Mieux vaut remercier que s’excuser
Mira s’était inscrite à la troisième session-coaching du club (celui d’Annette), mais elle a complètement zappé le jour et l’heure. Consciente de ce que son absence impliquait, elle m’a envoyé des excuses. Or comme je l’ai écrit il y a quelques mois :
Mieux vaut remercier que s’excuser.
Et la transformation est toujours possible :
- Je vous prie de m’excuser pour mon retard à Merci de m’avoir attendu
- Désolé d’avoir posé tant de questions à Merci de m’avoir éclairé sur ce sujet
- Je suis confus de vous avoir fait travailler si tard à Merci pour votre dévouement
- Pardon d’avoir été aussi long à Merci de m’avoir écouté jusqu’au bout
- etc.
Si l’excuse est si «naturelle», ce n’est pas parce qu’elle est innée. C’est un long processus d’apprentissage, et beaucoup de parents l’associent à la politesse, voire au respect. A l’école, c’est même une règle absolue. A tel point qu’on nous propose des formulaires d’excuses pré-remplis à compléter :
Cette année, dans le carnet de liaison de mes enfants, même le mot «excuse» a disparu… Il n’y a donc ni Merci ni Pardon ! Comme je ne suis pas là pour critiquer l’Education Nationale, je ne dirai rien de plus…
Mais revenons à Mira : comme elle a été à l’école, elle s’est longuement confondue en excuses. Ça méritait un coaching de transformation.
Transformation
Après avoir longuement échangé avec elle, notamment en ce qui concerne le lien entre son acte manqué et l’Estime de Soi, j’ai conclu par cette proposition pratique :
Dorénavant, lorsque Mira s’inscrira à un évènement, je lui enverrai des rappels ! Oui, tu as bien lu (et tu l’as même entendu si tu me lis en entendant ma voix), j’ai proposé de lâcher l’un des grands principes du Club en envoyant 3 rappels avant le jour J !
Il est possible qu’en lisant ces mots, tu te dises «Oh non… Mais perso ça me convenait parfaitement… Cette notion d’Engagement suivie d’une mise en pratique de Gestion du Temps me procurait un agréable sentiment d’Autonomie…». Rassure-toi, je ne vais pas t’enlever ce Pouvoir ! Je vois bien que la plupart des personnes inscrites n’ont aucune difficulté à se présenter le jour J.
Je n’ai fait cette proposition qu’à Mira. L’idée n’est pas de généraliser son problème, mais de l’accompagner vers l’Autonomie. J’ai comparé ce principe aux roues latérales qu’on place sur les vélos des enfants, afin qu’ils apprennent à pédaler, tourner, freiner, etc. Une fois tous ces gestes maîtrisés, il ne reste plus qu’une chose sur laquelle ils doivent se concentrer : l’équilibre ! C’est un sacré morceau, mais comme la charge mentale est libérée de tout le reste, ces stabilisateurs sont d’excellents outils pour Aller Vers. Dès que l’enfant se sent prêt, on dévisse ces roues.
C’est donc ainsi que j’ai présenté les choses à Mira : dès qu’elle se sentira en équilibre et qu’elle saura protéger nos rendez-vous de tout risque de zappage, j’enlèverai les roues stabilisatrices, et elle aura acquis un nouveau Pouvoir, en deux temps.
Et tu sais quoi ?
Mira m’a dit MERCI !
Elle a même fait mieux lorsque je lui ai envoyé ses premiers rappels (pour le coaching de Véronique) : elle m’a envoyé un message illustré d’un vélo d’enfant équipé de stabilisateurs… Le message est passé !
La transformation qui consiste à remercier plutôt qu’à s’excuser est une première étape. Elle demande un temps d’adaptation, et un jour ça devient naturel. Mais ça ne s’arrête pas là. Si tu veux aller plus loin, tu peux te lancer le défi de transformer les excuses qu’on t’adresse en remercîments. En particulier lorsque ces personnes ont du mérite. En ce qui concerne Mira, j’en avais la certitude.
Et toi dans tout ça ?
C’est bien joli cette petite histoire, mais comme tu le sais, lorsque je publie ce genre d’article, ce n’est pas pour raconter ma vie, et encore moins celle de Mira. Je le fais parce que je pense que ça pourrait t’être utile, si tu t’appropries une partie de l’histoire.
