Épreuves cachées
La semaine dernière, nous avons évoqué le fait que Fibsurves, avec son esprit retors, a crée une sélection naturelle parmi ses fréquentations et au-delà.
Aujourd’hui nous allons découvrir d’autres processus d’auto-sélection (ou d’auto-élimination). J’illustre quelques cas, mais il y en a beaucoup d’autres. Nous pouvons en parler dans les commentaires et lors des webinaires (si tu as opté pour cette option).
Aux portes du Palais, près de 10.000 personnes se présentèrent pour concourir et quelques 20.000 autres pour regarder le spectacle, commercer, encourager leurs amis… On pourrait s’étonner du nombre, puisque les règles établies ouvraient les portes à plus de 3 millions de candidats potentiels. Mais comme l’a expliqué Hacoc à tous ceux qui avaient envie de l’écouter, les règles intérieures sont beaucoup plus puissantes que les règles extérieures. Le roi pourrait déployer tous ses efforts pour vous inviter à manger à sa table, si vous n’y croyez pas, ou si vous avez peur des conséquences de votre geste, vous pourriez refuser la proposition avec la certitude qu’elle n’a jamais été…
L’Univers aura beau vous donner plus que votre part, c’est vous qui aurez le dernier mot…
En période de changement, la peur d’échouer comme la peur de réussir (qui sont à placer au même niveau) écartent beaucoup de gens du chemin. Dans ce Royaume, devenir prince alors que l’on n’était pas de sang royal était un profond changement. Même ceux qui se plaignaient de vivre l’injustice d’être «mal nés» critiquèrent l’option de se voir gouvernés par un incompétent ! Ainsi, en considérant qu’un homme du peuple était forcément incompétent de par son éducation ou son parcours de vie, ces juges furent les premières victimes de leur propre jugement. Hacoc le disait souvent à toute personne qui ne croyait pas en sa propre légitimité d’évoluer :
Tu es ton premier juge. Les autres ne sont que reflet…
Plusieurs files d’attentes furent aménagées, afin d’accélérer les inscriptions : chacun devait inscrire son nom sur un registre, avant d’entrer dans une tente dans laquelle un instructeur expliquait les règles du concours groupe par groupe, et répondait à toutes les questions.
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, l’attente fut longue. Au bout d’une heure, un homme commença à se plaindre :
– Je suis venu ici pour devenir un prince, et voilà qu’on me fait attendre comme si je n’étais qu’un citoyen de seconde zone ! Cet accueil n’est pas digne de mon rang ! Je ne cautionnerai pas une organisation aussi déplorable par ma présence !
Beaucoup de gens le pensaient sans oser le dire. Mais en libérant ces mots, il libéra une énergie particulière qui créa un mouvement : des dizaines de personnes commencèrent à se plaindre, chacune apportant son lot de créativité à ce qui ne convenait pas. Pour appuyer leurs dires, ces révoltés quittèrent les lieux, attirant par leurs prises de position et leurs paroles plus de 1.000 suiveurs qui disaient de façon plus ou moins explicite :
– Tu as lu dans mes pensées ! Je pense comme toi, donc je te suis…
Si Touride n’était pas passé par le parcours «CROIRE», il aurait probablement quitté les lieux à ce moment-là. Mais il se souvint d’une expérience menée par Hacoc, qui démontra à l’auditoire que les personnes qui «lisent dans les pensées» n’ont aucun pouvoir mystique. Elles ne font que lire ce qu’elles ont écrit quelques minutes plus tôt…
Ainsi, plus de 1.000 candidats abandonnèrent au bout d’une heure d’attente. Beaucoup d’entre eux diront après la finale, que s’ils avaient participé aux épreuves, ils auraient gagné ! Pas un seul instant il ne leur vint à l’esprit que la première épreuve fut celle de la patience…
Une Energie particulière
L’un des prétendants qui se trouvait à plusieurs centaines de mètres du lieu de l’inscription eut alors une idée pour rendre l’attente plus agréable :
«Messieurs, dit-il à ses concurrents, nous sommes tous des hommes de talent, et avant de nous affronter, nous pourrions apprendre les uns des autres. Je m’appelle Neige, je suis musicien.» Il prit sa harpe et se mit à jouer et à chanter.
