Bienvenue dans ce programme d’auto-coaching sur la proactivité.
Pour tout vous avouer, le premier but de cette série d’articles était de rendre hommage à mon père, qui a quitté ce monde il y a 6 ans. Mais mon sentiment d’utilité m’a amené à le transformer en auto-coaching d’éveil.
Qu’est-ce qu’un coaching ?
Le coaching est un processus qui permet d’approfondir ses connaissances et d’améliorer ses performances. Il peut s’agir de performances sportives, commerciales, intellectuelles, spirituelles, éducatives, etc. Tout dépend de vos objectifs. Le coach apporte son savoir-faire méthodologique pour déclencher et accélérer les changements, en l’accompagnant le «coaché» vers la performance, en le guidant, et en lui permettant de mesurer ses résultats grâce à des techniques et des outils spécifiques au métier du coaching.
Qu’est-ce qu’un auto-coaching ?
L’auto-coaching part du principe que la personne en quête de changements peut se coacher elle-même grâce à quelques outils et techniques livrés sous forme de guide. L’écrit est le support le plus utilisé, mais avec l’avènement d’Internet les supports audio et vidéo, ainsi que les logiciels interactifs appelés «serious games» (jeux sérieux) sont de plus en plus utilisés.
Il existe différents types de coaching, et donc d’auto-coaching :
- Coaching d’éveil
- Coaching décisionnel
- Coaching managérial
- Coaching stratégique
- Coaching d’orientation
- Coaching d’épanouissement personnel
- Etc.
Le coaching le plus agréable à mener en solitaire est le «coaching d’éveil». Il permet de prendre conscience de son potentiel afin d’ouvrir la voie vers de nouvelles compétences. Il est particulièrement recommandé aux personnes qui ont l’impression d’avoir raté ou perdu une partie de leur vie ou qui doutent de leur orientation personnelle ou professionnelle.
L’usage de la métaphore via des anecdotes (parfois des contes) ou des «biographies express» permet d’adopter de nouvelles attitudes. Le coaché prend conscience du SENS de chaque étape de sa vie, quel que soit son parcours, ce qui lui permet d’aborder de nouveaux projets en se servant de la face cachée de ses expériences, ses incidents, ses ressentis…
L’auto-coaching est un processus plus lent qu’un coaching accompagné, mais il séduit de plus en plus de personnes, car il est accessible même à ceux qui «manquent» de Temps, d’Argent ou de Confiance. C’est une alternative qui permet de découvrir les vertus du coaching et d’obtenir les premiers résultats.
Je vous souhaite la bienvenue dans cet auto-coaching d’éveil spécialement dédié à un public qui souhaite accéder à la performance de façon autonome et responsable.
Votre dévoué,
Stéphane SOLOMON
Merveilleux et tellement vrai, merci pour le partage. Mon père est aussi mon repère, ils parti le 8 avril 1984 à presque 54 ans après 4 années de courage et de souffrance de la maladie de Kahler (cancer du sang, comme Pompidou). A l’époque ils ne chauffaient pas le sang de sa dialyse, ça a très mal fini et trop rapidement. Il n’a connu aucun de mes enfants mais ils savent tous qui il est. 30 ans après, sa présence me manque toujours et aujourd’hui c’est moi qui ai 52 ans, je vais vivre plus vieux que lui. Quoi que je fasse c’est en rapport avec lui et moi: les études, la famile, les enfants, mes voyages, mes découvertes, mon travail, mon comportement, mes pensées..il habite au fond de mon coeur, il me rend visite en rêve parfois et je lui rend homage à chaque instant. Bonheur partagé, Carpe Diem.
Et oui Patrick… Quelle que soit la croyance, les êtres que nous chérissons sont toujours avec nous. Et c’est en gardant le meilleur d’eux que nous devenons meilleurs.
Bonne santé et longue vie à toi et au tiens,
Stéphane SOLOMON
J’apprends à laisser des commentaires après avoir lu des articles que des “gens” ont souhaité partager après avoir travaillé parfois longtemps pour les écrire. Ca n’est pas super naturel pour moi, qui ne suis pas franchement un grand bavard, et je me contentais jusqu’à présent les les lire. Mais je me prends en main, ayant pris conscience du phénomène tout récemment.
