Une contrainte révélatrice
Quelques semaines après le début du confinement, j’ai appelé mon meilleur ami, Régis. Nous avons discuté une bonne heure, et comme nous sommes entrepreneurs tous les deux, nous avons évidemment parlé de l’impact de ce confinement sur nos affaires.
En bon «amicoach», après m’être assuré que lui et les siens se portaient bien, je lui ai demandé ce qu’il allait tirer de cette période de crise. Il m’a alors dit :
– Je vais rendre mes locaux professionnels. Finalement, je n’en ai plus besoin, et je vais restructurer ma boite pour qu’elle soit au top niveau en mode télétravail !
Il faut savoir que Régis fait du télétravail depuis des années puisqu’il travaille à distance. Mais il ne travaille pas de chez lui. Il loue des locaux, tant pour y accueillir ses employés (actuellement 2) que pour travailler avec une efficacité maximum. Ses tentatives de télétravail à domicile l’ont toujours amené vers la conclusion que ce n’était pas pour lui, et ce pour 2 raisons :
- Sa femme comme ses enfants n’acceptaient pas le fait qu’il était au boulot, puisqu’il était à la maison. Il était donc sollicité comme s’il ne travaillait pas, et il chiffrait sa perte d’efficacité à environ 3 heures par jour !
- Il avait besoin d’être proche de ses employés pour toutes sortes de communications, de la simple discussion café en mains, jusqu’au schéma griffonné en équipe pour trouver des solutions à un problème…
Chacune de ces raisons suffisait pour justifier l’utilisation de locaux professionnels. Très conscient de la valeur de son temps, il a loué des bureaux proches de son lieu d’habitation, et a recommencé plusieurs fois en fin de baux. Sans jamais remette en question sa ligne de conduite.
Les évènements récents l’ont contraint a revisiter sa vision du télétravail et il a fait deux constats qu’il aurait pu faire bien plus tôt, mais il n’y a jamais pensé :
- Ses enfants ont grandi et n’ont plus besoin de solliciter «papounet» aussi souvent qu’avant. Aujourd’hui, il constate que même s’il est dérangé de temps en temps, il est beaucoup plus efficace qu’au bureau
- Les outils informatiques qui permettent de collaborer en équipe ont tellement évolué, qu’il est même recommandé de les utiliser lorsqu’on travaille côte à côté…
Cette situation n’est pas nouvelle. A vue de nez, cela fait 7 ans qu’il aurait pu télétravailler à domicile, et ses employés aussi. Une seule rencontre par semaine pourrait être nécessaire, en début ou en fin de semaine. Et tout ça, il est en train de le mettre en place maintenant !
L’entreprise de Régis a perdu quelques 2.000€ par mois depuis le début de cette crise. C’est inquiétant, mais pas alarmant, car il croit en l’avenir. Cet avenir lui permettra d’économiser 1.200€ par mois (le coût de ses bureaux en région parisienne) pendant ses 15 prochaines années d’exrcice… Ce qui représente plus de 200.000€ d’ici sa retraite. En transformant ce bénéfice en épargne, il pourrait bénéficier de 120.000€ de plus pour sa retraite.
Sans oublier que pour ses employés (qui apprécient également le télétravail), c’est un confort de vie très attendu.
Sympa ce confinement !
La contrainte comme outil d’éveil !
Comme nous venons de le voir, toute règle de conduite a une durée de vie limitée. Les enfants grandissent, les lois évoluent, les technologies progressent… et puisque tu intègres le Développement Personnel dans ta vie, ton monde intérieur devient de plus ne plus agréable à vivre.
De même que Régis a renoncé au télétravail à domicile il y a 20 ans, sans jamais remettre en question ses principes, toi aussi, tu as forcément de vieilles prises de décision qui ont créé des règles de conduite que tu continues à respecter scrupuleusement aujourd’hui. Dans le cas de Régis, elles étaient obsolètes depuis 7 ans. Soit environ 100.000€ de charges locatives inutiles.
Ce n’est pas toujours une question d’argent trop dépensé. Cela peut être une question d’argent trop épargné au détriment d’un confort de vie… Il y a aussi tout ce qu’on rejette en bloc, alors que seulement une partie de ce bloc pourrait s’avérer délicate. Par exemple, ma belle-sœur découvre actuellement des logiciels éducatifs sur tablette. Elle s’en sert comme support pour apporter à ses enfants ce que l’école ne peut plus leur apporter. Jusque-là, elle était viscéralement «anti-écrans» ! Elle fréquentait même des militants dans ce domaine. Grâce à cette période de confinement, elle a mis de l’eau dans son vin, acceptant l’idée que «les écrans» sont des objets neutres, et qu’il appartient à chaque parent d’en définir l’usage. Un usage qui va perdurer après le confinement, car il y a eu une prise de Conscience.
