Tout est parfait
Hier, lors de notre passage dans la taverne de Fibsurves, nous avons remarqué un homme qui n’a pas alimenté les débats délétères concernant le concours. Puis, au moment de prendre congé, il semblait avoir une affaire urgente à traiter. Suivons-le, direction le palais !
– Vite, Hurla le cavalier en sautant de son cheval, je dois m’entretenir avec Tirame !
– Sergatte ! Mais quel plaisir de te revoir ! Lui dit un homme d’une forte carrure qui vint à sa rencontre les bras ouverts…
– Je n’ai malheureusement pas le temps pour les civilités, dit-il en faisant une rapide accolade. Voilà 5 heures que je cavale sans m’arrêter… Je dois voir Tirame ou même notre roi en personne !
– Tirame est en train de préparer les épreuves. Je doute qu’il puisse te recevoir plus de 2 minutes.
– Où est-il ?
– Dans son atelier…
– J’y vais !
Sergatte courut vers l’aile droite du château et s’enfonça dans une petite allée. Il frappa à une porte sur sa droite, et après avoir reçu l’autorisation d’entrer, il prit Tirame dans ses bras avant d’engager le dialogue :
– Il faut absolument rédiger une nouvelle missive ! Les gens sont complètement perdus !
– Les gens ? Mais de qui parles-tu ?
– Je reviens d’un taverne appartenant à un certain Fibsurves. Ce qu’il raconte à ses clients à propos du concours qui se prépare est terrible ! Il déforme toutes les attentions vertueuse de notre roi pour les transformer en pièges infâmes. Et il est tellement sûr de lui que tout le monde le croit !
– Tout le monde sauf toi… Et selon toi, que faudrait-il ajouter ou retirer à notre message ?
– Beaucoup de choses ! Par exemple, il est écrit que les diligences qui vont vers le château seront gratuites pendant la semaine du concours. Mais rien n’est mentionné à propos du retour. Ce qui pourrait laisser croire qu’il faudra payer son billet retour, ou pire : qu’il n’y aura pas de retour…
– Je vois que Fibsurves a fait du bon travail ! Tu as l’air complètement désorienté…
– Du bon travail ??? Mais cet homme est le diable en personne ! Il ne laisse rien passer. Chaque phrase de ton message a été retournée contre le roi avec un facilité déconcertante. Il faudrait ajouter des précisions et de nombreux détails pour rassurer les gens, sinon le jour du concours il n’y aura personne aux portes du Palais.
Sergatte conta à son ami la conversation dont il a été témoin. Il tenta de le convaincre d’établir une nouvelle communication qu’aucun argument critique ne pourrait dénoncer. Tirame l’interrompit :
– Sergatte, après notre dernière bataille, j’ai décidé de siéger auprès de notre roi pour le soutenir dans les affaires du palais. Toi mon ami, tu es devenu un excellent négociant et ton expérience au contact du peuple nous est précieuse. Il serait logique que je suive tes conseils avisés, mais cette fois, je n’en ferai rien. Tout est parfait…
– Je ne comprends pas. Explique-moi !
– A combien de personnes s’adresse la missive royale ?
– Environ 3 millions de célibataires !
– Et combien de places avons-nous dans notre arène entre l’espace réservé aux jeux et les sièges ?
– Environ 30.000 !…
A peine eut-il le temps d’avancer son chiffre que Sergatte s’arrêta net… Il venait de se rendre compte qu’il n’y aurait jamais assez de place pour tout le monde. Il faudrait limiter l’accès au palais à une personne sur cent… Tandis que son front se déplissait, Tirame lui lança une phrase révélatrice :
– Si Fibsurves n’existait pas, il faudrait l’inventer !
Sergatte devait bien se rendre à l’évidence : bien que Fibsurves soit un personnage détestable, il était utile dans le processus de filtrage. Mais une chose le dérangeait encore, et il décida d’en parler à Tirame, quitte à se sentir ridicule une deuxième fois :
– Tu as raison Tirame ! Mais parmi les personnes que le tavernier et sa suite dissuadent, il y a des princes potentiels. Des personnes d’une très grande valeur morale qui vont se laisser entraîner dans une spirale négative, parce que la missive manque de clarté. Une modification du texte permettrait de les faire venir. Ne devrait-on pas retravailler ce texte pour que la missive associée à Fibsurves permette de sélectionner la crème de la crème ?
