Et si…
Tu dois t’en douter, ce programme n’est pas prévu depuis longtemps. J’en avais un autre en cours de préparation, mais les évènements récents m’ont appelé à m’adapter aux circonstances. Ceci-dit, s’adapter ne signifie surtout pas que l’on doive jeter ce qui était prévu pour recommencer à zéro. Beaucoup de choses sont réutilisables, et cette première semaine, nous allons étudier en douceur quelques concepts de base du Développement Personnel.
Les deux mondes
Le programme initialement prévu concernait le «Rapport à l’Argent». Dans un tel programme, j’invite les participants à faire le point sur leur monde interne lorsqu’on leur parle d’argent.
Qu’est-ce que le monde interne ? Ce sont les Croyances, les Valeurs, les Injonctions, les Pensées et les Emotions qui affluent à l’intérieur de ton esprit. On parle de «monde», car l’imaginaire est capable de réinventer tout un monde à partir d’une simple évocation. A l’intérieur de ta tête, tu peux faire comme si ce monde était vrai, même si extérieurement, rien ne change. Tant que tu ne communiqueras pas, le monde externe n’aura même pas un petit reflet de ce qui se passe dans ton monde interne.
Un spécialiste de la psyché, un mentaliste ou même un proche pourrait deviner si tu es plutôt dans la joie, la tristesse, la colère, le dégoût ou la peur. Un certain nombre de signes «trahiront» tes émotions et donneront un léger aperçu de ton monde interne. Mais ce ne sera qu’une lecture de ton état émotionnel. Le monde externe ne sera pas bouleversé par ton monde interne tant que tu ne passeras pas à l’action concrète.
Par exemple, je pourrais te proposer de t’imaginer millionnaire à travers une question de type «what if» (et si) :
– Et si tu étais en possession d’un million d’euros, que ferais-tu de ta vie ?
Très vite, des centaines de pensées et d’idées vont fuser dans ton monde interne. En l’espace de quelques minutes, tu pourras envisager des actions concrètes relatives à ta nouvelle situation financière. C’est un avantage de ce monde-là : il est rapide à se mettre en place ! En fonction de ton envie de jouer le jeu, tu pourrais même organiser un beau voyage, un mariage, un spectacle… et t’y voir déjà !
On appelle ça une «visualisation» ou une «projection» (mais je préfère réserver ce dernier mot à un autre concept). Tu peux donc visualiser des choses dans monde interne en fonction de ce que tu pourrais AVOIR ou de ce que tu pourrais ETRE, avant que ça devienne une réalité !
Bien qu’elle soit simple et intuitive, cette pratique régulière peut devenir un véritable outil de coaching, c’est-à-dire de dépassement de soi. Nous allons l’utiliser relativement souvent. Il n’y a là rien de spécialement inédit, car tu te visualises chaque jour dans différentes situations, tout simplement en anticipant une action. Or la plupart du temps, cette visualisation concerne des choses «raisonnables» ou «envisageables» à court terme. En coaching, on s’autorise à être déraisonnable, et on ose s’aventurer sur du moyen, voire du long terme.
Qu’est-ce que ça va t’apporter concrètement ? Eh bien on sait aujourd’hui, que toute personne ACTIVE dans le monde externe, ne passe à l’action que sous 2 conditions :
- Soit elle est contrainte d’agir, et elle fait ce qu’elle peut…
- Soit elle s’est visualisée en train d’agir, bien avant que cette action soit possible, et elle fait ce qu’elle veut !
Par exemple, on a pu constater que les gagnants du LOTO qui s’étaient visualisés en millionnaires avant de le devenir, géraient mieux leur argent que ceux qui n’ont fait qu’espérer gagner (sans jamais imaginer ce qu’ils feraient de cet argent). Ces derniers, bien souvent, perdent leur argent en quelques mois, en faisant des achats compulsifs. S’ils ont eu la chance de gagner la super cagnotte, ils mettront quelques années à perdre leurs millions. Sauf si pendant ces années de richesse, ils apprennent à se visualiser riches.
Si on n’a jamais été riche intérieurement, on ne peut pas le devenir extérieurement. Ceci est valable pour l’argent, comme pour bien d’autres choses. Toute chose qui existe et qui subsiste dans le monde externe, a d’abord existé dans le monde interne. Il y a donc un travail intérieur à faire AVANT de bénéficier réellement de toutes les richesses de la vie.
Notre sujet du mois n’est pas l’argent. Il est lié à cette période de crise sanitaire, à l’équilibre familial que tu souhaites préserver, aux relations virtuelles que tu vas entretenir à défaut de fréquenter de gens en présentiel, au déconfinement progressif envisageable à partir du 11 mai, etc.
