Ma réponse à «l’ami» Facebook
Je voudrais commencer par remercier les personnes qui ont su commenter mon article du 8 octobre (ma chanson). Chacun a su relever, soit l’intention du coach influenceur de Bonheur, soit (si on entre dans les paroles de la chanson), des techniques de Développement Personnel.
Eh oui, dès le début de la chanson le ton est donné avec le «Rêve Eveillé» :
Je me souviens d’une chanson
Que je chantais près de ton lit
Juste le temps d’une illusion
Tu n’avais pas encore fleuri ma vie
Et puis j’ai invoqué le ciel,
Et puis j’ai tant rêvé de toi
Et puis j’ai lancé un appel
Et puis je t’ai ouvert mes bras…
Ma fille, je l’ai rêvée avant qu’elle vienne au monde, et ce n’est pas du romantisme échevelé que je chante. Depuis que je connais cette technique, je rêve ma vie, puis je réalise mes rêves.
Drôle d’ami…
Voilà la première réponse que j’aurais pu donner à cet homme qui m’a pris en amitié un jour, et qui s’est toujours refusé de devenir mon client. J’avais pour lui la légitimité d’un ami, mais certainement pas celle d’un coach… C’est bien pour ça qu’il a sauté sur l’occasion de ce partage pour me prouver que j’étais sur Facebook pour des raisons amicales, et que je tentais vainement de me donner des airs professionnels, ce qui ne m’allait pas du tout…
En partageant cette chanson, selon lui, j’ai confirmé sa clairvoyance de fin psychologue : un vrai pro n’aurait pas partagé quelque chose d’aussi intime… Sic !
Avant cet anniversaire, cet homme (que je ne connais qu’à travers Facebook) commentait régulièrement mes articles sous l’angle amical. Ses commentaires très «gnangnan» étouffaient mon travail de coaching. Je pense qu’il ne le faisait pas exprès, car lorsque je lui ai demandé d’arrêter de commenter publiquement mes articles et de m’écrire en solo, il l’a fait. Un véritable délétère aurait continué à détruire tranquillement mon business… Ceci-dit, en pratique, faire exprès ou pas ne change rien à l’affaire. Ca détruit la légitimité professionnelle aux yeux du public.
Une épreuve de Légitimité
Changeons d’exemple, et imaginons que je sois restaurateur. J’utilise Facebook et Instagram pour publier régulièrement des photos de mon plat du jour. Je paie ces clichés très cher, car je m’attends à un retour sur investissement et la raison de ma présence sur ces réseaux sociaux est strictement professionnelle. Voici à quoi ressembleraient les commentaires de cet «ami» :
Mmmm ! Ça a l’air délicieux tout ça ! Quand est-ce que tu m’invites à la maison ?
Tu le vois le côté pervers de l’histoire ? Cet «ami» étouffe le restaurateur ! Toute personne qui lira son commentaire va observer la photo sous le prisme du merveilleux papounet qui a fait de bons petits plats à sa petite famille.
J’aurais pu écrire cet article dans le cadre du programme Légitimité++. Mais comme ce programme est derrière-nous (animé en mars dernier), considère cette bafouille comme un bonus (si tu as participé au programme, sinon, c’est offert par la maison).
La question qui vient est :
Qu’est-ce que toi, tu vas faire de ça ?
Parce que si tu penses quelques chose du genre «pauvre Stéphane» ou à l’inverse «Il exagère Stéphane» ou encore «C’est vachement chiadé comme réflexion… Un peu trop pour moi !», j’aurais perdu mon temps. En effet, je ne suis pas là pour me faire plaindre mais pour te proposer une réflexion qui te fera avancer, quelle que soit ta quête de Légitimité.
Ce que je vis avec ce type de contact, tu le vis aussi ! Ce n’est pas autour du coaching et d’une chanson de coach, ce n’est pas non plus autour de la restauration et du plat du jour, mais forcément, OBLIGATOIREMENT, tu as des gens autour de toi qui ont la même attitude destructrice (volontaire ou pas).