Et toi qu’est-ce que ce confinement (associé à cet article) peut-il apporter à ta vie ?
Tu peux donner une exemple plus simple (ne te sens pas obligé de le chiffrer à 200.000€). Par exemple, en ce qui me concerne, ayant deux artistes capillaires à la maison dont je ne soupçonnais pas le talent, je vais économiser environ 130€ de frais de coiffure, en allant dans mon salon préféré une fois sur deux.
Ca en fait des vinyls pour mon fils !
Alors ?… Qu’est-ce que ce confinement (associé à cet article) peut-il apporter à ta vie ?
A force de me pleindre de la taille de mon jardin vs la taille du potager qui pourrait nous nourrir j’en avais oublié plein de places, et j’avais repoussé plein d’idées sous pretexte que l’on cherche à déménager… J’ai 50% plus de place et si je continue à attribuer du temps pour ça la place aura doublé.
A force de vouloir sans résultat que mon conjoint s’occupe complètement des enfants 1h de temps en temps j’étais dans un cercle vicieux de proscratination de plein de trucs que je voulais faire sans les enfants. Au final j’ai re-découvert ma pro activité et mon efficacité avec 3 enfants qui ont un papa qui fait de son mieux.
Ect ect j’ai plein d’exemples de gains…
C’est plutôt mon mari qui a réalisé qu’il n’avait pas le choix et que je devais lui couper les cheveux. N’ayant pas de tondeuse, j’ai pris le temps de les lui couper aux ciseaux (de bureau en plus!) et il était très content! Je vais devoir lui recouper bientôt et je ne pense pas qu’il remettra souvent les pieds chez le coiffeur après le confinement…
Pour ma part, cela m’aura permis de voir que je peux faire du sport chez moi dans mon salon. J’ai fréquenté longtemps une salle de sport et j’ai du arrêté à cause d’un changement de mission. J’avais alors switché la musculation pour de la natation (piscine juste à côté du lieu de ma nouvelle mission). Mais le sport que je faisais avant me manquais. Je suis des vidéos en ligne, et de différents sports en plus, ce qui me permet d’en faire tous les jours et de m’adapter à mon humeur ou à mes douleurs…
Ce confinement m’a apporté plusieurs prises de conscience.
Le première, c’est de m’avoir ouvert les yeux sur le travail seul et à distance. Je me mettais des limites en me disant que je préférerai l’ambiance d’un bureau.
Fort de ce constat, le télétravail me permettrait d’économiser en temps de trajet et donc en temps de présence à la maison pour profiter de ma vie privée.
La seconde, c’est de me montrer que je ne suis pas pleinement en accord avec moi dans mon travail actuel, voire dans la Société actuelle. Et que c’est de ma responsabilité de modeler mon emploi (2 sens), la société dans laquelle j’ai envie de vivre et ma vie.
La troisième, c’est que tout est possible.
De mon coté, je peux dire nque j’ai été épargné durant cedtte période. J’ai pu sortir à l’extérieur a chaque jour et profiter du beau temps ainsi que du moins beau. J’ai pu observer une augmentation majeure des gens qui se sont mis a marcher puisque c’était pratiquement la seule activité permise. Avec tout ca, je ne me suis pas ennuyé, j’avais beaucoup de choses à faire a la maison et aussi un petit garcon qui ne demandait qu’a aller jouer dehors.
J’ai décidé de passer du temps de qualité, je me suis mis une limite d’heure a passer a jouer dehors, a faire du vélo, a dessiner, etc. Je pensais que cette façon de faire ne serait pas bénéfique mais au contraire c’est génial, j’ai l’impression de gagner du temps. Encore aujourd’hui j’ai dit a mon fils : on a 10 minutes pour aller marcher et on doit retourner a la maison. Les résultats sont incroyables, j’évite beaucoup d’argumentation avec mon fils 🙂
A L’avenir je vais m’efforcer de donner des délais pour chaque activité que je fais ainsi que les respecter.
Aussi, j’ai remis un peu d’ordre dans mes priorités, j’ai économisé des $$$ puisque je n’avais pas besoin de sorftir et pas envie non plus. Je suis bien à la maison, j’ai tout ce dont j’ai besoin ici.