Tirame entreprit alors de lancer quelques truismes à son interlocuteur. Des vérités absolues qui vont chercher les Energies utiles aux décisions et aux actions :
– Es-tu d’accord avec le fait que notre roi a toujours servi les intérêts du peuple avec force et courage ?
– Oui ! C’est pour cette raison que je lui serai toujours fidèle !
– Par temps contraires, a-t-il fait preuve de sagesse et d’humilité pour donner au royaume l’Energie dont il avait besoin ?
– Oui ! Absolument ! Même lorsqu’il fut affecté par la mort de la reine…
– Est-il digne de Confiance ?
– Oui ! Je mourrai pour défendre son honneur !
– Alors tu ferais un excellent mari pour la princesse et un excellent roi à ton tour ! Tu peux concourir aux côtés de tous ceux qui, comme toi, ne se laisseront pas abattre par ce tavernier fou, et qui le jour du concours, viendront aux portes du palais. Car quoi que dise ce détracteur stupide, ils se diront «Ce n’est pas possible ! Il doit y avoir une autre explication ! Notre bon roi ne ferait pas une chose pareille !». Et ils trouveront par eux-mêmes, dans le texte actuel de la missive, de quoi réaffirmer leur Foi en notre roi.
– Tu veux dire que ceux qui se laissent entraîner par Fibsurves avaient déjà des aprioris négatifs ?
– Exactement ! Il ne fait que se servir des brèches ouvertes dans leurs esprits. D’ailleurs, dans la conversation que tu m’as racontée, on voit qu’au bout d’un moment, Lucerde fournit lui-même de nouveaux arguments à Fibsurves. Lorsque le doute existe, le manipulé devient complice du manipulateur.
– Et ne serait-il pas de notre devoir de les aider à ouvrir les yeux ?
– Je vois que tu as très envie de justifier tes 5 heures de course folle… Mais rappelle-toi que ma mission n’est pas de vendre de la viande, du tissus ou des fruits. C’est de l’avenir de la Princesse dont il s’agit et aussi de l’avenir du royaume lorsque ce couple sera amené à régner. Je ne veux pas d’un prince avec un esprit girouette qui se laisse tantôt convaincre par Fibsurves, tantôt convaincre par tes arguments. Je veux faire concourir des hommes de Foi, et c’est cette Foi que je mettrai à rude épreuve en affinant la sélection. La première épreuve de Foi s’appelle Fibsurves. Elle nous est servie par l’Univers… Tout est parfait…
– Tout est parfait… J’ai toujours aimé cette phrase lorsque tu la citais lors de nos batailles. Même lorsqu’elle faisait outrage aux situations difficiles que nous traversions, le fait que ce soit toi qui le dise m’a toujours réconforté. Comment fais-tu pour faire briller ces 3 mots en toutes circonstances ?
– Je suis au service du bien ! Je n’ai aucun doute sur le bien fondé de ma mission. Que ce soit en pleine bataille, au cœur d’une tempête ou sous la torture, je sais que ce que je vis a du Sens. Un Sens que je ne pourrais pas forcément comprendre au moment de la souffrance, mais qui m’apparaîtra comme une évidence avec le temps…
Sergatte sourit… Son ami de toujours venait de lui donner une leçon d’humilité. Il connaissait son parcours et le lourd tribu qu’il a payé. Il ne pouvait le contredire : tout est parfait…
Il relâcha ses épaules et retrouva son souffle avant de lancer avec autodérision :
– Et quel sens puis-je donner à mes 5 heures de cavalcade, alors que tant d’affaires m’appellent ailleurs ?
– Depuis combien de temps avais-tu envie de revoir tes amis au Palais ?
– Chaque jour, je pense à vous. Chaque jour, vous me manquez !
– Alors la voilà la raison de ta course. Ce soir, nous dînerons au complet ! Tout est parfait…
– Tout est parfait…
Beaucoup de gens misent sur leurs compétences pour être sélectionnés, mais ils oublient que lorsque le nombre de personnes compétentes dépasse le quota, d’autres critères de sélection apparaissent. Ces critères ne concernent plus le savoir-faire mais le savoir-être…
Dans certains cas, la Confiance doit être la qualité numéro 1 du lauréat. Laisser planer le doute (qui peut mener vers la méfiance) devient un excellent moyen de mettre en place une sélection naturelle. Seuls les plus confiants surmonteront cette épreuve, qui apparaît bien avant le concours officiel.