Il est là ton «million» à toi, et tu peux t’y voir déjà :
– Et si tu étais à nouveau libre de tes mouvements dans un monde délivré de ce virus, que ferais-tu de ta vie ?
Tu peux répondre intérieurement, mais je t’invite à le faire en commentaire pour une raison très simple : plus tu parviendras à verbaliser tes pensées plus elles seront claires. Lorsque tu partages tes idées avec d’autres personnes, tu fais un effort de communication qui t’oblige à ralentir pour être compréhensible. Cet effort te sera profitable aussi ! Visualiser, ça va très vite… Et bien que cette furtivité soit très intéressante à exploiter dans bien des exercices de visualisation, elle sera plus efficace en parcourant des idées claires.
Je te laisse donc répondre à cette question (qui peut avoir plusieurs réponses, car ce confinement touche plusieurs axes de ta vie) :
– Et si tu étais à nouveau libre de tes mouvements dans un monde délivré de ce virus, que ferais-tu de ta vie ?
Bonjour Stéphane,
Pour ma part :
-Je passe quelques temps chez mes parents
-Je passe du temps avec mes amis
-Je visite des appartements dans une ville qui répond à mes critères pour pouvoir y aménager rapidement.
-J’achète toujours plus local, au marché, chez les boulanger, le boucher, le libraire du coin.
-Je partage avec mes proches mes réflexions pendant le confinement pour faire ma part et à mon échelle faire évoluer notre vivre ensemble
-Je reprends mes activités professionnelles
-J’aide des personnes touchées par le confinement (en particulier dans mon créneau) : élèves ZEP, jeune déscolarisés.
Question intéressante, et ce n’est pas facile d’y répondre. J’ai tendance à juger mes souhaits !
Bonne journée
Il y a une chose que je rêve de faire déjà c’est d’avantage imposer mes choix à mon employeur.
je fais parti des personnes qui travaille durant la période du confinement, et qui continuera jusqu’au 11.
Avec une particularité, c’est de n’avoir pas eu le choix, et de m’ être trouver prisonnière chez moi avec tous mes accueils, pour préserver leur sécurité, mais à aucun moment, on ne m’ a demandé si moi, j’étais en sécurité !
J’ai donc pris la décision dès la fin du confinement de mettre un terme a ma trop grande capacité à dire “oui”
Il y a le coté consommation aussi, qui germait déjà en moi, consommer plus local, ne jamais commander sur Wish ou sur autre site chinois, mais je reste quand même proche des réalités, et parfois j’avoue encore passer par Amazon, c’est une des grande chose que je voudrai bannir de ma vie Amazon, et aller plus dans les commerces de proximité.
Sauf que je me pose une Question, puis je être sure que ce que je vais acheter plus cher à proximité de chez moi, ne va pas quand meme venir de chez Wich.
Quand on est une famille nombreuse comme moi, comment ne pas continuer à faire ses courses dans une grande surface, afin d’obtenir des prix plus proche de Ma réalité économique, car il faut se l’avouer, parfois le prix des produits frais des petits producteurs locaux, sont abordables si on est 2 ou 3, mais quand on est une famille de 8 comme nous, on doit souvent chasser la promo.
Mais sinon dans l’ensemble, je suis assez satisfaite de ma vie, je continuerai a faire mon métier avec passion, je continuerai a allers vers les autres, a aller vers l’amélioration de mon métier, a aider à la restructuration de mon secteur d’activité qui etait déjà bien malade avant le corona, et qui ne survivra pas au virus, il faudra tout reconstruire.
Je me laisserai moins gagner par la colère, elle me contraint et m empêche d avancer.
Je continuerai mon boulot, mais j y mettrai plus de coeur qu’ auparavant car il m apparait plus important (Je suis ludothecaire depuis quelques années et le jeu est un outil formidable pour créer du lien, favoriser les rencontres et les echanges)
Je céderai moins aux sirènes de la consommation. Réduire mes achats compulsifs qui concernent essentiellement les produits culturels, et finir les piles de bouquins qui se baladent chez moi.
Je mettrai tout en oeuvre pour guérir de mon addiction que je n avais jamais regardé en face avant ce confinement
Je tendrai la main plus facilement
Je ralerai moins souvent , pour épargner ceux qui sont autour de moi, mais aussi pour garder l énergie positive qui est en moi.