Dans le cas d’une anecdote ou d’un témoignage, l’appropriation consiste à s’identifier à l’un des personnages. Par exemple, si tu es Responsable d’une équipe, tu as forcément fixé des règles (ne serait-ce que pour éviter que la Liberté des uns n’empiète sur celle des autres). Tu peux donc t’identifier à moi lorsqu’une personne ne parvient pas à respecter le cadre fixé. Cet article t’invite à lâcher quelques principes, afin de l’aider à Aller Vers. L’idée n’est pas de renoncer à ce qui te tient à cœur et d’inviter tout le monde au relâchement, mais plutôt de créer une passerelle pour aider la ou les personnes en difficulté. Tu peux le faire discrètement (ce sera entre toi et la personne en difficulté), mais tu peux aussi, avec son accord, faire en sorte que tout le monde sache que les exceptions existent.
Voilà qui nous amène vers l’autre appropriation possible : tu pourrais t’identifier à Mira !
Comme je le précise souvent, l’appropriation ne consiste pas à faire un copier-coller de la situation contée, car cette pratique pourrait se conclure par une phrase du type :
- Bof ! Je n’ai pas ce problème… Lorsque je dis OUI à un rendez-vous, je m’y présente. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Donc c’est toujours sympa de savoir que ce genre d’oublis existe, mais perso, ça me dépasse…
Analogue, mais pas identique
Ton travail consiste à trouver une situation analogue mais pas identique. C’est souvent possible de trouver un rapprochement avec ta vie de tous les jours, mais si tu veux rester dans le cadre du club, voici une application possible :
Tu es d’accord avec le fait que pour participer à une activité du Club, tu dois traverser 7 étapes :
- T’impliquer dans le Club en plaçant les courriers reçus dans tes priorités de lecture
- T’automotiver sans attendre des promesses marketing pour te convaincre
- Savoir dire NON si tu ne peux pas venir à un évènement (plutôt que de rester dans le silence).
- Savoir dire OUI si tu peux participer à l’évènement, en t’engager intérieurement.
- Protéger le moment du rendez-vous, comme tu le fais pour toute chose importante à laquelle tu as dit OUI
- Participer à l’évènement
- Payer ce que tu veux.
La difficulté de Mira se situe au 5ème niveau. Rien d’autre ne manque ! A chaque fois qu’elle réussit à être présente, elle participe (en posant des questions), et elle paie ce qu’elle veut. Ce n’est donc pas un mur qu’elle a rencontré, mais un petit obstacle qui se situe à 2 pas de la victoire.
Pour te donner un ordre d’idée, 1 membre sur 3 bloque à l’étape numéro 1 !
Ce taux est le même à l’étape numéro 3 : même à la veille d’un évènement, j’ai 30% de «Ni OUI ni NON»…
Quant au Pay What You Want, je ne me suis pas encore aventuré à relancer sur ce propos, mais là encore, le taux de personnes qui n’y pensent pas (ou qui n’ont pas compris le principe) est très inquiétant.
Alors ? A présent que tu as compris que le cas de Mira me sert de métaphore pour t’aider à franchir l’une des 7 étapes qui mènent vers l’activité centrale du Club, pourrais-tu me dire à quel moment ça coince pour toi ?
Merci d’avance pour ta réponse, et attends-toi à ce que chaque problème ait une solution.
A++
Stéphane
Merci pour cet apprentissage, ça va me changer le quotidien.
Gratitude
Avec Plaisir,
En plus, toi, tu fais tout bien jusqu’au point 7 !
(sauf pour la dernière session, mais elle est récente).
Bonjour tous,
Pour moi, c’est le point n° 3 qui risque achopper, car j’ai difficile à dire non aux choses qui me sont prometteuses (et que mon emploi du temps aurait difficile à intégrer – surtout pour honorer tous les autres points sur mes autres engagements), j’ai peur de décevoir la personne en face qui espère, s’attend à …, voudrait que je l’accompagne, … (enfin, c’est ce que j’imagine). Il doit y avoir un gros “Sois parfaite” qui traîne de ce côté là et puis sûrement aussi une part d’orgueil qui me pousse à en faire plus que je ne pourrais.
dans le cas de figure du Club, je ne vais pas dire “Merci d’avoir pensé à moi” puisque c’est le principe du Club et si je dis “Ce sera pour la prochaine fois”, c’est presque dans l’excuse.