D’abord surpris par la proposition, puis charmés par les mélodies du jeune-homme, ils décidèrent de participer : un jongleur vint le rejoindre et lança ses balles en rythme. Un magicien apparut soudainement dans un nuage de fumée et donna sa part de mystère au spectacle improvisé, puis ce fut le tour du charmeur de serpent, des équilibristes, des conteurs… Non loin de là, ce sont les artistes manuels qui formèrent leur groupe : dessinateurs, graveurs, sculpteurs sur bois, calligraphes, et même un souffleur de verre qui avait inventé un atelier mobile. Il fit sensation !
Le temps parut plus court pour tous : participants et spectateurs. Mais là encore, ce moment de partage fut vécu comme une véritable épreuve pour certaines personnes, convaincues de n’avoir aucun talent. Face à ce spectacle, dans lequel ils ne trouvaient pas leur place, ils commencèrent à se sentir « étrangers ». Distraits pas toutes ces merveilles, ils oublièrent la raison pour laquelle ils étaient là. Ils firent trois petits tours et s’en allèrent rejoindre les gradins des spectateurs… par centaines.
Ainsi, échouèrent-ils à la seconde épreuve cachée : distraits par le chemin, ils oublièrent leur destination.
Touride se souvint d’une phrase que Hacoc avait empruntée à un certain Lao Tseu :
Il n’y a point de chemin vers le bonheur : le bonheur c’est le chemin.
Puis elle ajouta (parce qu’elle avait lu bien plus que la célèbre citation) :
Aussi, poursuis ton chemin pour savourer chaque instant de Bonheur…
Troisième épreuve
De belles amitiés se formèrent par cohésion. Emmessite l’illustrateur et Riccasife le conteur en sont un bel exemple : tandis que Riccasife offrait une belle histoire au public, Emmessite l’illustrait à même le sol. La foule les suivait tout en avançant dans la file d’attente. L’histoire fut passionnante, les illustrations éblouissantes… Puis, à quelques mètres de la tente, Riccasife décida d’abandonner !
Etrange… Il avait pourtant préparé 3 contes extraordinaires dans le but de séduire la princesse et le roi pendant le concours. De plus il avait 1.001 contes d’avance, pour agrémenter les soirées au palais. Il avait un plan parfait ! Il était sûr de gagner ! Son nouvel ami, lui, n’avait aucune stratégie. Seul son talent pouvait lui permettre d’attendre la première place et Riccasife savait que sans stratégie, il n’aurait aucune chance. Dans un élan d’altruisme, il lui céda sa place… Il partit sans dévoiler la véritable raison de son geste.
– Je viens de mes rendre compte que je n’ai aucune chance de gagner, dit-il avant de s’éclipser…
Emmessite resta seul avec de nombreuses questions. Il réfléchit quelques minutes, puis se dit :
– Si Riccasife abandonne, qui suis-je pour poursuivre l’aventure ?
Il ramassa ses affaires, et quitta les lieux !
Evidemment, leur départ fut accompagné d’un sillage humain : des centaines d’abandons correspondant à la question «qui suis-je pour concourir ?».
Après s’être posé cette même question, Touride se reprit en se souvenant de la parade proposée par Hacoc. Une parade qui permet de rester dans la course, et qui surplombe l’humilité de ceux qui abandonnent. La voici :
Qui suis-je pour ne pas concourir ?…
Il ne restait plus que 3.000 candidats. Nous verrons demain comment ce nombre fut réduit à 1.000…
Tous les organisateurs d’évènements connaissent ce phénomène «étrange» et incontrôlable. Il fait partie du système ! C’est pour cette raison que je qualifie ces épisodes qui précèdent les concours d’«épreuves cachées» qui font partie intégrante du processus de sélection.
