Le secret des chanceux
Aujourd’hui je vais te parler d’une expérience psychologique que j’ai eu la chance de lire dans le magazine «Sélection du Reader’s Digest» dans les années 80 :
Les expérimentateurs accueillent dans une salle, des volontaires qui répondent dans un premier temps à une seule question :
Vous considérez-vous comme chanceux / chanceuse ?
On remet ensuite à tout le monde un magazine illustré (dessins et photos), en donnant la même règle du jeu : compter le nombre d’illustrations qui s’y trouvent.
Résultat des courses : plus de 90% des personnes qui s’estimaient chanceuses ont atteint l’objectif en moins d’une minute. Quant aux prétendus malchanceux, ils furent à peine 20% à donner la bonne réponse, la plupart d’entre eux a mis plus de 5 minutes à compter, parfois en s’y prenant à 2 ou 3 fois.
Je précise, car c’est important, que le magazine distribué était exactement le même pour tous, et chacun a compté dans son coin. Il n’y a donc pas eu de stratégie de groupe que les chanceux auraient appliquée, alors que les malchanceux se seraient cantonnés à compter en solo. Tout le monde a fait la même chose au moins jusqu’à la page 2…
Pourquoi certains se sont arrêtés à la page 2 ? Tout simplement parce que celle-ci contenait un encadré relativement visible :
Arrêtez de compter !
Cette revue contient exactement
43 photos et illustrations !
Les chanceux ont donc vu cette indication pour la plupart, alors que les malchanceux sont passés à côté…
On a pu remarquer également quelques sourires complices dans la salle parmi les premiers à avoir réussi. Comme si le fait d’avoir saisi la même opportunité les unissait davantage : une sorte d’ambiance chanceuse, perceptible uniquement par les chanceux… J’ai remarqué cette attitude «communautaire» (une sorte de fierté) dans beaucoup d’environnements positifs que j’ai initiés ou auxquels j’ai participé. D’ailleurs, notre groupe de travail n’est-il pas chanceux de par son choix de prendre sa vie en mains ?
Il est à noter que quelques «malchanceux» ont dit avoir vu l’indication, mais n’ont pas voulu en tenir compte puisque LA REGLE était de compter les images ! Ils ont donc respecté la consigne, alors que les autres ont triché !!! Certains ont quitté les lieux relativement fâchés et aigris, car selon eux, «les gagnants» ne méritaient pas la victoire…
A l’inverse, quelques chanceux ont dit qu’ils SAVAIENT que quelque chose de ce genre se cachait dans l’exercice. Ils ne savaient pas de quoi il s’agissait exactement, mais ils s’attendaient à trouver l’astuce, et ont eu visiblement une bonne intuition.
L’histoire ne se termine pas là, vers le milieu de la revue, un encadré affichait :
Arrêtez de compter !
Dites à l’expérimentateur que vous avez vu cet encadré
et gagnez 250 dollars
Certains chanceux qui n’ont pas vu l’indication de la deuxième page ont eu ainsi leur deuxième chance… Mais ceux qui se sont présentés comme malchanceux étaient trop occupés à compter les images, et trop stressés à l’idée d’être en retard, par rapport à ceux qui ont fini plus vite qu’eux…
—
La chance n’est pas une question de hasard. C’est notre Attitude qui provoque la chance, et qui de fil en aiguille, tisse de belles histoires à raconter à nos enfants et nos petits-enfants.
Aurais-tu une histoire d’Attitude à partager ? Il peut s’agir d’une expérience analogue à celle que je viens de raconter, mais aussi de l’extrait d’un livre que tu as lu, de l’histoire d’un proche, ou mieux : de ton vécu.
Tiens, je vais te raconter une truc de chanceux :
Je suis en train de bosser sur un article. Il est presque terminé, puisque je suis passé de 6 à 4 pages. Mais comme je sais qu’un article long réduit considérablement la CHANCE de lecture, j’ai donc décidé de tronquer encore certaines parties et d’en résumer d’autres. C’est beaucoup de boulot !
Ceci dit, comme on dit dans le langage courant, «j’ai la chance» d’avoir un stock de plus de 600 articles dans lesquels je peux piocher en cas de retard… Ce qui m’a permis de t’envoyer cet article aujourd’hui.