Intéressant de constater qu’il t’est difficile de dire NON même en un clic… En réalité, ce qui est difficile, c’est de trouver l’excuse et de la formuler. Ton commentaire démontre à quel point l’habitude s’installe, car pour ma part, je n’ai pas besoin de savoir pourquoi. Je me dis simplement que la date ne convient pas ou que tu n’as pas envie de venir et ça me convient.
La raison que tu évoques (la peur de décevoir, parce qu’il y a une attente) fait partie du top 3 des raisons pour lesquelles on ne peut pas dire NON (le driver est plutôt «Fais Plaisir !», ça mériterait un article complet). Mais en ce qui concerne le club, dis-toi que ce qui est décevant pour moi, c’est de ne pas avoir de réponse de ta part (ni OUI, ni NON). Mon attente, c’est simplement une répons, car l’ensemble des réponses me permet de prendre une décision. Par exemple, si tout le onde répond et je n’ai pas 12 OUI, je peux décider d’annuler la session, ou si j’ai envie, d’aller à la pêche de nouveaux membres. Tant que tu ne dis pas NON clairement, tu restes prioritaire et je ne peux pas passer à l’action.
Vu le pourcentage de personnes qui ne sait pas dire non, je relance pour rappeler la règle. Mais le résultat n’es pas probant, donc il est fort possible que ma solution consiste à écrire une série d’articles et à tourner une série de vidéos sur le «Savoir dire NON» afin d’éveiller les consciences sur tout ce que ça peut apporter (que ce soit dans le cadre du Club ou dans toute autre circonstance).
Si ! Tu peux le dire ! C’est comme lorsque je dis à ma femme que je l’aime. Elle le sait, mais ça fait plaisir. C’est comme les trains qui partent à l’heure. C’est normal, mais ça rend bien service, et ce n’est pas toujours évident, vu le nombre de trains qui circulent.
Ce n’est pas ma perception. Je le sens davantage comme un rappel de ton engagement dans le club. Lorsque tu évoques une prochaine fois, ça veut dire que tu veux continuer à faire partie du Club et à recevoir les invitations.
Alors Stéphane, à moi de te dire un grand merci pour cet article. Ta liste est lumineuse pour moi et éclaire particulièrement l’étape avec laquelle j’ai du mal : la 3. Lorsque j’ai envie de faire quelque chose mais que je sais que je vais avoir du mal – pour tout un tas de raisons qui peuvent être différentes – j’ai beaucoup de mal à dire non. Le renoncement fait partie de cette difficulté, mais aussi la peur de décevoir l’autre – en l’occurrence toi Stéphane – si je ne participe pas.
Cette difficulté à dire non m’a déjà causé de problèmes dans le passé. En effet, plutôt que de dire non, il m’est arrivé de ne pas répondre à une invitation et là, une spirale infernale peut s’enclencher. Je ne donne pas signe de vie, l’autre pense que soit que je m’en fiche soit que je fais la tête, etc… et avec le temps je n’ose plus rappeler. Bref, sauf si l’autre personne n’est pas dans cette dynamique et appelle, ça peut être une catastrophe.
Donc merci pour cet éclairage qui va m’aider à travailler sur ce sujet.
Ton commentaire m’étonne, car je croyais que tu étais fâchée…
Blague à part, je t’invite à lire (ou relire ce que j’ai écrit à Véronique. C’est un problème qui est courant, et que je connais bien.
D’ailleurs, je me demande dans quelle mesure, je n’aurais pas fait exprès de le caser dans le process.
On est coach ou one ne l’est pas…
Bonjour Stéphane
Ouf merci je ne comprends rien à pay Whats… lorsque je clique sur le lien il m est demandé ma CB malgré l avoir
J avoue que je me sens dépassée euphémisme pour ne pas dire idiote devant ce système
Ça me paraît une montagne
Alors comme je ne veux pas te déranger pour une broutille que je peux probablement résoudre seule, je patauge, j hésite et je m enfonce
Laissant de côté ce problème pour moi
Donc si tu peux m expliquer comment procéder parce que je suis bloquée
C est idiot je sais !
Bonne journée
Michèle
Bonjour Michèle,
Le 18 juillet à 12h30, j’ai envoyé un message explicatif concernant le problème que tu évoques. Ce message s’intitule «3 choses importantes». C’est la troisième qui te concerne.
Si tu n’as pas reçu ce message, je peux te le renvoyer. Et si tu l’as lu et tu n’as pas compris, je peux te le réexpliquer autrement.