Je changerai ma façon de me nourrir, de m habiller, afin de favoriser au maximum les commerces de proximité
Je ferai l effort de ne voir et de ne retenir que le meilleur
Je n hésiterai plus jamais a dire “Je t aime”
Joli ! Reste attentif à la suite Frank, elle va t’intéresser 😉
Quelle question compliquée ….
En effet, le confinement n’a pas vraiment changé ma vie au quotidien.
Elle a plus bouleversé celles de mon mari et de mon fils…
Je télétravaille depuis 9 ans, je continue mes accompagnements de coaching, à créer des programmes.
J’habite à la campagne donc profite de l’air extérieur, je consomme déjà local et achète que très rarement à l’étranger…..
Cependant, je vois une chose primordiale :
Quand je serai à nouveau libre de mes mouvements dans un monde délivré de ce virus, j’irai pratiquer ma méditation à la mer.
Je vais pouvoir allier 2 plaisirs : mon besoin vitale d’être proche de la mer et répondre à mon plaisir de conduire – signe pour moi de liberté (la plage est à 45kms de chez moi)
Cette situation inédite m’a fait réaliser combien j’étais enfin moi même et que j’avais atteint beaucoup de mes objectifs (grâce entre autres à la visualisation)
Avant, j’aurais eu une liste longue comme mon bras comme réponse.
Prenez tous soins de vous et de vos familles ♥
Je fréquente beaucoup de gens qui télétravaillaient avant cette crise, et je fais effectivement le constat qu’ils s’en sortent mieux (y compris moralement) que ceux qui découvrent cette façon de travailler. Les premiers prennent donc davantage conscience de leurs envies (tu parles de plaisirs) que de leurs besoins.
Ca appuie sur le fait que lorsqu’on est prêt mentalement ou physiquement AVANT de devoir agir, on vit mieux l’action. Beaucoup de gens sont dans la «réaction immédiate» vis-à-vis du télétravail, et ça leur tombe dessus comme une massue…
Pour toi, ça n’a rien changé, tu as donc une piste concernant l’aide que tu pourrais apporte à celles et ceux qui paniquent. Je ne parle pas du côté technique, car je connais ta mission. Je parle du mental, et de ce que tu pourrais proposer au monde professionnel en termes gestion émotionnelle .
A méditer devant ta plage imaginaire…
Je n’ai pas attendu le après pour ça.
Depuis le premier jour de l’annonce du confinement, j’accompagne des gens à accompagner leurs émotions face à cette situation inédite, je leur permets de mettre en place des astuces qui vont également booster leur confiance ou apprendre un nouveau “je” pour qu’il puisse répondre à leur tour à la question :
Et si tu étais à nouveau libre de tes mouvements dans un monde délivré de ce virus, que ferais-tu de ta vie ?
D’ailleurs, ce confinement à remis du plomb à ma créativité – enfin !! .
Je commencerais par le restaurant que je devais faire pour mon anniversaire avec une amie. Ensuite je continuerai de m’occuper des salons, conventions et sortie de livres dont j’ai commencé à m’occuper avant le virus. Je ferais un food tour à Paris et j’espère pouvoir faire découvrir ma pâtisserie préféré à des amis parisiens. Enfin je terminerai l’anthologie que j’ai commencé pour la défense des Orang-outans.
Un fin gourmet !
Mais une question me taraude… Pourquoi ton anthologie pour la défense des orang-outans est-elle liée à tout le reste, à tel point que tu ne la place qu’à la fin du process ?
Que serais-je de ma vie? Même sans cette crise, je ne sais pas répondre à cette question.
Alors je vais y aller pas à pas.
Sans ce confinement, je n’aurais pas dû interrompre mon programme de “remise en mouvement” qui consistait à aller faire des randonnées chaque semaine. Donc, libre de mes mouvements j’irais marcher.
Pour le reste, ce confinement n’a rien changé à ma vie.
C’est également mon cas, je faisais régulièrement les marches populaires de la région et avec mon club on devait organiser une à la mi-mai mais je ne pense pas que ce sera possible…
Pour l’instant je profite du confinement pour réaliser ce que j’ai mis de côté en attendant d’avoir le temps de m’en occuper en gros je procrastinais.
Après le confinement la vie reprendra son cours progressivement je pense sauf si le petit magasin où je travaille ne s’en remet pas !
Arnaud,lorsque je lis ton commentaire, et que j’enlève le début, c’est à dire les 4 mots «c’est également mon cas», je ne vois rien de commun avec ce que Fred expose (à part que vous êtes des marcheurs tous les deux).
