a-Ca brille !
J’ai 7 ans. 2 années ont passé depuis que mon père m’a confié ma petite mission et je suis devenu un champion du ramassage de peaux de bananes. Comme je vous l’ai expliqué, sans avoir conscience du POURQUOI de la manœuvre, j’ai reçu 2 cadeaux existentiels auxquels je ne m’attendais pas :
- Le premier est de ressentir instantanément l’Amour de mon père m’envelopper, même s’il n’était pas toujours à mes côtés au moment de l’action
- Le deuxième est de provoquer des sourires approbateurs autour de moi, car visiblement, mon acte plaisait aux adultes. J’étais devenu un «bon garçon».
Mais le cadeau que j’allais recevoir à l’âge de raison était encore plus exquis :
C’était un dimanche après-midi : je marchais tranquillement avec un camarade de classe en énumérant les filles de notre classe de la plus belle à la plus moche… Tandis que nous évoluions, je remarquais une peau de banane à une dizaine de mètres. Mon être frissonnait déjà à l’idée de la ramasser, lorsqu’Erwan se mit à courir. Je me suis dit «Zut ! Il va s’en charger avant moi…», mais contre toute attente, il glissa dessus !
La chute fut violente. Il passa instantanément à la position horizontale. La seule fois de ma vie où j’ai vu une chute aussi impressionnante, ce fut vers l’âge de 30 ans dans un cours de Ju-Jitsu lorsque le maître nous a enseigné quelques techniques de projection. Il avait un apprenti qu’il projetait dans tous les sens pour les besoins de la démonstration, et qui avait l’air de prendre sa mission à cœur, car il tombait vite et très bien (les élèves l’ont baptisé «la petite crevette», je ne sais plus pourquoi).
Mais Erwan n’était pas préparé au combat. Il lui fallut un certain temps avant de retrouver ses esprits, et de se mettre à pleurer. Il s’en sortit plutôt bien : quelques éraflures et une ecchymose à l’avant-bras qu’il garda plusieurs semaines.
Lorsqu’il cessa de pleurer, je lui ai demandé pourquoi il avait fait une chose aussi stupide. Il me répondit :
- Parce que tu crois que je l’ai fait exprès ?
- Bein oui, forcément… Tu as foncé sur la peau de banane !
- Mais je ne l’ai pas vue, j’ai couru parce que j’ai vu le camion à glaces !
Vous allez trouver ça bête, mais il me paraissait impossible d’imaginer qu’un enfant de mon âge ne puisse pas voir une peau de banane par terre ! Que les adultes ne la voient pas était déjà intriguant, mais je l’acceptais car il y avait tellement de choses que je ne comprenais pas chez les grandes personnes… Que les personnes âgées ne la voient pas me paraissait normal, puisqu’on m’a expliqué que la vue se dégradait à partir d’un certain âge. Mais Erwan était comme moi : juste un enfant de 7 ans, légèrement plus grand que moi, et la distance qui le séparait du sol ne devait pas l’empêcher de voir les peaux de bananes !
Je repris, cherchant à comprendre :
- Mais cette peau de banane brillait depuis que nous avons tourné à l’angle de la rue !
- Tu l’as vue briller ? Mais ça ne brille pas une peau de banane !
- Bien sûr que ça brille… Regarde : il y en a une autre là-bas !
Erwan suivit la direction de mon doigt et dut faire un gros effort pour voir la peau de banane que je désignais. Il s’en rapprocha pour s’en assurer et me regarda stupéfait ! «L’homme qui valait trois milliards» venait à peine de faire son apparition sur le petit écran. Erwan devait croire que j’avais un œil bionique…
Nous étions tous les deux surpris : lui parce que je voyais briller des peaux de bananes, et moi, parce qu’il ne les voyait pas, au point de glisser dessus.
La sécurité
Le soir venu, j’ai demandé à mon père s’il avait une explication. Il prit son meilleur sourire et me répondit avec sa voix rassurante :
- Les parents d’Erwan ne lui ont pas dit de ramasser les peaux de bananes qui trainaient. Alors il ne les voit pas !
- Mais ça veut dire que je vois des choses que les autres ne voient pas ?
- As-tu vu le camion à glaces ?
- Non…
- Pourtant Erwan l’a vu de loin. Chaque personne voit ce qu’elle veut voir ou ce que ses parents lui ont appris à voir. Même si on a plein de choses devant les yeux, on ne peut pas tout observer ! Il faut faire des choix.
- Pourquoi tu as choisi la peau de banane pour moi ?