Comme je le dis souvent, s’il ne s’agit ni de ta mère, ni de ton frère, ni de ton fils, ni de ta nièce, ni d’un ami d’enfance, tu peux t’en détacher en 3 clics. Il pourrait s’agir d’une très belle personne dans l’absolu, elle reste une mauvaise fréquentation pour tes aspirations… Par exemple, je suis une très mauvaise fréquentation pour les gens qui ne veulent pas Etre Utiles Au Monde.
Partage amical ou Professionnel ?
Toutes les chansons ont une histoire… J’ai eu l’idée d’écrire «Un jour d’octobre» , en écoutant «September Morn» de Neil Diamond. Bien sûr, je connaissais «C’est en Septembre» de Gilbert Bécaud, mais l’arrangement musical américain me touchait davantage et très vite, je me suis mis à fredonner «Un jour d’octobre…».
J’ai entrepris d’écouter Neil Diamond en boucle dans ma voiture pour m’imprégner de l’ambiance mélancolique et trouver mes propres paroles. Si j’ai pu le faire, c’est grâce à mon abonnement Deezer. Je voudrais donc remercier ma cliente Fanny, qui a adhéré à mon programme «Attitude-Coach» à cette époque. Grâce à Fanny j’ai pu payer mon abonnement Deezer. Sans la contribution de Fanny, cette chanson n’aurait pas vu le jour… Comme beaucoup de gens, je me serais servi de mon manque de moyens pour créer des «impossibles» !
Ensuite, j’ai téléchargé la version musicale sur «Version Karaoké». Elle m’a coûté environ 4€. Je voudrais remercier Mélina, qui a adhéré au même programme que Fanny, et grâce à qui je n’ai même pas ressenti cette dépense. Sans Mélina, je serais encore en train de chercher une version gratuite qui correspond plus ou moins à ma tonalité. Et en supposant que je sois parvenu à quelque chose de potable, j’aurais certainement considéré le résultat comme non partageable…
Pour m’entrainer à interpréter cette chanson dans de bonnes conditions et en toute discrétion, je l’ai fait dans ma voiture. Ma voiture a eu un gros problème de direction et un parebrise fissuré à cette période. Montant de la facture : 1.200€ ! Je voudrais donc remercier Danièle, qui m’a choisi comme coach professionnel pour des séances régulières. Sans Danièle, et donc sans voiture, je me serais probablement dit que faire ce cadeau à ma fille est impossible ! L’ambiance ne s’y prêtaient pas dans ma maison tant que j’étais dans le secret. Danièle est donc complice de la surprise que j’ai faite à ma fille.
Je pourrais continuer ainsi en citant des dizaines de noms, afin de remercier chaleureusement mes clients. Grâce à eux, j’ai pu écrire ces paroles, enregistrer ma voix dans de bonnes conditions, mixer l’ensemble et offrir un beau cadeau. Comme le témoignent les commentaires de celles et ceux qui l’ont apprécié, c’est un partage d’Epanouissement Personnel !
Ma deuxième réponse à cet «ami»
Cette chanson a appartenu à ma fille pendant un an, puis lorsque j’ai partagé mon bonheur de père, c’est principalement pour gratifier mes clients. Voilà qui en fait un partage professionnel à tous points de vue.
Mes clients sont les partenaires principaux de mon épanouissement et de celui de ma famille. C’est une forme d’amitié que je me réjouis d’entretenir. Une chanson me paraît de bonne facture.
A++
Stéphane
Bonjour,
Quel texte porteur ! C’est bel et bien le reflet de mes pensées en tout point ! J’adhère à 1000 pour cent !
A quand la prochaine facture !
Merci infiniment
Cordialement
Merci Edwige, j’aurais pu te citer explicitement aussi, mais tu t’es reconnue.
Pour ce qui est de ma prochaine facture, elle est en cours de composition 😉
(la citation n’est pas indispensable )
J’ose croire que nombreux se sentent légitimes (tout comme je le ressens) et se sont reconnus Gagnants/gagnant à travers cet article comme pour tout l’ensemble de tes travaux !
Un cercle vertueux riche d’épanouissement réciproquement !
Bonne(S) composition(S) alors !
Merci pour la qualité de ton professionnalisme fort de valeurs humaines.