Or lorsque je dis que «j’ai la chance» d’avoir un stock d’articles, c’est un véritable abus de langage, car ces articles, je les ai écrits ! Ca fait 12 ans que j’écris ce genre d’articles cherchant un peu partout des concepts qui peuvent aider mes lecteurs à adopter de belles attitudes.
Du coup, toi, tu as la chance de le lire aujourd’hui grâce à mon retard. Quant à ceux qui l’ont déjà lu, je pense qu’ils savourent volontiers cette deuxième chance…
Voilà, c’est ça le secret de la Chance !
Je te souhaite un week-end chanceux, et A++
Stéphane
Belle synchronicité de cette newsletter aujourd’hui.
Non seulement j’ai de la chance mais en plus j’ai la chance d’avoir un fils chanceux !
En sortant d’un rendez-vous d’ophtalmo, nous sommes allés à la pharmacie après un détour pour le supermarché où nous avons trouvé des magazines pour lui et son petit frère car au premier passage il y avait une longue file d’attente devant la pharmacie.
Je lui dis que nous avons eu de la chance d’arriver au moment où la pharmacie était vide. Et il me répond, oui moi aussi j’ai de la chance, j’ai eu une carte Pokemon super rare dans mon magazine.
Je suis fière de lui, et aussi un peu de moi de lui transmettre cette attitude chanceuse.
Et quel bonheur d’avoir retrouvé le plaisir de lui offrir quelque chose qui lui fait plaisir par ce détour pour éviter l’attente. Double chance !
Merci de me donner l’opportunité de fixer ce moment par un écrit.
Est-ce de la chance ?
Voilà mon “histoire”. J’ai 59 ans. Il y a 4 ans, j’ai terminé une formation dans un secteur très différent de mon métier initial et depuis je n’ai eu que 2 CDD (un de 12 mois et un de 8 mois), le dernier s’est terminé fin août 2018. Je suis donc un peu un “vieux” débutant et je commençais à me décourager dans mes recherches d’emploi et à penser que je cumulais trop de handicaps. Quand le confinement est arrivé et les prévisions de récession économique avec, j’étais par contre dans une bonne dynamique printanière et j’ai décidé de ne pas baisser les bras et de ne pas écouter cette difficulté supplémentaire. J’ai répondu à plus d’annonces en 1 mois que dans les 9 mois précédents. Dans les 15 derniers jours, j’ai passé 3 entretiens pour 3 postes différents (je n’en avait pas passé depuis juin dernier) et j’ai débuté cette semaine un CDI. Je suis très content de ce poste et je m’y sens bien. C’est un nouveau départ professionnel.
J’ai pourtant envoyé à peu près les mêmes CV et les mêmes lettres de motivation qu’avant, mais au fond de moi, ce n’était pas du tout la même énergie ni la même foi…
Quel plaisir de lire ça, MIchel !!!
La chance se provoque , je suis une grande partisane d’être préparée, j’ai toujours des plans B, C, D etc… dans ma besace. Cela suscite souvent des moqueries de la part de mes amis car ils ne comprennent pas mon anticipation mais ça n’est jamais perdu.
Par contre là où je m’estime chanceuse, plutôt dans le sens Destin, c’est avec mes amis, ma famille, mon mari… Une rencontre tiens à peu de chose (même si la construction de la relation demande du travail, des efforts).
J’avais déjà lu cette histoire et elle me parle beaucoup.
Dans le passé, j’ai découvert puis toujours considéré que j’avais de la chance, mais qu’elle ne tombait pas du ciel. Combien de train/bus j’ai attrapé au dernier moment (en courant a fond le dernier kilomètre), quelle chance j’ai eu dans mes études, moi qui n’était pris à rien après le bac pour finalement avoir un master dans une université parisienne. Quelle chance, quand j’ai livré à 14 ans des croissants pour gagner de l’argent ce poche, et que j’ai continuer à faire cela dans mon quartier jusqu’à mes 20 ans. Chance aussi, dans quand j’étais au RSA depuis 8 mois, de recevoir le même jour, à la même heure, 3 offres d’emploi… La liste est longue !
Je voudrais partager aussi que malgré tout, je me sens moins “connecté” à cette chance depuis quelques temps, surtout dans le domaine professionnel (je lance une entreprise, mais j’ai assez peur, car la dernière entreprise que j’ai lancé m’a conduit au burn out). Je pense que cette peur, cette angoisse de très forte de ne pas réussir, de ne pas être légitime, me coupe de “ma chance” dans ce domaine en particulier.