Penses-y toi aussi, si tu as besoin de constituer une équipe pour un projet. Plus tu donneras de garanties, plus tu auras de monde qui se bousculera au portillon. Mais que valent ces équipiers, si au moindre incident de parcours, ils te laissent tomber par manque de confiance ?…
Si les personnes qui ne te font pas Confiance ne te suivent pas dès le départ, alors tout est parfait !
A demain,
Stéphane
On voit que Sergatte est toujours resté focus et n’a jamais laissé le doute polluer son objectif…
La force du focus…
Stratège : Chef militaire qui conduit des opérations de grande envergure. Personne compétente pour élaborer des plans, pour concevoir une stratégie.
Maître : Personne compétente pour diriger.
Le stratège va donc voir le maître. Et le maître recadre le stratège en utilisant la technique des truismes.
Je n’aime pas le pouvoir de cette technique. J’ai l’impression qu’elle me force à me taire. Et je n’aime pas que quelqu’un utilise ce pouvoir. Depuis que tu m’as appris cette technique. Je sais la reconnaître. Et je m’arrête de parler plus tôt que je ne l’aurais fait, sans être réellement convaincue. Car je sais qu’il y a quelque chose de plus grand que je ne vois pas pour l’instant. Cela crée de la frustration en moi.
P.S. : je ne comprends pas le choix du nom de Sergatte. Peut être je comprendrais à la lecture des autres commentaires.
LoL: d’après w w w . a n a g r a m m e – e x p e r t . c o m l’autre anagramme de Sergatte est “grattées” ..ça lui va mieux ?
P@t++
Merci Patrick pour le mot grattées.
Pour « grattées », j’ai pris le dictionnaire et je me suis exercé à voir si le personnage de Sergatte, pouvait correspondre. J’ai bien rigolé en lisant certains mots écrits en gras de mon dictionnaire (exemple : racler, accrocher, fouiller, remuer, entretenir, ranimer).
Je ressens parfois le besoin de bien « remuer » avant de laisser tomber une réflexion.
Un stratège élabore des stratégies pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Par exemple, lorsqu’on élabore une stratégie commerciale, c’est pour vendre à un maximum de personnes. Même une fois que les dès sont lancés, le stratège rectifie le tir à mesure que les résultats apparaissent.
Le Maître (dans cet épisode) est plutôt dans le lâcher-prise et ne cherche pas à prendre le contrôle sur le résultat. Là où le stratège n’accepte pas l’idée de «perdre» des méritants, le Maître considère que le mérite se situe à un autre niveau : celui de l’Attitude. Le futur prince ne peut accéder à son rang s’il se méfie de l’environnement dans lequel il va mettre les pieds.
C’est ce que j’explique aux gens qui veulent un poste à Responsabilités. La question n’est pas de savoir s’ils ont obtenu le diplôme qui les y autorise, mais plutôt s’ils sont alignés sur les Valeurs de l’entreprise. Sinon, quelles que soit les compétences, c’est la cata…
Merci pour l’explication du Stratège.
Oui, Stéphane, j’ai vu qu’il était question d’une mission particulière qui requière un comportement particulier en matière de communication : « ma mission n’est pas de vendre de la viande, du tissu ou des fruits. C’est de l’avenir de la Princesse dont il s’agit et aussi de l’avenir du royaume lorsque ce couple sera amené à régner. ».
J’ai annoté mon texte avec la phrase suivante « en fonction de la mission, la stratégie de communication est à adapter ».
Ce qui me fait réagir cette fois ci c’est : « Voilà 5 heures que je cavale sans m’arrêter… »
Cela me rappelle une récente expérience :
Le dernier subversif que j’ai laissé rentrer dans mon inconscient a fait de tels dégâts (1), qu’après avoir laissé tourner « le petit vélo » pendant des heures, j’ai dû aller voir le maître (mon directeur de projet) pour trouver un apaisement.