- Pour plein de raisons… Mais puisque tu poses la question aujourd’hui, quelle réponse pourrais-tu donner ?
- Ca me permet de les voir briller ! Donc je ne risque pas de glisser dessus.
- C’est ça, exactement ! Mais ce n’est pas tout. Continue à ramasser les peaux de bananes que tu croises, et tu comprendras beaucoup d’autres choses.
- Pourquoi tu ne me les expliques pas maintenant ?
- Parce que tu ne les comprendrais pas…
- Pourquoi ?
- Parce qu’il y a des choses qu’on apprend en écoutant, et d’autres qu’on apprend en faisant. Pour la peau de banane, tu dois d’abord faire, et ensuite écouter…
- Tu sais, j’ai eu très peur pour Erwan…
- Qu’est-ce que tu pourrais faire la prochaine fois ?
- Je le préviendrai !
- Alors c’est une bonne peur… Une peur qui te permet d’agir au lieu de te paralyser. Tu peux la garder !
J’ai aimé cette discussion, d’autant que pour conclure, mon père me fit cette proposition :
- Si tu découvres d’autres choses sur la peau de banane, parle-m’en comme ce soir. Je suis content de parler de ça avec toi, parce que je réapprends des choses que j’avais oubliées…
Mon père savait me rassurer en me parlant, et il était prêt à le faire aussi souvent que je le souhaitais. Grâce au pouvoir qu’il me transmettait, aucune peau de banane ne pouvait m’atteindre. De plus, je savais qu’en continuant à faire une chose simple (qui était devenue simple), j’irais de révélation en révélation.
Compétence Inconsciente
Dans le jargon du coaching ce type de compétence s’appelle une «compétence inconsciente» parce qu’elle ne demande aucun effort conscient. C’est une compétence de champion ! Elle n’apparaît même pas comme une compétence aux yeux du champion, ce qui surprend son entourage et s’apparente (à tort) à un manque de confiance en soi.
Quelques semaines après cette discussion, j’ai partagé avec mon père une nouvelle découverte : je repérais les poubelles plus rapidement et plus facilement que les autres ! Je pouvais même deviner à quel endroit je trouverais la plus proche, parce qu’il y avait une certaine logique dans leur disposition. Je ne connaissais pas encore les règles du mobilier urbain, mais j’étais déjà compétent dans certains domaines. La raison était simple : l’OUTIL (la poubelle) était IMPORTANT pour ma mission. La compétence inconsciente crée des compétences connexes, également inconscientes…
Si vous saviez le nombre de compétences inconscientes que vous développez à longueur de vie, vous vous parleriez avec plus de respect…
Ce soir là je me suis endormi avec un sentiment de quiétude et de sécurité. Désormais ramasser les peaux de bananes me protégeait de chutes dangereuses, et par extension, je pouvais aider les autres. Mon aura d’Amour était doublée d’une aura protectrice. Un champ de force pour lequel je commençais à éprouver de la Gratitude, car je savais qu’il ne s’est pas formé tout seul… Qu’il y avait une volonté derrière tout ça.
Mais ce que je retiens le plus, c’est cet instant de Communication qui a accompagné la révélation : les champions peuvent rencontrer d’énormes problèmes de Communication, car ils croient que tout le monde est comme eux et qu’il est inutile de communiquer dans le domaine dans lequel ils excellent. Ainsi une Compétence Inconsciente peut créer une Incompétence dans un domaine essentiel : la Communication.
Beaucoup de parents ne communiquent pas avec leurs enfants à propos de choses évidentes. La raison ? Ils ne voient pas ce qu’on pourrait en dire : c’est tellement évident… Mais Est-ce si évident pour un enfant ?
Avant la chute d’Erwan, je pensais que les peaux de bananes brillaient pour tout le monde, et qu’il était inutile, voire ridicule, de prévenir les gens… Grâce à quelques minutes de Communication, mon père m’a appris à être prévenant, tolérant, à l’écoute… et j’ai cessé de croire que ceux qui glissaient sur les peaux de bananes étaient «idiots». Le fait de prendre conscience d’une compétence, aussi simple soit-elle, m’a amené à reconnaître que j’avais un pouvoir. En le reconnaissant j’ai décidé de mieux communiquer avec les autres, qui n’avaient pas mon «œil bionique»… De protégé, je suis devenu protecteur. Les garçons de 7 ans adorent être des super-héros.
Enfin, j’avais un ami qui voyait briller les camions à glaces… Et ça, c’était un luxe délicieux !