Je pense que c’est une question de connexion à soit-même, et je travaille dessus. Mais je suis preneur de vos retours et de vos conseils 🙂
Bonjour Jean Baptiste,
Si je peut me permettre, il y a un grand principe en psychologie il est très criant et ressort très clairement de votre écrit 😉
Vous avez eu ce que vous considérez comme un échec puisque votre dernière tentative s’est soldé semble t’il par un échec à votre ressenti. ..
Vous avez choisis de recommencer et c’est bien donc respect et félicitations à vous. Vous connaissez sûrement le fait que regarder un arbre en roulant risque de vous amener à lui rentrer dedans plutôt que de passer à côté… C’est pour cela qu’on recommande de regarder loin devant soit là où on va plutôt que là où on ne veut pas aller 🙂
MAIS même si vous en avez conscience et que vous voyez la ou je veut en venir (j’espère), il y as ce qu’on appelle les “sentiments elastiques” qui vous rappellent consciemment et/ou inconsciemment qu’il y as possibilité d’échec et donc vous regardez consciemment ou inconsciemment tout ce qui est succeptible de vous faire échouer…. D’où une inquiétude de fond car lorsqu’on se brûle on as peur de se rebruler et notre peau se rappelle très bien de cette sensation…
Si mon interprétation assez large vous semble pertinente je ne peut que vous recommander d’essayer de changer de prisme… Et si votre burn out ne vous de servais pas mais au contraire vous as donné la capacité de faire mieux autrement ?
Et si chaques soir vous notez dans votre tête ou sur un papier 3 choses positive allant dans le sens de la réussite de l’entreprise effectues ou constaté dans la journée avec parfois l’objectif immédiat et d’autres fois celui de la pérennité ?
Un burn out peut être une excellente leçon de vie plutôt qu’une éventuelle cause d’échec 😉
Et pour finir… LA question : Comment sa va se passer lorsque vous aurez réussis ? 🙂
Voilà voilà, en espérant vous avoir apporté un peu de confort via la réflexion pour votre réussite professionnelle 😉
Bonjour,
Un exemple vécu qui m’as beaucoup marqué…
Quand j’étais jeune j’étais censé mourir et je me souviens d’un médecin lorsque je suis sortie de 7 mois d’hospitalisation, il as dit à ma grand mère “elle a eu de la chance”, on s’est regarder toute les 2 avec conivance et on a éclater de rire parce que la chance comme elle me disait on l’avait provoqué en prenant un traitement proposé par un naturopathe en parallèle des traitements sa as étais un combat de le faire accepter par le milieu hospitalier pas une chance sur le moment… Cette fameuse pièce appelé ma “bulle” dans laquelle j’etait obligé de rester H24 on en faisait des exercices de visualisation positive H24 toute les 2 pour la supporter, c’était mon combat et le sien, tout comme supporter la douleur etc etc… Bref on as bien ri.
Réaction inverse… Vers mes 11 ans les spécialistes m’ont certifié qu’à 18 ans je serait handicapé et je ne pourrait plus du tout marcher… Le lendemain je me mettait au sport intensif ++ alors que j’en faisait déjà trop selon eux… Toute mon adolescence j’ai surcompenser, courru une demie heure tout les matins, minimum une heure de natation sportive par jours après l’école, je me déplacer toujours en roller ou vélo, hand, badminton, tennis en rollerr, tout y passait tout le temps à tel point que mes amis devait bouger aussi s’ils voulaient passer du temps avec moi ah ah. J’étais même affectueusement définie par sa dans ma ville, Je me suis vraiment battue contre le fatalisme des medecins, contre ma maladie, pour réussir, et parce que cette surenchère physique m’amenais à me dépasser et me permettais de dormir tout en renforçant mon Corps que tout le monde considérais comme “fragile”… En sport je blasais tout le monde parce que bien évidement j’avais selon tous “la chance” de réussir facillement…. Cqfd.
A 18 ans j’avais pris rdv avec le spécialiste le plus certain et négatif qui avait persister qu’à 18 ans je ne marcherais plus et je suis entrée dans sont cabinet avec fierté en faisant quelques acrobaties ah ah, je l’ai regarder avec provocation et je lui est dit “voilà j’ai 18 ans, il y a 5 ans, 4 ans et après vous avez persisté encore et encore lorsque vous aviez programmé la mort de ma mobilité mais je suis la bien debout devant vous”….