Je savais (2) que lui seul pourrait me rassurer (je n’ai pas fait l’erreur stratégique d’aller dans une taverne pour trouver de l’énergie, car je savais que je n’y trouverais rien et puis, j’avais déjà arrêté mon abonnement à la taverne). Et je pensais que si je n’arrivais pas à trouver un apaisement auprès du maître, je n’allais pas réussir mon projet : Ce conflit que j’avais laissé naître et grandir à l’intérieur de moi touchait à mes valeurs. J’avais donc la responsabilité de trouver une solution.
(1) : Car j’ai été assez crédule pour le croire.
(2) : Grâce au développement personnel.
Tu accroches bien aux métaphores (Bravo !)
Est-ce mieux qu’au premier tour ?
Je commence dès 7 heures du matin en fait, les enfants n’étaient pas là ces deux premiers jours, donc j’ai pu y consacrer beaucoup de temps.
J’imprime en réduisant à 85% et cela me laisse de la place sur la feuille pour annoter, dès ma première lecture. Ensuite je me plonge dans les commentaires de la session précédente, s’il me reste du temps.
Du coup, oui, je prends bien plus de plaisir dans cette session.
Personne ne réagit aux mots (avec ou sans majuscules): “Foi” “épreuve de Foi servie par l’Univers (providence?)”, “Sens”, “service du bien” , “souffrance.. expliquée par le temps”. C’est vrai que ces mots sont utilisés à l’intérieur d’un conte qui sert de base à un coaching d’attitude. Justement, il s’agit bien de ça dans notre attitude : sens des valeurs, jugement/justice, ténacité/fidélité, (morale, éthique), croyances, (psychologie, manque, besoin, désir, psychanalyse), peine, déception, révolte, souffrance physique et morale, adversité, processus pensée-valeur-action, analyse et feedback. Sans majuscule on ne voit pas immédiatement la portée spirituelle (même pour des athées ou agnostiques) mais elle est bien là quand on se regarde dans le miroir du qui suis-je et dans quel état j’erre.
P@t++
Merci Patrick de me rappeler qu’il y a une signification particulière derrière les mots avec une majuscule.
Effectivement, cette fois-ci j’ai oublié d’y prêter attention.
pour moi deux mots ont résonné sur l’instant un peu plus que d’autres :
Sens parce que je n’avais pas cette notion et le temps de visiblement bien plus de 2mn que le Maître et ami consacre à Sergatte pour le faire réfléchir….
et le rappel sur les truismes.
et un autre anagramme de Sergatte est Greatest
Waouh pour l’autre anagramme !
C’est justement le Sens qui m’évoque le plus de choses ici puisque c’est ce que j’ai cherché ces 2 dernières années… J’ai fini par lâcher prise en espérant le trouver ou bien qu’il me trouve.
La relation avec le maître est intéressante également. J’ai toujours eu une personne de ce type dans mon entourage professionnel, bienveillante et là pour me guider au besoin. Mais peut-on s’en passer? Doit-on s’en passer? Il y a toujours plus sage que soi, et il y a toujours des leçons à recevoir.
En matière de mentorat, l’idée est de trouver un «maître» dans le domaine qui t’intéresse. Par exemple, si tu veux devenir propriétaire, choisis un maître qui est propriétaire, qui connaît le cheminement (qui ne va pas dire qu’il a eu simplement de la chance), et qui sait exprimer clairement les étapes qui l’ont mené à ce succès (ce que TOI tu considères comme un succès).
Donc tu peux avoir plusieurs «maîtres» pour les différents domaines qui t’intéressent. Tu constateras que malgré les sujets différents qu’ils défendent, ils ont un attitude constante : l’engagement.
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Attention à ne pas se laisser prendre au piège du sens péjoratif du mot «maître». Dans un contexte de Développement Personnel, le maître n’est ni celui qui fait taire les élèves, ni celui qui mâte les esclaves 😉
Cette fois-çi, je réagis à : « – Et quel sens puis-je donner à mes 5 heures de cavalcade, alors que tant d’affaires m’appellent ailleurs ? »
Cela me parle car il ne m’est pas toujours évident de trouver en moi un sens positif pour porter un autre regard sur une situation où j’ai dépensé beaucoup d’énergie.
Du coup je commence à pratiquer le lâché prise : « lâcher » ce à quoi je m’obstine à m’accrocher (1) pour aller « prendre » autre chose.