Souvent on croise des gens qui ont le besoin ou l’envie, même non formulé, d’être simplement écouté. La question difficile est de poser la limite entre cette écoute “chronophage” et destructrice de business et une véritable attention à l’autre ou une opportunité de business, mais savoir écouter est aussi savoir donner un peu de son temps, ce qui fait partie du développement personnel et reste source de grande richesse. C’est vrai que c’est plus facile à dire qu’à faire…
Merci Stéphane pour ce petit morceau de douceur dans notre monde de brutes.
Excellente journée à tous.
Merci à toi Denis pour cette réflexion.
En pratique, lorsque j’aide une personne (en lui répondant avec optimisme, c’est souvent suffisant ;-)), je ne pense pas au temps que ça me coûte, et je ne surveille pas les indicateurs qui en feront (ou pas) un client.
En revanche, je n’aime pas voir ces mêmes personnes se rebiffer contre moi au moment où je parle d’un programme payant. Je sais qu’elles le font parce qu’elles se sentent trahies (elles associent l’humanisme à la gratuité), et le fait que je professionnalise la relation les met mal à l’aise. Mais je suis là aussi pour recadrer ça, car c’est extrêmement limitant (pour celui qui critique) de créer un tel clivage entre une relation professionnelle et l’amour de son prochain. En pensant que ma bienveillance, mon empathie, ma capacité d’écoute, ma poésie… disparaissent avec ma proposition commerciale, ils s’interdisent d’être bienveillants, empathique, à l’écoute, poètes… lorsqu’ils sont au boulot.
Par extension, ils s’interdisent aussi de travailler dans un domaine où ils pourraient être à la fois professionnels ET dans l’amour du prochain, et limitent considérablement leur recherche d’emploi en se satisfaisant d’un poste alimentaire.
Réagir à ce genre «d’amitié» très limitée, c’est aussi mon métier. Rappeler que ce clivage est construit par la psyché, et apprendre à s’en libérer (en améliorant son rapport à l’argent par exemple), fait partie de mon métier.
Une relation professionnelle/commerciale est très valeureuse et n’a aucune raison d’être mise en opposition avec l’amitié. Mon article illustre un cas pratique, que je revendique (en réaction à cette tentative de me délester de ma fonction) :
J’ai encore de mauvais réflexes d’attendre un “résultat” en face d’une dépense et de profiter de “gratuité” sans donner de retour mais j’ai beaucoup évolué sur cette question grâce à toi, Stéphane.
Je te remercie pour partager ces moments comme à des amis, ce qui n’empêche pas de faire également passer tes messages de coach (l’amitié, c’est bien de partager et dire les choses qui doivent être dites pour aider l’autre autant que soi, non ?)
Récemment je rencontre une ergotherapeute et je lui parle de mon inscription à tes modules
Elle me demande si ça m’a aidé ou si ça m’aide ?
Et ma réponse a été :
Je ne sais pas si ça m’aide ou pas, ce que je sais c’est que grâce à lui et au groupe j’ai retrouvé une certaine énergie, des envies, de l’assurance, que je réfléchis ou communique différemment avec mon entourage, que je fais des efforts pour changer”
Alors rapport amicale ou simple cliente je ne m’interroge pas
Je suis contente de lire ou d’ écouter, de voir les choses différemment grâce à toi, grâce au groupe
Donc toute ma gratitude à vous
Merci Michèle.
Ta réponse pousse ma curiosité, et j’aimerais en savoir plus sur tes attentes.
Tu dis que tu as retrouvé une certaine énergie, des envies, de l’assurance, que tu réfléchis ou communique différemment avec ton entourage, que tu fais des efforts pour changer, et ce suite à ton inscription au programme, au contact de celles et ceux qui ont fait le même choix que toi. Cependant, à la question «est-ce que ça t’aide ?», tu réponds que tu ne sais pas.
Qu’est-ce qui représente une aide pour toi ? Avais-tu des attentes particulières qui font que malgré tout ce que tu cites comme bénéfices, tu hésites à dire «ça m’aide !» ?