Inutile de nier la grande fiertée qui m’avait envahie à ce moment là,… Et là debout face à moi il s’est exclamé bien fort et sincère “waaaoooouuuu la CHANCE ! “ pour lui un miracle médical venais de se produire ………… Moi j’ai eu un réflexe naturel… il as pris une claque magistrale puis j’ai dit calmement “Survivre jusqu’à votre âge en étant si con ainsi que le fait que ma main soit arrivé sur votre joue à la place de mon genou où vous savez, la voilà la vrai chance monsieur ! “ et je suis partie.
Depuis ce jours là je me dit que la vrai chance dans sa définition stricte n’existe pas au quotidien car il y as la référence inhérente au hasard et notre définition aujourd’hui de la chance elle se provoque elle n’as rien d’hasardeuse.
Au jour d’aujourd’hui je ne sent plus mes doigts depuis 3 ans et j’ai des douleurs aux articulations qui sont particulièrement violentes mais je dessine un peu, je couds un peu, je fait le maximum de choses dans les limites de mes capacites, c’est des heures et des heures et des heures et des heures de travail pour préserver un minimum de capacités… et même des gens qui me connaissent bien sous prétexte que j’y arrive me font parfois l’immense irrespect de me sortir naturellement une certaine forme de chance dans nos discussions……
Enfin voilà je te rejoint à 100% je pourrais te donner pleins d’autres exemples sur le sujet du vécu personnel de la chance mais en fait bien souvent je vie ce mot comme une forme d’injustice qui me révolte….
La vrai chance dans son sens strict sa pourrait être la fois où on as eu de gros prblm financier il nous manquait 700 euros pour le loyer à payer le lendemain matin… Et là comme par hasard mon compagnon aperçoit par terre au milieu d’une rue vide une enveloppe vierge avec dedans 700 euros en espèces… Aucuns noms, rien d’autres…. Mais même la je trouve à y redire car à mon avis celui qui l’as perdu n’as pas eu d’effets positifs comme nous et en plus de sa “comme par hasard” mon compagnon venait de ramener un collègue chez lui et donc emprunter cette route pour la première fois…. Drôle de synchronicite à cet instant T je pense surtout qu’il a un ange gardien au dessus de la tête mais c’est encore un autre sujet….
Et si tous les jours, des anges-gardiens déposaient sur notre chemin tout ce dont nous avons besoin… Il en fait de la chance pour y croire, et aussi, même lorsqu’on y croit, de se pencher pour ramasser le cadeau… Et une chance de plus pour se dire qu’il est bien à nous et non à quelqu’un d’autre…
Ca en fait des chances.
Même si ma tête est déjà partie dans bcp de choses à dire mon cœur valide à 100 000%….
bonjour Stephane,
La chance vous sautez dessus ou vous laissez la place !
En lisant l’article, je pense que j’aurai commencé à compter, puis arrivée à la page 2, j’aurai continué à feuilleter en attendant que la séance soit terminée<;
La chance c'est de rencontrer (moi qui suis d'un caractère réservé) une AMIE, parfaite inconnue la veille, qui devient votre double double, votre Âme Soeur
La chance c'est de s'arrêter au pied d'un arbre, parce que vous le trouvez majestueux, et de croiser une personne qui vous offre un cours magistral sur le pouvoir des arbres
La chance c'est de se voir offrir en cadeau de Noel 1 mois de coaching, par sa nièce, et de se dire "pourquoi pas"
C'est d'avoir les bonnes personnes, au bon moment, près de soi
Bon week end au groupe
Je précise que la chance lorsque tu t’arrêtes au pied d’un arbre et que tu croises une personne qui te fait un cours magistral sur le pouvoir des arbres, c’est d’écouter le cours… Et c’est valable pour tout le reste : savoir dire OUI à la chance, c’est une Chance.
Bonjour !
La chance parfois on ne l’a voit pas parce que nous sommes absorbés ailleurs !
Un excellent coach m’a proposé l’an dernier de participer à un programme et j’ai déclinée car j’étais “occupée”.