A demain,
Stéphane SOLOMON
Merci Stephane pour ce message tres touchant ! Je retiens surtout une chose: on ne voit que ce que l’on est habitue a voir ou a chercher, le reste passe quasi inapercu, alors que c’est peut-etre justement ce dont on a le plus besoin…
D’ou l’interet de se fixer des objectifs clairs pour ne pas passer a cote du bonheur !
Tout de meme, avec ton oeil bionique, comment n’as tu pas vu le camion a glaces ???
PS: c’est amusant d’avoir les memes heros, presque 40 ans plus tard… J’ADORAIS l’homme qui valais trois milliards!
Bonjour Benoit,
J’ai acheté les DVD de Steve AUSTIN il y a un an, et j’adore toujours. Je vais me programmer quelques soirées avec mon fils.
On ne vois que ce qu’on est habitué à voir… Disons que nos yeux sont éduqués pour voir ce qu’on a choisi de voir ou ce que d’autres ont choisi pour nous. De nouveaux objectifs permettent effectivement de rééduquer nos yeux en faisant briller d’autres choses. Et bien sûr nos 5 sens son concernés…
Honnêtement, qu’est-ce qu’un diabétique pourrait bien faire d’un camion à glaces ? 😉
A++
Stéphane
Merci pour cet auto-coaching.
Étonnamment, il y a des choses qu’on voit par habitude, apprentissage, circonstance ou autre, et il y a aussi des choses qu’on ne voit pas, même si on y met beaucoup de volonté (et plus on se focalise, moins on les voit parfois même). Un peu comme lorsqu’on cherche ses clés. On passe mille fois devant sans les voir. Et c’est à partir du moment où l’on commence à penser à autre chose qu’on finit par les trouver. On libère l’esprit et il peut alors voir plus largement.
Oui Yves, vous venez de décrire le principe du lâcher-prise. J’en parlerai aussi.
A++, et merci pour cette intervention,
Stéphane
Le secret du renard dans le Petit Prince : “On ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux”.
Puissions-nous apprendre à nos enfants à voir briller l’amour!
Mon père s’appelait Michel…
Et le Petit Prince est certainement l’un des meilleurs livres de Développement Personnel… Dommage qu’à l’école on ne l’étudie pas sous cet angle. Mais la découverte permet de le garder dans sa bibliothèque. A lire et à relire !
Merci Michel
Merci Stéphane. C’est fou ce qu’on peut tirer de leçons d’une simple peau de banane. Je trouve qu’aujourd’hui, dans notre société, on ne prend pas le temps de réfléchir aux conséquences à long terme, on est dans le constat immédiat. En tant que mère, j’aurais aimé être capable de donner ce genre de leçon à mes enfants, c’est très enrichissant de voir les choses sous cet angle là.
Bonjour Cathy,
Je ne pense pas que l’enseignement s’arrête au moment où les enfants quittent la maison. Il change juste de forme, et les métaphores sont bien mieux comprises par les adultes.
Et puis il y a les petits-enfants… Une chance de plus qui nous est offerte pur enseigner, et pour apprendre.
A++
Stéphane
Merci Stéphane,
Tout l’art est dans la juste parole, le choix des mots et métaphores, les silences et la longueur des phrases.
Sans doute votre métier et j’ai encore tant à apprendre et à mettre en pratique… !
La vérité est souvent dans la simplicité et le bon sens.
Sachons préserver ce bon sens que notre société à tendance à perdre.
Merci Stéphane pour ce rappel!
Bonjour David,
Je crois que le problème et justement dans le mot «bon sens»…
Beaucoup d’éducateurs pensent que le bon sens est naturel et qu’il ne s’enseigne pas. C’est une forme de compétence inconsciente. Ca s’apprend, et ça s’exerce toute la vie !…
Merci pour cette intervention pleins de sens.
Stéphane
Le fait est qu’une simple histoire peut devenir quasiment un conte initiatique, qui plus est très touchant, si tant est qu’on est capable d’en tirer le sens profond, sinon d’en insuffler un le cas échéant.
Et oui Bruno,
Pour certains la peau de banane n’est que l’écorce d’un fruit exotique. Et tout ce que je raconte l’est également…
Merci de donner du SENS à tout ça.
A+
Stéphane
Bonsoir,
Il y a les “choses” qui sont dans notre champ visuel mais dont on ne sait pas qu’on aurait pu les voir, et puis il y a celles qui nous interpellent et qui nous forcent (ou nous incitent) à les regarder, et celles que l’on décide de regarder, alors celles-là, on les voit.