Bonjour,
La comme sa j’ai envie de dire rien mais a bien y réfléchir et a être H24 avec mes enfants j’ai réalisé il y a 3 semaines qu’il faut modifier la façon de vivre de ma petite pomme de 10 ans pour lui facilité la vie car je suis au point sur ce qui lui arrive mais pas sur ses ressentis.
Sans rentrer dans les détails elle a la même maladie que moi et as de gros problèmes de sommeils et de fatigue ainsi qu’une multitude d’autres soucis comme l’hyperlaxité, de l’algoneurodystrophie aux jambes, les migraines permanentes etc…. La liste est longue. J’avais choisie de lui imposer ma façon de faire qui consiste tout en s’epargnant au maximum à faire quand même le neccessaire à tout prix mais je ne me rendait pas compte du poid que mes règles représentaient sur ses petites épaules car elle n’est pas moi et elle en souffre psychologiquement à force d’avoir mal tout le temps. Donc désormais si elle se lève fatiguée et douloureuse elle peut retourner se coucher plus facillement et plus souvent vu qu’il n’y as pas école, je pense garder cette habitude l’année prochaine lors de son entrée en 6eme. Elle as besoin d’un accompagnement différent du mien et de sortir de la façon de faire de maman pour la gestion de la douleur, le rdv est pris pour un suivis au centre de la douleur avec une équipe pluridisciplinaire qui pourra l’aider différemment et je l’espère au mieux.
Écrire lui donne des douleurs aux bras et mains choses qu’elle m’avait dit, je lui avait proposé des astuces, mais je n’avais pas eu l’occasion de constater que c’est pas “juste un peu mal”, elle aura donc un pc pour son entrée en sixième et ainsi éliminer ce problème en grande partie.
Jusqu’ici je mettait sur ses épaules la responsabilisation avec par exemple la règle choisis ensembles de faire le sport à l’école et de s’arrêter des qu’elle as mal, sa aussi c’est finis car elle s’en imposé trop ! Sa aurait dû être mon rôle de fixer les limites car même si elle as appris à gérer sa lui pose problème… chose que sa maîtresse n’as pas analysé également quand elle l’a félicité de toujours essayer et de savoir s’arrêter avant la blessure, elle en fait trop par soucis de
bien faire… elle as peur d’avoir un prof d’eps intransigeant en 6eme donc elle aura un certificat médical pour ne pas faire de sport à l’école.
J’ai mis du temps à comprendre que je ne suis pas super girl et que je doit délégué pour sont bien sûr ce coup là.
J’ai commencer à parler avec elle de l’école à la maison mais elle veut a tout prix continuer l’école avec des amis et voir du monde tout le temps donc je vais respecter son désir tant que faire se peut on s’adaptera au fur et à mesure mais je vais tout faire pour lui faciliter la vie quoi qu’il en coûte.
Que puis-je tirer de positif du confinement ?
J’ai, bien avant le confinement, numérisé toutes mes activités de gestion. Donc rien de bien nouveau sous le soleil, si ce n’est que mes clients agriculteurs addictes aux chèques se sont enfin convertis au virement !
J’ai toutefois pris conscience que je dois réorganiser mon travail entre Paris, l’Aveyron et la Corse. J’ai, sous la contrainte, délégué un certain nombre d’actions et je me suis rendue compte que je pourrai dorénavant limiter les déplacements : cela fera pas mal d’essence, de péages et d’avion économisés. Sans compter que mon bilan carbone sera grandement et durablement amélioré.
Bonjour tous,
Je vais vendre sur Internet toiles et bijoux.
Pour moi en tant que dépanneur le télétravail n’est pas possible mais j’ai découvert l’application Zoom pour rester en contact avec mes amis ! De plus j’ai enfin franchi le pas et investi dans un smartphone après le longues années de résistance au changement !
Es-tu VRAIMENT SÛR qu’un dépanneur ne peut pas trouver une forme de travail à distance ?…
(je précise que je ne connais pas ton métier assez bien, donc ma question est une vraie question. Je n’ai pas d’idée précise. Juste des pistes…)
Tout d’abord désolé de cette réponse tardive… Je suis dépanneur d’appareils audio et vidéo destinés au grand public. Ma clientèle est en grande majorité de la catégorie des 60 ans et plus et ils ne sont souvent pas très coopératifs quand je leur demande de réaliser certaines manipulations visant à régler le problème. Ils préfèrent que je me déplacent ne serait ce parfois que pour appuyer un bouton quitte à payer le tarif réglementaire fixé par mon employeur (variable en fonction de la distance) ! J’effectue également les livraison et l’installation compète des appareils. Lors de l’explication du fonctionnement de l’installation je ne suis évidemment pas à la distance réglementaire de 1m puisque je montre aux clients les manipulations à effectuer sur les différentes télécommandes…
Eh bien moi..le confinement c’est pour les autres….
