Reprenons en douceur

Je voudrais commencer par t’adresser mes excuses pour cette longue période sans programme. J’ai une liste impressionnante de raisons (et encore plus de prétextes) à te donner, mais au fond, je constate que tout ça converge vers une seule fin : m’épargner un burnout.

Tu vois, ça valait le coup ! Observe les gens autour de toi qui ont fait un burnout et tu comprendras pourquoi j’ai voulu m’épargner ça…

Bien sûr, il y a toujours des titans qui te diront qu’ils ont fini par remercier leur burnout pour le cadeau caché qui se trouvait derrière l’abîme. Pour ma part, je préfère remercier le burnout que je n’ai pas eu…

Reprenons en douceur

L’une des sources de mon épuisement tenait au fait que je pensais (à chaque lancement de programme) attirer des centaines, voire des milliers de personnes. Je déployais donc des budgets en temps, en argent et en émotions, à hauteur de ce volume espéré. Les deux premières ressources étaient plutôt bien gérées. Même si le déficit en temps et en argent était conséquent, je me disais que c’était un bel investissement, et je le pense toujours. En revanche, émotionnellement, j’ai senti les déceptions m’atteindre en profondeur. Savoir prévenir un burnout tient principalement à l’écoute de ses émotions au moment où on fait le point sur ses valeurs… Ca crissait un peu partout !

Chaque jour, je me rends compte à quel point les techniques d’auto-coaching sont salvatrices. Elles permettent de prévenir les pièges, ces fameuses «peaux de bananes» qui jonchent sur notre route, et s’il advient qu’une glissade devient inévitable, elles permettent de retrouver son équilibre sans chuter. Au pire, si chute il y a, elle est comparable à celles des arts martiaux. Beaucoup de choses sont amorties…

Le «grand public» attendra…

Pour reprendre en douceur, j’ai décidé de lâcher prise sur mes intentions de toucher un large public. Je vais donc me focaliser sur ma capacité d’attraction d’un public plus restreint. Je te remercie encore de faire partie de cette «niche» qui sait me lire au-delà du premier degré.

Ce n’est pas un renoncement, mais un alignement. Mon ami Jeannot appelle ça «plier sans rompre». Il est possible que cette posture révèle de nouvelles forces.

Nouvelle formule, plus intimiste

Je pense que tu auras tout à gagner avec la nouvelle formule du programme Aller-Vers. Comme le disait un slogan publicitaire vers la fin des années 80 «Dans une petite agence, les clients sont plus grands». Le fait que je puisse débuter mes webinaires en citant chacun des prénoms des participants, en est la preuve. Même David Lefrançois, avec toute la bienveillance qui le caractérise, ne peut s’autoriser ce luxe.

La suite du programme Aller-Vers sera donc différente de son commencement. Je suis prêt à faire le pari qu’elle te plaira. Dans le cas contraire, il te suffira de me le dire pour que je te rembourse la quote-part restante de ton abonnement (ce courrier ne s’adresse qu’aux abonnés).

Mon prochain courrier fera le point sur les changements de la nouvelle formule pour que tu te sentes toujours à l’aise dans cette zone d’expression qui t’appartient. Les anciennes habitudes ont peut-être créé des rituels et des attentes précises. Par exemple, avant un webinaire, j’ai pris l’habitude de relancer les invitations 6 ou 7 fois. J’ai décidé de procéder de façon beaucoup plus écologique pour toi comme pour moi. Ce sera donc beaucoup mieux qu’avant, à condition de ne pas t’attendre aux mêmes pratiques

Je te parlerai de ça, et d’autres choses encore, dans mon prochain courrier intitulé «Les 7 changements majeurs du programme Aller Vers».

En attendant, je t’invite toi aussi à reprendre en douceur en commentant cet article.

A++

Stéphane