Dis-moi tout !
Eh bien, ça ne coince pas.
Je confirme (y)
Merci Stéphane pour ce développement. Il contient beaucoup d’éléments qui peuvent me concerner à un moment ou un autre, mais dans cette liste il n’a y guère que la 7 avec laquelle je me suis un peu bagarrée. Non pas que j’aie un oursin dans le porte-monnaie, non, j’en suis loin. Mon problème est l’évaluation de la prestation. J’ai fini par trancher après une longue réflexion et par payer ce qui me semblait juste. Ma difficulté a été de me convaincre de la justesse de mes considérations. Je me ferais couper en petits morceaux plutôt que de sous-évaluer ton travail de coach, mais je déteste l’idée de surévaluer et d’être la pomme de service. Il me semble qu’il n’y a que toi pour savoir l’effort et le temps que coûte ce travail. J’aimerais que tu me dises pourquoi tu ne donnes pas une fourchette du coût de notre participation. Est-ce pour permettre à ceux qui sont le moins à l’aise financièrement de participer ? Dans ce cas ceux dont le budget est le plus confortables devraient payer plus pour compenser ? Mais qu’en sait-on finalement ? C’est ce dernier point qui m’embarrasse, parce que ce ne sont pas les bonnes causes qui manquent en ce moment dans le monde. Pour ma part, ça me parait plus simple de ne participer qu’aux événements qui sont accessibles pour ma bourse.
Peut-être vais-je me faire détester pour ces réflexions, mais puisqu’il fallait bien qu’il y ait un point sur la liste qui me concerne, c’est celui-ci. On me dira que j’ai quelques difficultés avec le thème de l’argent, mais je crois que c’est un problème trop personnel pour le creuser ici.
Annette,
Tout d’abord, je voudrais te remercier pour ton super PWYW, car lorsqu’on te lit, on a l’impression que tu n’y arrives pas. Le fait est que bien que tu t’interroges sur le sujet, tu joues largement le jeu. J’espère que cette petite intro inspirera ceux qui n’ont pas encore franchi le pas.
Passons à l’éveil :
Dans le cadre de mon travail (en dehors du programme Aller Vers), je me fais payer 200€ par séance. Il y a souvent des séances de groupe ou des ateliers de travail qui durent des journées entières, donc il n’est pas rare que je sois payé 1.000€ à 2.000€ par jour de prestation.
Ce confort me permet régulièrement de signer avec des clients en misant sur le succès de leur projet : je les coache et je les forme (parfois des équipes entières), et je ne touche rien tant que le produit n’est pas mis sur le marché. Ensuite, je touche une commission comme tout entrepreneur qui contribue à la réussite d’une entreprise. C’est comparable à ce que fait un «business angel». Sauf que lui, investit de l’argent, tandis que j’investis du Temps et de l’Energie.
Parfois il y a un tarif mixte : je demande un tout petit prix (celui que le client peut s’autoriser à payer), tout en négociant un pourcentage sur les ventes futures.
Il m’arrive de me tromper et de toucher très peu, comme il m’arrive d’avoir du flair, et d’encaisser de très belles commissions.
Je veux dire par-là, qu’il y a une multitude de façons de se faire payer ses services, et la somme n’est pas toujours fixe (même si la base existe et mes clients la connaissent). J’ai l’habitude, en tant qu’entrepreneur de toucher des sommes variables. Et ce sera pareil pour toi lorsque ton livre sera mis en vente. A moins de vendre tes droits à un tarif négocié (ça se fait), tu seras rémunérée en fonction des ventes.
Dans le cadre du Club, je propose aux membres fondateurs (dont tu fais partie) de payer ce qu’ils veulent. Alors oui, bien sûr que ça fait des montants variables en fonction de la perception de chacun, de son niveau de vie, de sa capacité à se mettre en action, etc. Ceci dit, le tarif existe clairement, et si tu préfères payer 32€ à chaque séances, c’est possible également. J’ai évalué ce prix en partant du principe que si chaque participant paie cette somme, je serai correctement rémunéré. Il y a des membres qui paient plus et d’autres qui paient moins. Mon seul problème (actuellement), c’est que certains ne paient pas du tout… Et là, j’aimerais comprendre où ça bloque (ce n’est pas à toi que je parle, mais plutôt à ceux qui sont dans cette situation).