Cette surcharge était dûe à un chemin emprunté où j’ai perdu du temps, de l’énergie et de l’argent… Un spirale sans pouvoir arriver en à voir la fin !
Comment pouvais je dire “non”, où j’étais en confiance alors que je m’obstinais à chercher à trouver la confiance dans un cadre où tout était insécure, la seule “satisfaction” éprouvée était “ma petite chérie tu vois c’est pas sain pour toi !”. A vouloir être trop gentille on attire à soi pire que mieux et c’est usant !
Et ce manque de congruence m’était inconfortable mais m’a permise de dire non, respecter mes valeurs, et me recentrer sur mes importants !
Il m’a fallu un certain temps de digestion pour retrouver la paix, car si même une expérience est leçon, faut il arriver à se pardonner de s’être oubliée autant par naïveté !
Des passages d’anges de ce coach sont apparus dans ce temps d’entre deux, toujours au bon moment ! Des opportunités, des chances…
Et je suis ravie d’avoir eu la chance d’accéder fin d’année dernière à un grand programme de ce même Coach, merci Stéphane !
Merci de ta patience, de ta bienveillance, de ton professionnalisme… Et de ta présence involontaire de ta part mais choisi par ma conscience dans mon conseil des sages !
J’ai une chance extraordinaire d’avoir des camarades, des partenaires de route vers l’épanouissement personnel et collectif, bienveillants, authentiques, responsables dans ce groupe.
Merci à tous d’Être des vecteurs de Chance !
Merci à toi Edwige de savoir saisir ta chance lorsqu’elle passe. Parce que la chance est faite pour ça.
Philippe Gabillet dit que pour avoir de la chance, il faut aussi chercher à être la chance de quelqu’un.
J’en ai de la chance !
Merci Stéphane !
Je n’avais jamais pensé à devenir la chance de quelqu’un ! Je vais réfléchir à ça ! Ne pas me contenter d’être bienveillante !
Tu es un mon trèfle à 4 feuilles !
Merci infiniment !
Comme j’étais très distraite dans ma jeunesse, j’ai perdu un nombre incroyable de fois, sac avec papiers et portefeuille ou mon portable et je les ai très souvent retrouvés. Par contre j’ai la croyance de ne pas gagner au jeu d’argent et je gagne très très rarement en jouant parfois.
Quelle chance j’ai eu de m’inscrire a cette formation! J’ai l’occasion d’apprendre plein de choses et de me developper en tant que personne.
J’ai déjà entendu certaines personnes dire que j’avais de la chance d’etre ce que je suis!!!!!!!!!!!!!
Ayant déjà maintes fois raconté ma vie, et ma façon de voir la vie comme une immense chance. je vais faire l’inverse !
Cela me fait pensé à ce que je vois sur le mur FB de deux de mes contacts, qui sont amies aussi.
“Vie de merde !”
“poissarde je suis, poissarde je reste”
“Et allé ça continue, quand la chance ne veut pas”
Et ce genre de publication, c’est une à deux fois, voir bien plus par semaine. Et ça fonctionne à merveille.
Panne de voiture, maladie, rupture sentimentale, etc etc …
Mais ces personnes sont elles vraiment des aimants a catastrophes, ou leur façon de voir la vie est juste biaisé ?
Et bien, je suis certaine, qu’elles ont plein de moments de bonheur dans leur vie, mais elles ne les voient pas, elles se concentrent uniquement sur le drame et le malheur.
En plus quand l’une publie sur son mur, l’autre qui veut sa part de malheur aussi, surenchéri, et ça va très loin :
Même l’enterrement de l’oncle, du voisin, de son chien, est une catastrophe national, un pneu crevé, c’est le drame, mal à la tète le matin, ça y est le cancer du cerveau est en marche !
le moindre petit truc de la vie quotidienne, qui n’est un long fleuve tranquille pour personne, et c’est la catastrophe.
des fois, j’ai envie de dire :
*t’as mal à la tête, mais prend un do-li-prane, le temps que tu t’épanches sur FB ton mal de tête aurait déjà disparu.
*Ton oncle est mort ? ok, c’est quand la dernière fois que tu lui a rendu visite ?, ah en janvier 20012, ok, et il avait quel age, ah 99 ans, ah ok, mais c’est peut être pas un dame alors !!!!!!