Puisque l’un des mérites de cet exercice est de t’exprimer, je pense qu’il serait plus pertinent pour toi de publier en commentaire plutôt qu’en sous-commentaire. Cela aura un effet plus impactant sur toi.
Nous aurons bien d’autres occasions de sous-commenter, mais là, c’est vraiment dommage.
procastination: hornbeam en fleurs de bach. jai essayé et ca a vraiment marché pour moi
si j’avais terminé avec l’inquiétude vis a vis de ma sécurité financiere je me ferais accompagner pour identifier précisément a quoi ma présence sur terre peut servir pour la planete et ceux qui l’habitent (moi y compris, et en incluant les vies non humaines) et j’actionnerais cela sans perdre une minute en mettant ma vigilance à dévier le moins possible. je précise que j’ai déja réglé au mieux les questions de consommation depuis bien avant que ca soit a la mode de s’interesser a son empreinte carbone.
Intéressant…
Serait-il possible pour toi, de visualiser moins d’inquiétude et plus d’utilité ?
De te servir de cet exercice régulièrement pour aller vers ce que tu souhaites voir apparaître dans ta vie…
Merci Stephane de cette question… grace au confinement ou le monde est plus calme je peux mieux accéder à mes profondeurs. je le fais tous les jours maintenant. je suis encore un peu maladroite mais ca fait un bien fou. j’ai commencé par parler a mes cellules des poumons pour leur présenter le virus et découvrir comment elles réagiraient. c’etait une magnifique experience et depuis je nai plus peur mais bien sur je respecte la regle strictement car je comprends la notion de protéger les autres. J’ai plaisir a les aider a sortir de leurs peurs quand ca se présente. puis je fais plusieurs choses pour me connaitre plus en profondeur. je pense que c’est au bout de cette intimité accrue que je finirai par avoir ma réponse. et quand je suis occupée à cela je ne pense plus à l’inquiétude donc c’est “tout bénéfice” (sans jeu de mots)
Et si j’étais libre de mes mouvements ?
En fait, j’estime avoir beaucoup de chance d’avoir une maison avec un grand terrain. j’ai aussi un travail à domicile donc le confinement change le fait que nous soyons tous présent à la maison (mon conjoint et mes 2 enfants). Aujourd’hui, après avoir fini de lutter contre l’évidence et trouver une organisation très intuitive. Je me sens plus libre ! La question, c’est surtout : au vu des circonstances, que vais je faire pour me sentir libre dans l’environnement où je suis. Et je me sens libre d’être moi même ici et maintenant. Je suis libre dans mes pensées, mes actions aussi.
Parceque j’ai décidé de choisir de me sentir libre dans ce quotidien.
Evidemment, lorsque je pourrais “sortir”. Je serai libre d’aller me balader en pleine nature comme j’adorais le faire avec les enfants et aller voir les gens que j’aime.
Le confinement ne change pas grand chose à mon quotidien… Mon bureau est au rez-de-chaussée de ma grande maison ; nous sommes trois (avec mon conjoint et mon fils) et nous avons un très grand jardin (et en plus, il fait beau !) ; l’école à la maison est prise en charge par mon mari. Professionnellement, je suis (toujours) débordée et je manque (toujours) de temps. Alors que pourrais-je faire de plus si j’étais libre de mes mouvements ? Cela ne me donnerais pas plus de temps.
Dans quelques semaines, je serai vraisemblablement touchée à mon tour par la crise et les coupes budgétaires de mes clients. Il me faudra alors redoubler de combativité pour faire survivre mon entreprise qui était fragile mais en voie de rémission avant cette “écueil” et qui aura du mal à survivre à tout ça.
L’après confinement ?
Exactement la question que je me pose mais sans réponse plur le moment.
Les services tournent au ralenti et je suis confinée avec mon mari qui oubli que nous sommes en cours de séparation… Mon déménagement me paraît loin.
J’ai créé une association qui et l’un des objets est d’ouvrir une épicerie coopérative et locavore. Habituellement on propose des ateliers zéros déchets pour financer. Tout est à l’arrêt mais j’avais plusieurs idée pour être utiles mais ma collaboratrice agit en saboteur à chaque fois.
J’en suis à me demander si je prendrais pas 8 ans d’avance sur mes projets en partant vivre dans les Alpes avec mes deux enfants dès cet été
Bonjour Stéphane, bonjour à tous
Débarrassée de la question argent? déjà fait, après avoir évalué les différentes solutions pour financer ma formation, j’ai finalement financé par mes propres économies et ce même si d’autres projets auraient pu être menés, j’ai choisi d’investir en moi, grâce à ce cheminement dans le développement personnel et a l auto coaching, du coup je continuerais après en me payant une retraite méditation de quelques jours.