A l’image de Touride, je t’invite à adopter la bonne attitude au moment où ces épreuves apparaissent dans ton parcours. Et rappelle-toi lorsque tu crées l’évènement, que beaucoup de gens, pourtant invités et encouragés, se perdent en chemin…
En effet, souvent en pensant que nous voulons “réussir” on pense que nous allons “devenir riche” puis on se met à se dire: si j’ai beaucoup d’argent je n’aurais plus de désir, les riches s’ennuient et perdent l’envie et ne désirent plus grand chose puisqu’ils peuvent s’acheter ce qu’ils veulent aussitôt qu’ils en on envie…il ne leur reste plus que ce qu’on ne peut pas acheter: le véritable Amour, les vrai Amis, un vrai Sourire, la Santé, la guérison d’une maladie incurable… du coup on a “peur” de devenir vraiment riche etc.. et on se dit qu’on peut être heureux en aimant ce qu’on a.
J’ai appris dans un coaching (riche-attitude peur-être, sinon dans anecdote-coach?) que d’abord savoir ce que signifiait (pourquoi) réussir” ou “être riche” devait précéder le lancement du projet (comment).
Donc c’est un peu normal que cet article intermède ne parle pas autant que d’autres (enfin, je parle pour moi) car il titille une attitude qu’on ignore et qu’on ne peut combattre que si on l’a connue par éxpérience. Je crois que mon suivi du coaching de Stéphane m’a permis de réussir mieux (schant le pourquoi avant le comment) ce que j’ai arrivé à changer dans ma vie et mon travail, mais le processus passe par la persuasion de mon système d’évaluation interne et ça ce n’est pas facile à déplacer.
Pour mieux voir et accepter les cadeaux de l’univers j’ai découvert le principe des chèques d’abondance… Avoir “demandé” m’aide beaucoup a accepter ce que la vie m’offre comme un cadeau… Avant un jour d’y arriver sans stratagème.
Je suis souvent dans la réflexion “qui suis-je pour ? ” je pense que si je dois tirer quelque chose de cet article ça serait de penser qui suis-je pour ne pas ? ” ça serait vraiment un très grand pas sur mon chemin…
Je vais de ce pas l’appliquer, et appeler une de mes meilleurs amies que je n’ose pas déranger depuis plusieurs jours suite à son accouchement.
La dernière parade de Hacoc me rappelle Le léger avantage : une chose qui est également facile à faire ou à ne pas faire.. Vous en aviez parlé lors d’un “Des livres et vous” et j’y pense toujours quand je n’ai pas envie d’aller à la salle de sport.. et alors j’y vais !
Ce qui me parle le plus aujourd’hui c’est le début du conte car souvent, je ne me sens pas légitime. Peur de réussir et peur d’échouer sont vraiment à mettre sur le même pied d’égalité.
Je vais garder cette phrase “Tu es ton premier juge. Les autres ne sont que reflet…” bien précieusement.
Et creuser, pourquoi me juger aussi durement, pourquoi sous-estimer le travail que je fournis (au point de me vexer quand on me complimente sur ce que j’ai accompli) ?
J entends d ici la musique des troubadours et avec une telle ambiance je serais bien du genre à me laisser distraire par tout et n importe quoi plutôt que d avancer un de mes projets perso ou simplement de gérer mon quotidien. Peur de réussir pour l un, d echouer pour l autre, flemme et procrastination le reste du temps….un point positif, c est qd je suis fatiguée. Qd l énergie est là, peu de choses me detournent de mon objectif à condition de me rappeler les messages d Hacoc. J aime beaucoup l image du chemin de bonheur et suis bien consciente d être dessus. Je travaille sur mon sentiment de légitimité…
Aujourd’hui, avant de commenter je veux savourer une victoire.
J’ai pour habitude de m’occuper en premier de ma session d’auto-coaching. Hier était une journée difficile. Je n’avais pas l’énergie de commenter, mais j’ai quand même pris le temps d’imprimer mon article du jour. Puis j’ai cherché au plus profond de moi un moyen de me reconnecter à moi-même. J’ai pensé à la nature, mais pas envie de prendre la voiture. Alors je me suis occupé de la nature la plus proche de chez moi, celle qui est dans mon jardin. En plus le voisin taillait lui aussi sa haie et j’aime l’odeur de la haie fraîchement coupée.