(1) : Ce sentiment, qui en opposition à l’émotion, qui dure bien plus longtemps.
Ca me rappelle une discussion récente avec des amis : dans toute relation, qu’elle soit bénéfique ou toxique, les liens s’établissent à deux.
On ne suit que ce que l’on a envie de suivre. On ne croit que ce que l’on a envie de croire.
Reste à apprendre à se détacher consciemment de cette démarche.
Bonjour Stéphane
Je me rends compte qu’on peut être chacun des personnages selon les périodes de notre vie et de ce que l’on a vécu. J’ai toujours voulu à une époque sauver et aider des personnes mais fallait vraiment qu’elles aient la volonté et l’envie de s’en sortir. Comme on dit il faut d’abord se sauver soi même avant d’aider les autres. Une belle analyse de soi.
Très belle introspection la force du focus.
Merci Stéphane
Merci énormement pour ce mantra grandiose “Tout est parfait. ” simple et efficace
Se rappeler l’évidence et l’essentiel.
Un maître à penser,un mantra permet de faire face aux déconvenues et du coup à aider à lâcher prise. Serait ce la Foi en soi ou en l autre qui nous guide le mieux possible. ( j arrive tard….problème de réseau que j ai résolu à force de ténacité )
Bonjour Stéphane
On peut être dans chacun des personnages.
On a tous une mission de vie, je suis une personne empathique pour les gens, je suis beaucoup à leur écoute, j’aime les encourager et les épauler face à une difficulté où pas. Savoir qu’on peut compter sur moi, apporter du réconfort.
J’ai déjà eu l’occasion d’aider et de sauver des gens mais tout d’abord il faut qu’ils en aient vraiment envie , comme je le dis souvent, il faut tout d’abord se sauver soi même avant d’aider les autres . C’est primordial.
Maintenant je m’occupe de moi.
Une belle réflexion et introspection sur soi.
Merci Stéphane
S’occuper de soi est effectivement primordial pour pouvoir aider les autres. Mais parfois, aider les autres, c’est s’aider soi-même. Il y a donc moyen de faire LES DEUX. Mais lorsque nous sommes fragiles, il convient de bien étudier la question.
quel est l’homme à la forte carrure ?
j’ai envie de voir une analogie dans la vraie vie avec des invitations restées sans réponse. Pas simple quand même d’accepter ce “tout est parfait” quand le silence pèse. Ce mantra est juste parfait pour inciter à trouver du Sens et le positif. J’y vois aussi un rappel à l’acceptation de soi, une forme de sérendipité, de lâcher prise et de confiance en ce que l’on fait.
Autant dans le chapitre précédent, j’ai vu le doute comme méthodique et permettant d’explorer de nouvelles idées, de remettre en question des croyances, autant je le trouve totalement incompatible avec la Confiance (cette fois plutôt confiance en l’autre). Peut-être parce que la confiance s’acquiert avec le temps ou des preuves ou encore est accélérée par l’intuition. Elle ne peut donc plus laisser de place au doute.
Bonjour !
En effet tout est parfait !
Parfois quand les situations sont complexes ou douteuses, en s’adressant à une personne compétente voire la plus compétente dans le domaine, tout s’éclaire ! Merci Stéphane !
La foi et confiance donnent sens à un engagement et quand il est soutenu par des personnes alliées, ça donne des ailes pour aller plus loin et plus haut ; soit ensemble si c’est un projet commun ou si seul(e) d’avoir d’autres perceptions, retour d’expériences qui aident à voir des opportunités auxquelles on n’aurait pas pensé.
Il m’est arrivé de me désengager par rapport à un projet professionnel, non pas par manque de confiance ou de ne pas croire au projet ou en mon mari, mais par ne plus savoir comment me faire entendre comme associée quand une tierce personne a su être plus persuasive… Pour servir ses intérêts ! Et ce n’est pas arrivé qu’une seule fois !
Quand la réalité est arrivée, l’impossibilité de réaliser une opération gagnant/gagnant, j’ai regagné ma position de soutien indéfectible… Et ce qui est parfait à ça, ce sont des expériences difficiles qui ne se reproduiront plus, des leçons d’entrepreneuriat apprises sur le tas, et qui consolident notre couple !