plutôt que de ressortir une image fausse et du coup faussement positive . Je pense que bcp font l’erreur de travailler leur image sans travailler leurs mieux être profond… C’est triste, ils se trompent de combat à mon sens. .. C’est un des points clés de ma réussite professionnelle passé 🙂
Par contre je reste très différente de la norme, je suis souvent appelé “attachiante” parce que je réfléchie toujours trop tout le temps sur tout… Et je fait ce que je veut quand je veut comme j’en est envie (mon côté enfant pour certains, libre pour moi) Mais bon j’y travaille.
En tout cas je suis heureuse d’avoir compris que changer mon image de façon superficielle ne vaut pas un millième de positif que de changer en profondeur et de laisser sont image être comme elle est, de toute façon sa suit tout seul 🙂
La seule image qui me colle désagréablement au basque c’est d’être physiquement fragile, tout le monde a tout le temps peur de me casser, mais je n’arrive pas à avoir le moindre contrôle la dessus…
J’aime beaucoup le sujet de l’image.
J’aurais pleins d’anecdotes mais je m’arrête là je continue à diminuer les trop gros pavés 🙂
Très intéressé et intrigué par la suite
Ces notions d’images de soi, de l’autre, de soi vers les autres, des autres vers soi, m’attirent toujours.
J’ai subi un électrochoc le jour où, pour mon divorce, mon dossier étant vide, il me fallut obtenir des témoignages à présenter au juge. Je suis allé frapper à quelques portes (il me les fallait très vite), sans grandes “illusions”. Je demandais juste aux gens un témoignage honnête (et donc pas forcément positif). Etant plutôt réservé, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Je les ai lus, et j’ai été très touché. Je les ai ensuite transmis à mon avocat qui a dit: “C’est excellent! Je n’en espérais pas tant!” Il n’y avait pas beaucoup de témoignages, mon cercle d’amis étant relativement petit et, ayant voulu une représentation de mon environnement, j’avais demandé la même chose à des collègues. Évidemment malgré la consigne d’honnêteté, tous les témoignages étaient plutôt positifs. Je n’en ai censuré aucun. Tous ces gens ne connaissaient qu’une facette de ma personnalité, celle à laquelle ils étaient confrontés dans l’environnement dans lequel ils interagissaient avec moi. Le processus était évidemment biaisé par le fait qu’ils savaient tous que leur témoignage serait utilisé dans une procédure de divorce. Ma première surprise a été de n’avoir essuyé aucun refus. La seconde fût dans leurs mots. Depuis, j’ai cessé de me soucier de mon image. J’ai choisi d’être moi et de laisser les gens se faire l’image de moi qu’ils veulent. Cela n’a pas été sans conséquences : j’ai obtenu la garde alternée de mes enfants dans un divorce qui, au final, s’est soldé sans trop de heurts et mon cercle d’amis s’est élargi. Il compte maintenant des gens de tous horizons qui n’hésitent pas à se tourner vers moi et je les en remercie.
Hello tous,
Tout d’abord , j’avais entendu parler de l’association de ton frère et j’avais trouver cette initiative excellente donc tu féliciteras ton frère de ma part… D’autre part, Je viens de rentrer dans une association d’artistes qui est à l’initiative d’une jeune femme qui a une attitude anti-fric et est particulièrement sensible à la critique… Je lui ai pasé un lien pour professionnaliser notre assoc et l’envisager comme une entreprise. Sa réaction a été “J’ai regardé ces vidéos et je vois bien l’intérêt de MOOC, mais … MAD est une toute petite structure.. Ici on nous parle d”analyser nos objectifs”, “étude des ressources nécessaires”, “faire le point sur notre structuration interne, identifier les fragilités, définir nos objectifs à court, moyen et long terme…. Je vous avoue que tout ce jargon d’entreprise me fait un peu flipper. Pour ma part, je souhaitais monter une petite asso justement pour échapper à ce monde d’obligations, ce jargon là, et surtout, ce monde là !! Pour ma part, au début, je voulais créer une petite structure, et pas une grosse. Je ne sais pas si on est tous d’accord sur ce point là ? En tout cas créer une entreprise ne m’a jamais intéressée au sein de cette société.
Et puis si nous avons chacun nos activités au sein de l’asso et que nous sommes polyvalents sur les activités des autres, alors nos objectifs artistiques seront remplis … Moi c’est tout ce que je souhaitais, des objectifs artistiques. Si vous voulez faire le MOOC alors ok mais moi je n’y comprends rien….à ce monde “normal”…. ” Bref, pas facile avec certains artistes d’envisager une conduite entrepreneuriale. Je viens du monde de l’entreprise mais j’ai moi aussi beaucoup de mal à rassembler en moi les 2 morceaux mon côté rationnel, logique et business et celui plus instinctif, plus joueur et moins lucratif sans compter les doutes envers soi.