*un connard t’es rentré dedans dans un rond point, ok, t’as pas une assurance ? si mais l’assurance marche pas, ok ? tu paies le minimum, ah ok !!!!!
*Pire t’es en assurance résilié !!!! ok bah oui tu déclares trop de sinistres …. ah bah oui, y a eu une coupure de courant et la semaine dernière ton congélo s’est éteint, bah oui et tu t’es fait rembourser de la bouffe, que t’as passé 3 jours à cuisiner et à mettre en bocaux !
Parfois, j’ai envie de leur dire mais on échange de vie si vous voulez !
J’ai ma part de soucis tous les matins a gérer, mais au delà des soucis, la vie est là, le soleil brille, mon mari est là à mes cotés, mes enfants sont en pleine forme, ma petite fille est magnifique, ma mère a survécu a un cancer stade 4,
j’ai souscrit une protection juridique qui va résoudre mon souci de voiture qui est chez le garagiste depuis le mois de février !
Et puis quand vient le soir, que j’ai survécu a cette énième semaine contrainte par mon employeur à faire un travail qui n’est pas le mien, que dans mon entourage personne n’a choppé cette foutu maladie, du coup le verre à moitié vide, je le sirote avec mon mari 🙂
Bonjour Stephnany,
Juste envie de te dire ouiiiiiiii c’est trop sa !!! Je suis sur le groupe “folie entre fille”, une copine m’as gentiement invité dessus… Au début j’ai complètement halluciné c’est un plaidoyer du malheur et des prblm de la vie courante à n’en plus finir… Avec parfois un niveau ridiculement bas c’est juste inimaginable ah ah. Quand j’ai vu sa je me suis dit que je n’allais pas y rester et 1 ou 2 ans plus tard à peu près j’y suis toujours… En fait une fois de temps en temps je vais “lire” les différentes publications dessus et je le vis comme une expérience sociologique à part entière c’est une véritable expérience sur le pathétique et l’évolution des mentalités en général et de l’evolution des mentalités de chaques personnes qui publie régulièrement. Un jeu un peu bête de ma part mais sa m’amuse ah ah.
Quand à ceux qui se plaignent H24 sur fb qui sont de réelles connaissances au début j’avais la patience d’essayer de leurs proposer des solutions mais ceux qui en cherchent vraiment sont très rare ils sont vraiment la pour se faire plaindre donc j’ai arrêté. Mais si tu savais à quel point moi aussi j’ai envie de leur crier à quel points ils peuvent être ridicules à pleurer quand ils se sont cassé un ongle….
Tout ma vie est une chance… Les opportunités que j’ai saisies ont toujours ressemblé à des “hello” venant de nulle part, comme un clin d’oeil du destin qui me rappelait à chaque fois que la vie est un jeu et pas une galère.
Ce rappel était nécessaire. Car comme une somnambule, j’ai aussi entretemps, très souvent, pensé que “toute ma vie est une galère”. En regardant les crises, les mauvaises nouvelles, les pertes, mon “Calimero”, victime du destin, éclipsait ce sentiment d’être chanceuse et d’avoir une “belle” vie. Tout se mettait à partir en vrille. Malchance? En fait, non. C’était juste mon regard qui changeait, c’est-à-dire les conclusions (hâtives) que je tirais sur les évènements.
Pourquoi “hâtives”?
Je ne résiste pas à citer ici en réponse cette histoire que sans doute vous connaissez tous :
“Un pauvre paysan chinois travaillait dur, aidé dans les travaux des champs par son fils. Rassemblant toutes ses économies, il partit au marché acheter un cheval pour soulager leur labeur. C’est une superbe bête qui tire la charrette pour rentrer les récoltes, rapporter le bois, et bien d’autres taches encore. Ce qui satisfait les deux hommes.
Son voisin voyant cela se montra jaloux, et proposa au pauvre paysan d’acheter son cheval.
Le paysan répondit : ” Ce cheval est beaucoup plus qu’un animal pour moi, c’est un ami, je ne veux pas le vendre “.
Un jour, le cheval sauta au-dessus de la clôture et disparut.
Le voisin passant devant l’écurie vide dit au fermier : ” C’était prévisible qu’on la volerait cette bête ! Pourquoi ne me l’avez-vous pas vendue ? Vous n’avez pas de chance ! “.