Alors j’apprends à m’exprimer, et je dis:”Je suis impatient de lire la suite, merci de ce programme qui semble s’avérer passionnant”.
Serait-ce déjà une forme d’auto-coaching ? 🙂
Bruno
Apparemment, ce que vous venez de faire est un dépassement de soi. Donc oui, vous avez osé (et vous y prenez du plaisir) : vous voilà auto-coach 😉
A++
Stéphane
Merci Stéphane; je me réjouis d’avance de participer à mon auto-coaching.
Bonjour Patrick, bonjour Frédéric,
J’ai l’impression de m’être inscrite à une unité de valeur et d’y retrouver mes copains de classe!
Bienvenue Bruno, il n’y a pas de limite au nombre d’amis qui s’auto-coachent avec enthousiasme!
Merci Stéphane, c’est en totale continuité avec Objectif-Coach et ce n’est évidemment pas un hasard.
Votre récit sur la peau de banane m’a remise en contact avec la manière dont mon père me regardait, qui me donnait un sentiment d’invincibilité. Rien de “mauvais” ne pouvait m’arriver sous ce regard-là! Je me sentais considérée et forte.
Et il y avait sa manière de marcher dans la cuisine en parlant de l’histoire de la France sous l’angle de la manière dont les petites gens vivaient aux époques que j’étudiais. C’était sa manière de lutter contre le seul point de vue des puissants et contre la réduction de l’histoire aux dates de bataille. Il a transformé pour moi l’histoire de France en histoire des français. C’était bien.
A lundi!
Bonjour Suzanne,
Quel plaisir de vous retrouver ici aussi !
Transformer l’histoire de France en histoire des français… Ca mérite un d’être noté quelque part, précieusement…
Merci d’avance pour tous vos partages,
Stéphane
Bonjour Stéphane.
Je crois bien que j’ai un grand besoin de votre regard, de votre angle de vue sur la question. J’ai aussi perdu mon père en 2007, mais j’ai besoin de réfléchir pour dire, pour me dire, qu’il était fier de moi. Je n’en suis pas sûr encore aujourd’hui, bien qu’il y ait fort longtemps que je ne me pose plus la question. Je me suis construit avec et contre lui. Sans doute beaucoup avec, et j’espère que le regard que vous m’aiderez à porter sur cette relation me le confirmera.
Merci encore pour votre vision à la fois optimiste et positive de la Vie (en société).
A très vite donc.
Très cordialement,
Max.
Bonjour Max,
Il y a quelques année (je crois que c’était en 2007 ou 2008), j’ai vu la bande d’un film où le personnage principal disait à son père :
«J’ai mis longtemps à ne pas te ressembler !»
Je crois que nous en sommes tous là, car ce serait dommage d’être le clone de son père. Donc nous nous construisons tous avec ET contre nos parents de façon plus ou moins complice, revendicatrice, poétique, violente, ironique, cynique, spirituelle, douloureuse…
Bien sûr que je me suis rebellé contre mon père… Bien sûr que j’ai refusé certains enseignements, bien sûr que nous avons eu des mots indélicats l’un envers l’autre… Mais l’important n’est pas dans le nombre de fois où l’on tombe, mais dans la fois où on se relève.
Rendre hommage, c’est se relever, en gardant le meilleur. Comme disait mon père à la fin de sa vie : le côté qui sourit !
A++
Stéphane
Merci!
J’ ai adoré votre histoire de peau de banane et votre site est riche.
Gratitude.
Ce programme donne une excellente occasion de faire la relecture de sa vie. D’avoir envie de se faire du bien au lieu de se faire du mal et de comprendre toutes les ressources qui sont à notre portée.
Je l’ai suivi avec un plaisir quotidien et sa résonance se rappelle souvent à moi. De façon personnelle j’ai appris à faire des parallèles pour relire les moment clés de ma vie avec mes proches ou parfois même des rencontres passagères mais particulièrement enrichissants.
J’exprime toute ma gratitude à Stéphane de m’avoir conduite sur ce chemin.
Vous lis tous parler de votre père …
Ma mère est décédée j’avais 12 ans… Mes sœurs et moi sommes restées avec notre père, à la maison, jusqu’à notre mariage …. …. Mes frères étaient plus grands et faisaient la fierté de notre père …
Le plus difficile pour moi était ses colères imprévisibles et surtout qu’il ne savait pas s’exprimer … non, exprimer ses émotions, ses sentiments pour nous les filles ….