Quand j’ai terminé ce que j’avais à faire au jardin, en fin d’après-midi, je me dis que c’est maintenant le bon moment pour aller travailler sur les épreuves cachées. Alors je prends mon histoire (que j’avais imprimée le matin), j’annote le texte, et puis je me dis que c’est le moment de passer sur l’ordi afin de commenter. Et là : plus d’internet… plus de 4G… Et là, alors que le matin avait été très difficile, j’ai réussi à lâcher prise bien plus vite : J’ai lâché le PC pour prendre l’activité suivante, sans aucune frustration.
Ma victoire c’est d’avoir commencé, même si … d’avoir trouvé le moyen de changer mon ressenti (par la nature, à ma façon) … d’avoir respecté mon objectif (j’ai travaillé sur mon article) … et d’avoir pu lâcher prise simplement.
Voila. Je peux passer à ce que je voulais écrire hier.
Dans cet article il y a 2 éléments qui sont importants pour moi et que je choisis de mettre en exergue :
– Arrêter de me juger moi-même => je ne sais pas encore comment faire ça
– Garder le focus sur mon objectif => j’écris mes objectifs, ou lorsque pour un objectif non écrit je commence à me perdre à cause du chemin, je fais un STOP (Se Taire et Observer Patiemment) et cela me permet de retrouver ce que j’avais prévu de faire.
Dans cet article il y a 2 éléments qui sont importants pour moi et que je choisi de mettre en exergue :
– Arrêter de me juger moi-même => je ne sais pas encore comment faire ça
– Garder le focus sur mon objectif => j’écris mes objectifs, ou lorsque pour un objectif non écrit je commence à me perdre à cause du chemin, je fais un STOP (Se Taire et Observer Patiemment) et cela me permet de retrouver ce que j’avais prévu de faire.
Je ne comprends pas là duestion “est il prêt à se mettre au service de épreuves cachées ”
Et ne vois pas comment cette partie se déroulant après l initiation permettrait de répondre à “s est il laissé convaincre ou porté par le courant “.
Sinon c’est vraiment dur d’être impartiale quand on est juge et partie …
Oula ! Vous avez raison, il y a un problème de copier-coller du mail… Il ne faut pas tenir compte de ce qu’il y a écrit dans le mail reçu. Uniquement de l’article…
Merci d’avoir relevé ça.
Qui suis-je pour ne pas?
Voilà la question que je me suis posée hier lorsqu’une invitation à un apéro dinatoire m’a été faite. Je venais simplement livrer une presque inconnue et j’ai commencé par douter de la sincérité…”qui suis-je pour ne pas accepter ?”
Et voilà un belle rencontre une fois passée la peur de déranger.
En me posant régulièrement cette question depuis un an, j’ai bien avancé et osé faire… Reste à en faire autant pour les plus gros projets
Bonjour Stéphane
Ton texte ce matin m’a fait beaucoup réfléchir, à vouloir évoluer professionnellement et pourquoi pas changer de filière. Je fais des stages pour acquérir de nouvelles compétences. Je me suis mises des barrières à un moment donné pour me dire qui suis je pour conquérir ? De ne pas être à ma, place pour pouvoir avancer. Peur de réussir ou de l’échec m’amène qq fois à ce sentiment surtout la peur du changement. Pourtant cette année je suis sortie de ma zone de confort je me suis engagée dans de nouveaux projets qui m’a donné de nouvelles expertises et une plus-values dans mon travail. Ça m’a enrichi.
C’est vouloir aussi se mettre tous les moyens nécessaires de notre côté pour conquérir et surtout se donner cette chance pour pouvoir avancer et réussir quelque que soit notre projet de vie . J’essaie d’être patiente pas facile j’avoue, effectivement de ne pas être distraite par des éléments et personnes extérieures qui me feraient pas avancer. mais j’avance tranquillement à mon rythme et d’être focusé sur mon objectif en suivant mon parcours, j’en apprécie tous ces moments qui me sont précieux. Et surtout d’en tirer le meilleur.