Merci Stéphane pour tous les super programmes, je les apprécies beaucoup bien que je commente peu.
Merci Stéphane, cet article résonne pleinement, (personnellement et professionnellement ) pour moi. Incarner l’épanouissement personnel et se permettre de le partager. Oui! “Mes clients sont les partenaires de mon épanouissement” j’adhère à 100%.
Ce n’est peut-être pas le bon endroit pour partager mon vécu perso, mais bon, je me permets :
De mon côté, depuis le 15 mars, je n’ai plus (quasi) de clients à accompagner.
J’ai l’impression d’être tellement sidérée par la situation mondiale, que je m’hypnotise moi-même et déverse mon empathie au hasard, via les réseaux sociaux, les mails, Whatsapp etc. sans plus pouvoir monétiser ni mettre en place mon programme (prévu de longue date) d’offre à distance.
A la place, j’ai mis tous mes efforts dans l’investissement immobilier locatif (achat, chantier…) comme si je n’avais aucun avenir possible que d’assurer ce minimum de sécurité matérielle et de me planquer… data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAABgAAAATCAYAAACKsM07AAAC4klEQVRIDbWUyU8UQRTG5w9xCSrKDIFZjMZw4eBVPXCUxJMHL3o2JspBEw9e3BONGjVxCSYkKqAgAXcFGWYh7IogCCoqwzLOTNfyM9UzDd04kniwk+5+9eq973tblQ9Am0/RRy1r3UZuuWChdTEl+JYRjOQCNMQuJ9td/xmMozfext7tY3R5ggK5Owbb0CjkAioVQ0xeJTtyHDVShxo/h/7WCpkZNFa+Akvk3iB9S/UxYC4GI6rFKcToBaxEDSJehY5HUImtyNg2ZHwn1tBhVCoOIou2s1d/ycBbJ3ulrTnE8GlSz6qJ3dnCl45yrIEwDEWY7aokcbeUz48i/IofRKYGQLmic+H53DVzy/LrM1RsF6ONAQYelPEjEUR8iMDHraQHwww/CTDU6Gfx5Xbk2FWUSLlgC6J2erBiyxBZw2eR0R1kuoMMtgboexxgYShsk4x0lNPX7Of72wpEd4hc7yH0wtgf5TGw3ilyspQ5xMAxRHcE1R/m4fkSLtWtZbKrkvRIhNun1nPzxDq+vK5Ax0NkevbC3GDRMnmmyElEySyy76hNIPrDxO6X8eJ2Kd+TIZvg9b1SXtVvJhWtRMVD5KK16L/0wZuBmQSThZaI0WuoaBUyFmQ+GSL5yE/LjY00XdnA8/pNTHVWkEmGkO+CiL4jqMVJJz7PfwXB8uFSPxNYyVpk1JQgSPv1jdw6uY7rx9fQcKaE8fbyPHhnNepTAzI37wF2Fl4C96jJNHK6DdG7n/SbCBMt5Yy3+PnUGmC0yc9sRwW5rj1Y7y8jFybsW8AMh9PGIgT5E+iMqrklzOipH1GsDxfJJA8g4jVkenZjJfZh9dchJprR6WnQFgqZx1ReEp9dcp3fVB7+wpEXWdSvadTPGOLbU8TXNtRMJ3LuPeYwmn45QTlRu3G8JXIsCv+ldLVEqizIDEpmQIr8u8LeLB0y554sSrAEXARgVZXLcVWCVUH+cbNoBv+Isar5fyf4DabDojwubfQTAAAAAElFTkSuQmCC
Ton programme m’ouvre les yeux, m’apaise intérieurement, mais j’ai l’impression de passer à côté des clés qui pourraient me remettre en selle dans mon métier. Comme si dans ce domaine j’avais perdu la capacité à rêver ma vie, puis à réaliser mes rêves.
C’est peut-etre le confinement et la perte de contacts directs, une sorte de routine où aucun futur de paraît atteignable?… bref.
Aurais-tu un conseil sur ce que je pourrais revoir, reprendre, regarder à nouveau depuis le début d’Aller-Vers?
Merci encore, cette question n’entame en rien ma gratitude.