J’espère que tu le sais, pour certains, 10€ représentent un bien plus gros sacrifice que 100€ pour d’autres. C’est une question de niveau de vie, et aussi du projet qu’on entretient. Si le participant est un entrepreneur et son but est de créer une entreprise ou de lancer un produit, une séance peut valoir beaucoup plus, car le retour sur investissement est une somme évaluable. En revanche, si le participant est un professeur, et son but est de mieux communiquer avec ses élèves, il ne touchera pas un centime de plus. C’est donc à lui d’évaluer la somme en termes de «confort de vie», comme tout autre investissement personnel qu’il fait pour améliorer son quotidien.
Ce qui est IMPOSSIBLE, c’est une estimation à zéro ! Je ne dis pas que ces séances devraient forcément apporter quelque chose de probant (ce serait présomptueux de croire que mon travail est bénéfique à tous), mais si les problèmes persistent malgré ces participations, il faut quitter le club et trouver un autre processus. Continuer à suivre ces séances en valorisant leur apport à zéro, est une perte de temps pour moi comme pour la personne qui n’en tire rien.
A présent, passons à la pratique :
Si le Pay What You Want te gène, je te propose, comme je l’ai fait pour Mira, de t’installer les roues stabilisatrices : dans ton cas, tu paieras chaque séance 32€. Si j’augmente ou je baisse le prix, tu paieras le prix affiché. Si tu as besoin que je te relances pour que tu paies, je peux aussi le faire, mais je compte sur toi pour comprendre que toutes ces actions sont hors-jeu pour moi, et que mon but n’est pas de te menacer (je n’ai jamais envoyé d’huissier à personne), ni de t’oppresser ou de te culpabiliser, mais de t’accompagner vers une parfaite autonomie à ce niveau. L’idée est de contribuer à ce qui te réussit de façon enthousiaste, parce que tu le veux, et non parce que tu le dois.
Mais ça peut mettre du temps… Alors si nécessaire, prenons notre temps.
A++
Stéphane
Merci pour toute l aide édifiante apportée par ce coaching. J ai trouvé du temps sur mon insomnie pour lire l article et tout mon temps alloué y est passé à lire et apprécier les ŕéponses et tes commentaires qui sont aussi du coaching++. Je suis enrichi et je veux participer plus longuement. A bientôt
Merci à toi Patrick. C’est effectivement ce qui se passe quand on va vers, au lieu de se cacher (honteusement), voire de se morfondre dans son coin. Mira a été bien inspirée.
Mieux vaut remercier que s’excuser, mais on peut toujours commencer par ce qu’on sait faire, et dans un environnement bienveillant, le reste suivra.
Au fait, j’ai dit non au troisième coaching mais je dis OUI pour recevoir les propositions de doodle puis d’inscription aux prochaines séances!
A++
P@t
A partir du moment où tu fais partie du Club c’est la base.
au fait, je suis inscrit au prochain coaching, il faut etre décidé pour être dans les 12, comme le 7 c est un bon chiffre, je me demandais combien sommes nous dans le club aujourd’hui?
P@t++
Mon problème n’est pas répertorié dans les 7 propositions.
Je sais tout faire de 1 à 7. Enfin je crois. Mais il y a des périodes de la vie où le boulot et la santé ne laissent plus de place dans l’agenda.
C’est triste, surtout pour moi. Mais ce n’est qu’un mauvais moment à passer.
Bonjour Prosper,
Le temps de faire venir de nouveaux adhérents, je pense que nous aurons assez de mon intéressé par des séances en journée.
Merci pour ta patience.
Merci Stéphane, je te relis et tu as toujours comme aux échecs 3 coups d’avance! J’apprécie cet article comme les autres car ta vision me déroute et me surprend parfois. Cela me permet d’avoir une vision encore différente sur les choses, d’apprendre à ouvrir et appréhender différemment. Et merci également pour la transformation. Je me suis rendue compte du coup que je l’avais fait récemment. Et cela change tout pour celui qui reçoit comme celui qui le transmets. C’est magique! Je vais donc pratiquer encore plus. Un cercle vertueux. Belle journée à toi
Super !
Ca me fait penser que dans mon premier jet de cet article, je me suis amusé à écrire un mot de remerciements en lieu et place du mot d’excuse d’un élève de collège/lycée :
——-
Cher Monsieur, vous savez à quel point j’aime l’histoire, et je vous remercie d’avoir fait le choix d’enseigner cette matière, car vous avez le don de la transmettre avec passion. Je n’ai pas pu en bénéficier hier, mais croyez bien que s’il m’avait été possible de participer à votre cours, je l’aurais fait avec autant de plaisir que les fois précédentes. Je me réfèrerai à mes livres et aux notes de Julie Prevost pour me mettre à niveau, et c’est avec un intérêt décuplé que je reprendrai ma place dès lundi.