Le paysan se montra plus circonspect : ” N’exagérons rien dit-il. Le cheval ne se trouve plus dans l’écurie, c’est un fait ! Tout le reste n’est qu’une question d’appréciation de votre part. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ? Nous ne connaissons qu’un fragment de l’histoire. Qui sait ce qu’il adviendra ? “.
Le voisin se moquait du vieil homme. Il le considérait depuis longtemps comme un simple d’esprit. Le fermier n’est pas assez riche pour s’acheter un autre cheval, et continue de travailler dur avec son fils. Quinze jours plus tard, le cheval revint. Il n’avait pas été volé ; il s’était tout simplement mis au vert, et ramenait une douzaine de chevaux sauvages de son escapade.
Le voisin du fermier vint lui rendre visite : ” Vous aviez raison, ce n’était pas un vol. Vous avez de la chance ! ”
” Je n’irais pas jusque-là ” dit le paysan. “Je me contenterais de dire que mon cheval est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ? Ce n’est qu’un épisode “.
Le paysan demande à son fils de dresser les étalons sauvages, ce qu’il entreprit. Au cours d’une séance de dressage, un des chevaux jeta son cavalier à terre et le piétina, lui cassant une jambe.
Le voisin vint une fois de plus donner son avis : ” Pauvre ami, vous n’avez pas de chance, voici que ton fils unique est estropié. Qui donc vous aidera pour les travaux de la ferme ? Vous êtes vraiment à plaindre.”
” Voyons, ” rétorqua le paysan, ” n’allez pas si vite. Mon fils a perdu l’usage de sa jambe, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? Nul ne peut prédire l’avenir “.
Quelque temps plus tard, la guerre éclata. Tous les jeunes hommes du village furent enrôlés dans l’armée, sauf l’invalide.
« Vieil homme, ” se lamenta le voisin, vous aviez raison ; ” votre fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de vous, tandis que nos fils vont se faire tuer ”
” Je vous en prie ” répondit le paysan, ” ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l’armée, le mien reste à la maison, c’est tout ce que nous puissions dire. Est-ce un bien ou un mal ? Qui peut le dire ? “.
Et pour revenir à mon présent, simplement et concrètement : Suivre ce programme est MA CHANCE : depuis longtemps, j’ai suivi des cours, des maîtres, des gourous, des “enseignements” en tous genres. Toujours à la recherche de la “Vérité”.
Il aura fallu plus de 30 ans et un long chemin pour que je découvre, après quelques mois d’inscription “Aller-Vers”, que la Vérité n’est pas en dehors de moi, que ce n’est pas la somme de ce que tous les autres pensent, et que si ma vie a un Sens, une direction, j’ai la liberté de l’écrire et de l’accomplir, et non l’obligation de m’y conformer…
…Je me réveille donc il y a 3 jours avec la certitude qu’Auto-Coaching c’est bien l’outil qu’il me faut pour améliorer CONCRETEMENT ma vie, potentiellement sans limite. Ce n’est pas un enseignement de plus.
En prime pas de gourou. Pas de dépendance. Pas de dogme.
Révélation qui me procure une sorte d’extase indescriptible depuis 3 jours…
Me suis-je éloignée du sujet de la Chance?
Non.
Ce programme semblait trop simple, trop terre-à-terre.
Et mon Calimero préfère d’habitude les théories fumeuses, les grandes envolées lyrico-spirituelles, car elles lui permettent de rêver de grandeur tout en continuant à se prouver qu’il est une victime et que rien ne change. Que les “autres” lui volent sa vie et qu’il n’a pas la liberté de choisir.
J’ai donc décidé que ce programme pourrait être mon “hello”, un clin d’oeil qui me ramène le sourire et me tient à l’écart de mon attitude de Victime Résignée à son Destin Funeste (sic).
Un petit réflexe en plus pour commencer ma journée :
Je commence par faire le ménage intérieur, me vider la tête, le coeur et les tripes de ce que “les autres” pensent, ce qu’ils attendent de moi, ce qui va les satisfaire, me faire apprécier etc.
A chaque fois que je me demande ce qu’il “faut” faire, ce que je “devrais” penser, je reprends mon balai et je vide à nouveau… puis je me demande simplement, si j’avais la CHANCE d’être totalement libre, ce que moi j’aurais envie de faire, ce que j’en penserais?
Que dire? …à part MERCI !