Je travaille toujours autant,si ce n’est plus étant soignant !
Prendre le moment pour participer à la discussion est un moment pris sur le sommeil ou sur la relation à ma conjointe !
C’est justement celi la que je pri ilegies actuellement si je rentre un peu plus tôt.
Et lors de mon temps de “vacances” début avril..eh bien j’ai opté pour un engagement supplémentaire comme medecin coordonnateur en ehpad car manque depuis 3 ans: protocole à rédiger et animation,réassurance d’une équipe face au covid toujours pas entré dans notre ehpad forteresse.
Certes j’y pensais comme relai pour mon activité libérale pour passer en “douceur”le cumul emploi retraites dans 3 ans,mais activité libérale intense ne permet pas l’épargne de temps disponible.et la la contrainte intérieure présentée comme un service-aide( ayant les diplômes voulus depuis 30 ans) a répondu à mon désir d’aider encore en ces moments particuliers et aussi à ma culpabilité latente sous jacente: être en vacances quand les autres sont au front!!
J’expérimente une autre possibilité d’action ainsi.mais au détriment de ce que je faisais avant le confinement :maintenir le lien en visitant is,sport exreieurs…
Amélioration et renforcement de la relation avec mon épouse, 42 ans de mariage,en utilisant les cartes de “2minutes mon amour:” permet ainsi de répondre à une question en evacuant le jugement préalable de pourquoi il ou elle me pose cette question maintenant !!
Je me connais comme une introvertie réservée solitaire indépendante. Avec ce confinement, j’ai envie de dire que j’ai enfin ma dose d’isolement. Je le vis très bien, étant dans un cadre de nature idyllique, d’autant plus que je m’adapte très bien aux contacts par visio et autres technologies. Là, n’est pas la découverte. Je me suis sentie contrainte de communiquer, pro-activement, pour rassurer, informer, me former, ou apporter un peu de soutien là où je perçois un appel à l’aide. Ceci avec différentes personnes, certaines de ma famille et amis, d’autres dans mon travail, que je connaissais ou pas, et plus étonnant d’autres encore que je ne connais pas du tout, via les réseaux sociaux par exemple. La surprise est que je suis passée de la contrainte à une volonté et un naturel, un peu comme le plaisir que j’ai toujours eu à accueillir, jusque-là réservé à des personnes franchement triées sur le volet.
J’ai expérimenté et accepté ce que je dénigrais, même la pratique de connexion spirituelle à distance avec mes chevaux que je n’ai pas encore revus. J’ai gagné beaucoup en flexibilité tout en affirmant mes valeurs et mes besoins. Je saurai aussi pour quoi me ressourcer dans mes moments de solitude choisie.
Ce processus de changement était en marche, le confinement et le risque représenté par ce virus ont été un accélérateur.
Ce confinement est l’occasion de porter un regard nouveau sur mon entourage, mieux le comprendre et assainir les relations. Chacun exprime sa vraie nature.
Cette assignation à résidence a plutôt apporté à mon entourage professionnel une sorte de prise de conscience de tout ce qu’on peut faire à distance. Pour ma part ça fait longtemps que je sais qu’on peut faire beaucoup de choses “de loin” et j’ai plutôt accompagné ce changement de point de vue chez les autres (une équipe de formateurs, indépendants + bénévoles, pour une formation-action en innovation, dédiée principalement aux demandeurs d’emploi). Ce n’était pas évident d’autant plus que c’est une formation qui est tournée vers l’action, et où le présentiel apparaissait comme indispensable (il l’est pour quelques ateliers où il faut “faire” avec ses mains et à plusieurs, mais on peut faire autrement pour beaucoup d’ateliers).
Au passage j’y ai gagné la découverte de plusieurs outils de visioconf, et également, pour mon autre casquette (hypnothérapeute), l’occasion de tester et valider quelques séances par téléphone ou visio. Et ça, ça ouvre un champ des possibles très vaste, comme un champ de coquelicots ensoleillé qui s’étend au-delà de l’horizon !