Comme à chacun, il m’arrive de temps en temps passant dans une rue connue de constater qu’un immeuble ou une maison a été rasé(e). Mais il n’y a plus rien! et je ne peux former aucune image de ce qui fut là si longtemps à portée de vue…
Un jour, au château de Blois, avec un ami nous regardions le panorama citadin depuis la cour du château. Il m’a dit: “nous sommes devant le même paysage et je n’ai aucune idée de ce que vous voyez”. Cette phrase est restée en moi comme un mantra sur la relativité de la perception, et au-delà, sur la relativité humaine.
Votre père était un homme sage et un vrai pédagogue (à son sens étymologique de “guide”). Vous avez eu beaucoup de chance comme enfant et avez su profiter du modèle qu’il vous offrait. Vos enfants en bénéficient et d’une autre manière, nous aussi, merci Stéphane.
Bonjour,
On étudie le Petit Prince à l’école et ce n’est que plus tard qu’on découvrira peut-être quelle leçons de développement personnel il contient…
Si cet excellent livre de littérature peut devenir un tel outil pratique, l’inverse est certainement vrai : encore un peu de patience et l’on trouvera peut-être en librairie une belle auto-biographie, La Peau de Banane, qui contiendra en outre des leçons à peine cachées au milieu des souvenirs… Stéphane Solomon est sans nul doute capable de publier ce best-seller. Compétence… consciente ?
Je vous propose pour finir ce commentaire un petit jeu “facile” concernant les “peaux de banane” que l’on voit ou que l’on ne voit pas. Dans tous les commentaires ci-dessus, ceux de Yves, David Martin, Bruno Da Sylva et moi-m^me, Jean Vaysse, ont tous un point commun qui les distingue de tous les autres, y compris ceux de Stéphane. Indice : il faut regarder au bon endroit !
Bonsoir Stéphane,
Il est vrai que l’on peut voir ce que l’on a envie de voir, mais il nous arrive aussi, de ne pas voir ce qui nous saute aux yeux. Il m’est arrivé de chercher un stylo qui était déjà dans ma main. Énervée, je tapotais sur la table avec mon stylo en répétant : ” mais où est passé ce stylo” ?
Merci Stéphane pour cette suite intéressante et très enrichissante.
Eh oui…
Il m’est aussi arrivé de chercher les lunettes que j’avais sur le nez…
Et je pense bien que je suis loin d’être le seul !!!
Bonjour,
je confirme, vous n’êtes pas le seul, et maintenant quand je les cherche, mon premier réflex est de porter la main au visage comme pour m’assurer qu’elles sont bien à leur place.
Constructif.
waouh…
de plus, quand le stress s’y met, je ne vois même plus ce que j’ai appris à voir !
je suis comme aveugle !
merci pour ce rappel Stéphane
Bonsoir
Voici ce que j’y vois pour ma part :
– la perception des choses passe à travers notre filtre, ce filtre étant ce que nous sommes, ce que nous croyons, ce que nous espérons etc… et sans oublier notre état d’esprit du moment
– les différentes perceptions face à une même situation peuvent se révéler enrichissantes
– j’ai peut être une compétence inconsciente!
Merci
Bonjour,
J’ai reçu ce premier mail le 7 octobre, mais c’est seulement maintenant que je lis le premier.
Merci pour tous les envois que j’espère pouvoir lire dans les jours qui viennent, j’ai beaucoup de retard, j’ai aussi 7 lettre Time Coach en retard.
Vos messages sont instructifs et poussent à la réflexion.
Nicole
“Si vous saviez le nombre de compétences inconscientes que vous accumulez à longueur de vie, vous vous parleriez avec plus de respect…”
C’est cette phrase qui a “brillé” pour moi, ainsi que l’idée qu’une compétence inconsciente peut créer des problèmes de communication.
Comment prendre conscience de ses propres compétences inconscientes ?
Merci Stéphane pour ce texte, vous êtes un excellent conteur.
Et merci a Suzanne pour son anecdote .
Bonjour Stéphane,
comment fait-on pour passer de incompétent inconscient à compétent conscient et comment apprend-on à voir les peaux de banane et les gorilles ?
J’ai très envie d’apprendre !!
Je crois avoir été élevée dans l’idée d’un monde sans aucune peau de bananes. Erreur : je m’en rends compte adulte (aïe ! ça fait mal !).