Je serais intéressée par ce lien, 🙂
Nous avons une entreprise (agence d’architecture) mais pas de formation type école de commerce…
Hâte de lire la suite. Je pense qu’il peut y avoir des variations entre l’image que l’on a au fond de soi et celle que l’on projette, mais c’est probablement douloureux quand l’image est vraiment différente. En tout cas c’est ce que j’ai pu expérimenter dans certains entretiens manageur-collaborateur.
Aller vers… c’est aussi la conduite du changement sans trop de heurts, (penser le changement vaut mieux que changer le pansement).
Bon aujourd’hui, j’ai continué d’être Juliette, je me suis inscris dans SAUV Life, c’est une idée que j’avais depuis un moment , mais plutôt dans le domaine maritime, genre SNSM, mais bon, je suis comme les amis, j’attends avec impatience la suite….
Mon premier réflexe a été d’allé vérifier mon profil Amazon ….
ok, ma fille a les codes, mon mari aussi, mon neveu aussi, je préfère meme pas imaginer la tête de celui aurait accès à mon profil Amazon !
vu que j’avais beaucoup de retard dans le programme, pas la peine d’attendre pour lire la suite, elle est déjà dans ma boite mail.
j’ai toujours voulu faire mieux car mes drivers “sois forte et fais plaisir” sont vraiment très prononcés chez moi, à tel point que je m’oubliais. Je pensais toujours aux autres et je faisais pour les autres afin qu’ils en soient contents et qu’ils me voient pour quelqu’un de forte et qui sait faire plaisir. Seulement, à un moment, l’esprit ne suit plus et le corps se fatigue. J’ai compris qu’il s’agissait de l’image de moi et depuis que j’ai ancré cette connaissance je fais juste ce qu’il faut pour moi, je m’apprécie et pour autant je reste disponible pour les autres et au service des autres, .Au départ, je craignais que l’on ait une fausse image de moi, que mon changement de paradigme pour mieux vivre mes drivers et les comprendre allait éloigner et en fait, les personnes qui m’entourent me disent qu’ils sont plutôt heureux de me voir comme je suis aujourd’hui, je continue d’être “rigolote et la bonne copine” tout en élargissant ma connaissance de moi, en faisant attention à moi . Je me pose moins de questions et donc j’avance sereinement, c’est ce qui fait la différence. Hâte de découvrir la suite
Je reprends le fil après plusieurs jours sans temps “pour moi” et je suis en train de penser à plein de choses différentes.
– Lorsque j’ai fait une thérapie, un jour les personnes présentes (c’était une thérapie de groupe) m’ont fait le retour que je semblais porter un masque qui ne leur permettait pas de m’approcher. J’avais une image “froide et distante” alors que ce que je ressentais, c’était de la timidité et le fait de ne pas savoir m’intégrer dans un groupe tranquillement. Cette image de moi m’a beaucoup fait travailler.
– Le fait d’être “anti fric” qui handicape : jeune fille j’étais littéraire et je n’aimais pas du tout l’idée de “faire des affaires”. Ça m’a pris du temps pour cesser d’opposer argent et créativité. J’ai clairement encore besoin de développer le côté “business” en moi car je ne même pas encore notre entreprise de manière assez professionnelle. Nous avons défini nos objectifs et sommes en train de bien avancer dessus, mais une fois le succès revenu, comment allons-nous gérer notre agrandissement et notre évolution? Je dois me préparer.
– L’influence énorme de l’image que l’on a sur un autre : nous avions un employé qui était un copain au départ. A un moment donné il s’est mis à bosser de plus en plus mal, à faire des erreurs de plus en plus basiques. Et au fur à mesure que nous avions moins confiance en lui, que notre image de lui se détériorait, nous lui donnions des tâches de plus en plus simples et ennuyeuses, qu’il faisait de plus en plus mal. Nous avons fini par devoir nous séparer de lui, fâchés. De notre point de vue, il bossait trop mal. De son point de vue, nous ne lui donnions plus que des choses pas intéressantes à faire. Je me demande ce que nous aurions pu faire différemment pour éviter cette dégringolade.
Je suis impatiente de lire la suite maintenant que j’ai pris le temps de réfléchir à la première partie de ton article…