Ce n’est que quelques années après son décès que j’ai compris qu’il s’exprimait sans paroles, sans mots mais à travers des gestes, des regards…. des attitudes .
Son histoire n’était pas simple !
C’était mon père !!!!!!!!!
Bonsoir!
Votre article m’a beaucoup emu car je n’eprouve pas ce sentiment envers mon pere… Je ne lui en veux absolument pas mais son besoin de solitude a temps complet nous a detache par la force des choses… J’aimerais pouvoir comme vous transmettre un message comme vous vous l’avez recu mais helas je n’en trouve pas… Cependant l’amour des parents est sans condition et ne s’explique pas .nous vivons chacun une experience personnelle ou nous avons des hauts et des bas et j’ose esperer que notre vie et son bien etre ne dependent pas “que” de notre relation avec nos parents?
Bonjour Sandrine,
Comme vous, et comme tous les lecteurs, j’ai vécu des hauts et des bas, bien-sûr…
D’ailleurs, dans cette histoire je raconte quelques bas que j’aurais pu laisser traîner telles des peaux de bananes. Mon père en a ramassé quelques unes pour moi, me montrant l’exemple, et me laissant en héritage cette Attitude. Cependant, ce n’est pas le seul héritage possible. Je raconte le mien à travers cet hommage ; beaucoup d’autres lecteurs pourront en faire autant, chacun à sa manière (ça pourrait être un poème, une chanson, une peinture, une musique, un film…).
Vous avez raison d’espérer, et donc de croire, que notre bien-être ne dépend pas uniquement de notre relation à nos parent. Sinon, le monde serait peuplé de familles «maudites» destinées à échouer, et de familles «bénies» destinées à réussir. Ces lignées seraient facilement identifiables : il suffirait de regarder le visage des gens pour savoir si leurs parents étaient aimants ou pas… Or nous savons que ça ne fonctionne pas comme ça ! Nous savons que chaque individu fait des choix qui lui permettent de sortir d’un cycle, qu’il soit vicieux ou vertueux.
Toutefois, tout le monde s’accordera avec l’idée que de bons accompagnateurs pendant l’enfance et l’adolescence, ça aide !
J’en viens à ce que vous avez écrit : «J’aimerais pouvoir comme vous transmettre un message comme vous vous l’avez reçu mais hélas je n’en trouve pas…». Vous évoquez un un éveil possible de cet auto-coaching : gratifier ses parents à travers une oeuvre qui leur est consacrée. Mais il y a un autre éveil, plus important à mon sens que le premier, car il est accessible à tous ici et maintenant :
Vous pouvez faire en sorte que vos enfants gardent de VOUS ces moments d’excellence qui donnent du sens à leur vie. Pour cela, je pense qu’il faut s’autoriser à dépasser le stade de «l’amour inconditionnel qui ne s’explique pas». L’amour inconditionnel des enfants envers leurs parents est une Energie qui accompagne la relation. Servons-nous de cette force pour qu’ils gardent le meilleur de nous, malgré nos hauts et nos bas. Pour cela, autorisons-nous à faire des choses qui s’expliquent : qu’ils pourront exprimer dans leur oeuvre.
La plupart des lecteurs lisent «La peau de banane» à travers le regard de l’auteur. Mais certains lecteurs (et les témoignages ne manquent pas) ne peuvent s’identifier à l’enfant… Et si pour eux, l’idée de ce programme était de s’identifier au parent ?
Vous ne pouvez écrire un hommage à votre père, mais vos enfants pourront vous écrire cet hommage, j’en suis sûr ! Toutes mes belles pensées vous accompagnent.
Bien à vous,
Stéphane
Bonjour à tous…
Je ne sais pas par où commencer.
Peut-être simplement en disant merci!
J’ai une histoire particulière avec mon “papa” qui n’est pas mon géniteur mais m’a tellement donné… et quitté si violemment! alors votre histoire me fait écho^^
Je me demande encore ce qui me pousse sur ce chemin, je veux dire, quel objectif souhaité-je mettre à cet auto-coaching: perso? pro? un peu des deux sûrement.
Dois-je d’ailleurs absolument connaître mon objectif ou puisse-je me laisser porter par les articles?