——-
C’est sûr que ça change tout, pour l’émetteur, comme pour le receveur.
Bonjour Stephane & le club,
Merci pour cet article. De manière générale c’est aussi souvent la peur de dire non qui me complique la vie. Mais je travaille dessus.
Dans le cas particulier des soirées clubs, ce n’est pas un problème pour moi de remplir un sondage avec des “oui” et des “non” selon les dates, je passe mon temps a le faire dans mon boulot pour placer des réunions.
C’est plutôt l’étape 5 qui pose problème. Deux fois je me suis inscrit et n’ai pas participé. A chaque fois pour cause familiale. La première fois c’était parce que j’avais au dernier moment dit “oui” pour un moment de qualité en famille, je t’avais écrit pour te l’expliquer. La deuxième fois c’était pour cause d’une embrouille de couple…
il faut que j’apprenne a protéger mes RDVs et engagement mêms dans ces css là !
A bientôt
David
Tu es donc dans la même situation que Mira (même pas besoin de t’approprier le problème). En revanche, est-ce que la même solution pratique que Mira te conviendrait ou c’est d’un autre ordre ?
Non ce n’est pas la même situation que Mira car les deux fois j’étais conscient de te “poser un lapin”, un rappel n’y aurait donc rien changé.
C’est d’un autre ordre, ma vie familiale est un peu mouvementée en ce moment…
A bientôt (pour la soirée du 11 ???)
David
Bonjour Stéphane,
J’avais des soucis avec le point 3 et plus généralement à dire Non mais je progresse grâce à toi et je n’ai presque plus de problème avec cela vis-à-vis de toi ( pour le reste de ma vie, je suis en chemin)
Mon point bloquant est le point 7 : ton échange avec Annette que je viens de lire m’aide beaucoup : merci Annette
Jen profite pour remercier Geneviève pour sa participation à la dernière séance et d’avoir partagé sa Mission de vie avec autant de sincérité et d’avoir communiqué la valeur et la force que celle lui apporte.
Si je reviens au sujet, j’ai souvent un problème de légitimité à appartenir à ce Club. Je ressens que cela m’apporte mais quand j’entends les commentaires très intéressants et très pertinents sur les techniques utilisées, je me demande ce que je peux moi même apporter pour être sûr d’être dans le thème “donner et recevoir”.
Bonjour Guillaume,
La difficulté à dire NON n’est pas une maladie orpheline. Il y a non seulement beaucoup de documentation sur l’origine du problème, mais aussi (et surtout) des solutions. la première étant que dire NON, c’est dire OUI à d’autres choses. Mais je sais que le chemin peut être long, c’es pourquoi je te propose de commencer par un clic, sans aucune justification.
Et oui : ce que tu découvriras dans les règles de conduite de ce Club, va te servir dans d’autres axes de ta vie, grâce à l’appropriation.
Tu soulèves un point intéressant dans ta conclusion, car en effet, l’un des buts du Club est aussi de te faire participer. Comme pour le simple clic pour dire non sans te justifier, il y a une méthode douce concernant ta prise de parole :
Commençons «léger».
Tiens-moi au courant,
Stéphane
Salut Stéphane, salut tout le monde,
Je remarque aussi qu’on a, collectivement, tendance à tout justifier, quitte à se lancer dans des explications fastidieuses et inintéressantes au possible. J’en suis arrivée à la conclusion qu’en fait je ne devais des explications personne ou presque. Je peux prier ceux que j’ai fait attendre d’excuser mon retard – ou les remercier de leur patience, merci Stéphane ! Mais je ne me justifie plus. Je mets simplement en oeuvre toutes les actions raisonnables pour que cela ne se reproduise pas.
Merci,
Emilie
C’est effectivement ça Emilie,
Remercier lorsque c’est possible (et c’est souvent à toi d’en décider), permet de remplacer la justification par la Gratitude.
Ca demande un petit effort (sur une habitude ancrée durant l’enfance), mais c’est sacrément Gagnant-Gagnant, et ça n’enfreint en rien la politesse.
A très bientôt,
Stéphane