Le confinement est juste une étape dans notre vie. Nous l’avons vécu avec sérénité et légèreté car nous savions que nous y ferons face et surtout que nous respecterons les consignes. Ca nous a fait sourire de constater que bon nombre de français n’avait pas pour habitude de se laver les mains, nous ici c’est monnaie courante plusieurs fois par jour!
Nous avons coupé avec les médias car il semblerait que les journalistes savent mieux que les médecins, les politiques ou le corps enseignant comment travailler dans pareil cas, en gros, les moralisateurs, nous les avons laissé de coté encore plus que si nous n’étions pas en confinement.
Nous avons la chance de vivre à la campagne, entourés de champs au bout d’une impasse alors pour les 1 km autour de la maison on invente de nouveaux circuits chaque jour, pour les courses il n’y a pas trop d’affluence hormis le samedi mais comme on ne fais jamais les courses le samedi, ça nous va. Pas de fracture psychologique, même pour notre plus jeune au contraire pour elle c’est une bouffée d’air car elle “n’aime” pas le milieu éducation nationale” ( ce sont ces mots), donc sérénité et connection à ce qu’il y a de vrai pour elle comme pour nous. Il est même probable qu’elle ne retourne pas au collège lorsque ce sera son tour ( 4e).
Nous nous sommes parfaitement adaptés parce que nous avions déjà une vie organisée pour éviter qu’un événement vienne tout parasiter. et nous envisageons de vivre encore plus différemment pour que cette sérénité perdure.
Pour moi ce confinement me permet de lacher prise sur mon activité et faire des pauses fréquentes.
Je me questionne sur comment être la personne que je veux être et de faire des choix dans l’amour. il y a des contraintes que je cherche à prendre avec phylosophie et à jouer avec. Comme les émotions, j’accompagne le tout pour en sortir gagnante.
De mon côté, la pratique intensive du télétravail et des outils de communication numérique. Cela permettra d’améliorer mon bilan carbone par la suite avec une proportion de télétravail que je me refusais à envisager auparavant.
Question intéressante mais pour un casanier comme moi, je suis confiné une bonne partie de l’année. Plus de restaurants, plus de voyages pour voir des amis et plus de salons (donc moins de rentrée d’argent) mais l’avantage c’est que du coup mon portefeuille se porte mieux car un weekend à Paris pour voir des amis, ça revient très cher. Après on hésitait à proposer un rendez vous en ligne pour des contes et meme si pour l’instant le public ne suit pas trop les fidèles nous donnent envie de continuer.
Je passe le plus gros de mon temps chez moi y compris hors temps de confinement. Et je m’y trouve bien. Le confinement me l’a confirmé. J’ai été privée de ma séance de natation quotidienne et je l’ai remplacée par une séance d’une heure de yoga, alors qu’après la piscine je me contentais d’1 quart d’heure-20 miutes. Je vais essayer de maintenir cela même quand la piscine sera à nouveau ouverte. Je devrai simplement me lever un peu plus tôt.
Autre chose: je constate le vrai plaisir qu’éprouvent les amis auxquels je téléphone pour m’intéresser à leur vie et à leur santé. Manifestation d’intérêt pour autrui que je devrai poursuivre après…
J’ai commencé il y a quelque temps à me remettre en question et surtout a remettre ma vie en question. Le confinement m’a permis d’y accorder tout mon temps et de découvrir de nouvelles choses pour me reconstruire. J’ai eu des révélations comme la cuisine saine, le yoga, la méditation, le sport, la pleine conscience, la lecture et des podcasts sur le développement personnel. Un nouveau monde vient de s’ouvrir à moi.
Pour ma part encore trop dans le flou (et dans les affres de la culpabilite) pour répondre à la question.
Je crois que j’attends beaucoup du déconfinement pour faire le point,
tirer les enseignements de cette phase un peu hors du temps et redémarrer ma vie sur des meilleures bases.
Dans les semaines qui viennent, j’ai envie de m’observer en train de reprendre progressivement
mes activités préférées, profiter de chaque instant et en savourant le redémarrage progressif.
J’ai peur de me laisser entrainer trop vite dans le tourbillon de la vie d’avant et que cette période de remise en question n’ait servi a rien. Vigilance…
Pour ma par, je dirais comme Guillaume, que les opinions et expériences enoncées etaient suffisamment diverses pour intégrer ce que je vis , supporte, projette…
mais je dois aussi dire que je lis en décalage, quelques articles par jour, donc je commente après coup!!!
Loïc