ERRATUM : je voulais dire “passer de compétent inconscient à compétent conscient” bien sûr. Parce que l’incompétent inconscient c’est “lou ravi” de la crèche !
Bonjour Stéphane,
Erwan, sans yeux bioniques, même myope, même vieux aurait bien pu voir la peau de banane quand il en a été tout près.
Mais il était tout à l’atteinte de son objectif et en se projetant vers cet objectif il n’était pas réellement là où il était.
En regardant les choses d’un point de vu temporel, il est passé à côté (ou plutôt sur) une information importante qu’il aurait pu percevoir en vivant d’avantage le moment présent.
Belle appropriation, merci pour ce partage.
Très cher Stéphane,
Cette suite fut ma lecture du soir et voilà que j’y reviens ce matin car elle me rappelle d’ouvrir les yeux et le cœur!
La dernière fois que j’ai ressenti autant d’émotion, c’était lorsque j’ai plongé dans un livre de Gounelle. Tu sais si bien transmettre qu’il y a quelque chose d’unique qui brille en nous à travers ces souvenirs que tu contes merveilleusement bien!
Ouvrir son cœur et chercher en soi son talent unique… Voilà une jolie quête. Pour l’heure je m’en vais manger une banane tiens! Et un sourire aux lèvres, j’irai en jeter la peau. Ce fruit a véritablement une saveur nouvelle! MERCI pour ces mots cadeaux.
Bonjour,
Comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, on peut faire du développement personnel sans le savoir ! (et sans avoir besoin de mettre un nom dessus).
Le petit prince a toujours été mon livre préféré, je l’ai relu des centaines de fois si ce n’est plus et je viens il y a quelques semaines à peine d’ailleurs de le mettre dans ma bibliothèque d’ebook pour l’avoir toujours avec moi. Ton père Stéphane ne t’a pas dit qu’il faisait une leçon de développement personnel en te proposant de ramasser les peaux de banane ;). Et pourtant…
Il y a beaucoup beaucoup de livres qui sont des livres de développement personnel sans en avoir l’estampille officielle.
J’aime beaucoup le commentaire de Suzanne : nous sommes devant le même paysage et je n’ai aucune idée de ce que vous voyez. Merci pour cette phrase inspirante Suzanne. Nous lisons le même texte, le même livre et nous n’y prenons pas les mêmes choses non plus.
Oui Valérie a raison, la banane prend une autre saveur après cette lecture, surtout quand on regarde sa peau en se disant qu’elle brille au lieu d’être bêtement jaune. Merci entre autres pour ça !
Pour moi aussi Florence, «Le petit prince» et «Les misérables» sont les meilleurs livres de Développement Personnel. Il suffit de les lire autrement pour voir un paysage différent. Je relis également cette histoire en ce moment, et je découvre que j’emploie souvent l’expression «les grandes personnes» comme l’a fait Antoine de Saint Exupéry. Je ne m’en étais pas rendu compte en écrivant, et pourtant, en découvrant ce texte que je n’ai pas lu depuis au moins un an, ça devient évident ! Influences…
<3 Simplement merci Stéphane de cette suite si enrichissante…
Ton père, était vraiment une grande âme et c'est un honneur que celui de recevoir à travers ces écrits que tu nous partage la sagesse qu'il t'a transmise.
Gratitude pour ce cadeau précieux.
Macha
“Si vous saviez le nombre de compétences inconscientes que vous développez à longueur de vie, vous vous parleriez avec plus de respect…”
Enorme. Que dis-je énorme, un cap !
“Ainsi une Compétence Inconsciente peut créer une Incompétence Inconsciente dans un domaine essentiel : la communication.”
Une péninsule !
Merci pour ce texte si riche.
le premier mail de hier, je ne l’ai pas relu, car engrangé la première fois. (Ma Maman avait aussi des “recettes” de bonne vie à communiquer, et à 86 ans, elles m’ont suivies sans que je ne les oublie). La suite était perdue dans ma mémoire, et je suis contente que tu l’aies ressortie de ton chapeau à merveilles. Merci
Merci.
Quel talent de père de savoir n’en dire que si peu de la 1ère à la 2e fois pour laisser ouvert le champ de l’imaginaire et des découvertes de l’enfant.
Ah si j’apprenais à faire des phrases courtes sans chercher à expliquer, que mon entourage serait plus heureux!
Ils pourraient rêver et découvrir au lieu de d’inquiéter et de se bloquer ou de se mettre en colère, frustrés d’être trop guidés voir dirigés autoritairement..