Et si Emmessite et Riccasife avaient d’excellentes raisons d’être sûr de ne pas être pris ?
Ou alors est-ce possible que l’enjeu ne les intéressa plus ?
Ou alors Emmessite s’est laissé avoir par son manque d’estime de soi et Riccasife est parti en pensant qu’il aurait été dommage de gagner cette place au concours quand d’autres seraient bien plus qualifiés que lui ? Qu’est-ce qui prouve qu’il a tort d’ailleurs ?
Leur rôle n’est-il pas plutôt de concentrer leurs forces sur leur Mission : Saltimbanques ?
En fait, y’a des moments, je suis carrément largué Stéphane dans cette histoire.
Je ne vois pas où tu vas en venir – hors le fait que les noms me mettent un bazar dans la tête du fait que je ne parviens pas à les retenir et à situer les personnages dans l’histoire. Je m’accroche à leur anagramme mais bon…
Emmesife a abandonné parce qu’il a découvert que c’était sa vie actuelle de conteur qui le rendait heureux et qu’il n’avait pas envie de devenir roi. Il a découvert qu’il n’avait aucune raison de désirer ce que désiraient les autres. Il a résisté au désir mimétique et trouvé sa propre voie. Et il n’a pas jugé bon de s’expliquer ou de se justifier. Sa décision c’était entre lui et lui.
Merci pour la description du bonheur, je n’en avait pas vraiment conscience mais là, c’est évident.
Je suis cette histoire en étant convaincue du bien fondé des valeurs qu’elle met en avant: foi, confiance en soi, etc…
Je suis à une période de ma vie où je n’ai qu’à m’occuper de moi “tu es ton premier juge les autres ne sont que le reflet”.
Et j’attends patiemment l’étincelle qui me donnera de nouveau Envie, qui m’ouvrira sur un projet, qui m’affranchira de nouveau de la flemme et la procrastination.
Je ne vois ni le royaume ni la princesse.
Bonjour Stéphane
Peur de l’échec et peur de réussir la même émotion
Encore une fois ce texte me fais écho à nouveau , je suis en plein dedans une belle introspection de soi.
“Nos vies sont définies par des opportunités mêmes celles qui nous manquent” . Une citation qui m’inspire.
Tout simplement de me donner une chance, de me faire confiance et de me convaincre que j’ai ma place, surtout la saisir et de ne pas la laisser filer.
Pas me limiter à certaines de mes croyances qui peuvent me freiner parfois, il faut que je sorte de ma zone de confort.
Dans l’avenir, pouvoir évoluer dans ma carrière professionnelle et me donner les moyens dé faire des stages, le tout c’est de se mettre en action.
Être audacieuse et avoir du courage pour continuer à avancer dans mon parcours, ne pas me laisser distraire par des évènements extérieurs , coûte que coûte je dois rester focus à mon objectif.
C’est effectivement une texte sur la Légitimité. Il est important de chercher sa place, comme il est important de la prendre lorsqu’elle apparaît.
Bonsoir !
C’est avec une énorme émotion que je relis “Et rappelle-toi lorsque tu crées l’évènement, que beaucoup de gens, pourtant invités et encouragés, se perdent en chemin…” ça me rappelle une invitation déclinée car en effet j’avais perdu le chemin ! Une époque où j’avais perdu mes repères, où j’ai cumulé les mauvais choix… Je ne regrette pas l’expérience car elle m’a permise aussi de vivre des instants forts désagréables qui m’ont réveillée, reconnu en moi des zones d’ombre que je n’aurai jamais vu et certainement continuer certains travers (non choix, perfectionnisme…) sans m’en rendre compte !
Je redécouvre ce texte avec un regard nouveau car en effet la mésestime et le sacrifice n’aident pas à trouver sa place véritable. Avec une meilleure connaissance de soi, le respect de soi, on ne se sacrifie plus autant, parfois des concessions certes, mais ces choix réfléchis et pesés donnent du sens sans frustration.