L’après en famille, débarrassée du virus?le confinement est organisé de façon à ce que chacun de celui qui compose la famille trouve son équilibre MR et 1 Adulescent + 1 Ado fille . Surtout je veille à ce que tous aient voie au chapitre car psychologiquement la charge mentale est différente pour chacun. Ainsi, l’après , je le vois dans la continuité de ce que j’accomplis, faire les choses pour moi, construire pour moi, avancer pour moi en respectant la zone de vie de tous car dans une certaine mesure, ce qui est bon pour moi, l ‘est pour les autres.
Je parlerai plus Amour et plaisir, j’ai commencé et hier j’ai dit à MR qui est plutôt casanier, la première sortie libre on ira au bord de mer ! accueil plus que chaleureux, on aime tous la mer et son pouvoir ressourçant même l’adulescent qui ne sort plus que très rarement en famille.
Je continuerais sur la voie du zero déchet initié juste avant ce confinement et rendu compliqué car il n y a pas de ramassage de déchet recyclable. ( ça s’empile ds le garage) et moins de livraison ou de visite de producteurs locaux
Je poursuivrais mes plantations légumières
Je laisserai les mauvaises langues sur le bord de la route pour ne poursuivre ma route qu avec les gens bons et loyaux
Prenez soin de vous et de vos proches
Bonsoir Stéphane, bonsoir à tous,
Pour commencer il me tarde le moment où je pourrai à nouveau serrer mes proches contre moi.
Travaillant sur mon lieu de vie je ne me sens pas particulièrement confinée. Je suis agricultrice et le travail de printemps n’attend pas. Il y a beaucoup à faire et avec le beau temps. Tous les jours je regarde la campagne comme un dimanche, calme et paisible.
Mon travail est tout de même bousculé, car si j’ai du travail en production, je ne vends plus rien puisque qu’il n’y a plus de salon pour vendre mes produits fermiers et que les restaurants avec qui je travaille sont fermés encore pour un moment.
Avant le confinement je me demandais comment développer mon entreprise pour me ménager, pour rester plus à la maison et pour peut être répartir le travail en embauchant moins de monde mais sur des plus longues durées.
J’espère qu’après le confinement mon métier continuera à me faire vivre et que conserverai ce que j’ai construit depuis 30 ans.
Grâce à tes programmes Stéphane j’ai déjà bien avancé avec le recrutement d’un bras droit l’an dernier qui m’épaule en ce moment difficile. J’espère qu’après le confinement nous construirons ensemble un beau projet, plus autonome moins dépendant d’approvisionnements lointains.
Bon courage à tous, prenez soin de vous et de vos proches.
Bonne soirée
De nouveau libre de mes mouvements, je sortirai, juste pour éprouver le sentiment de liberté puis je m’habillerai un peu mieux que d’habitude et j’irai joindre celle que j’aime et que je n’aurai pas vu, senti, touché depuis 2 mois. Et j’imagine retomber amoureux comme la première fois, la redécouvrir comme si je ne la connaissais pas.
Ensuite, nous discuterions sérieusement comment et où habiter ensemble (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui).
J’irai à la campagne pour remettre en état le jardin et la maison qui nous appartient avec mon frère.
Et professionnellement, à partir de juillet, j’entamerai la construction d’une nouvelle vie de consultant car, même si je le faisais déjà quelque fois, je découvre un réel plaisir à télétravailler que je considère comme un liberté dans le travail.
Je m’apprête enfin à répondre, après de nombreux obstacles, de par ma boîte mail et la connexion internet qui est mauvaise ici, et peut être aussi par peur, je dois encore et toujours travailler ma légitimité mais j’avance ! Je trouve des solutions !
Ce que je ferrais après le confinement ? Exactement ce que j’ai fait avant le confinement sauf que, j’ai beaucoup réfléchi et j’ai compris que les moments familiaux avec ma fille n’avaient pas de prix, je ne sauterais plus jamais aucun week-end afin d’économiser de l’argent, et je m’organiserai autrement. Etre présente pour elle, me paraît plus important que tout désormais, et c’est grâce au confinement que ça m’a permis de le réaliser.
Autre chose : Ralentir le rythme ! Je m’explique : Je passe mes journées à sortir, et être en coup de vent à la maison, le confinement m’a obligé à rester chez moi, je suis hyperactive, et je dois avouer que fuir le domicile m’empêchait de penser à tout ce qui est contraignant. Le fait d’être confinée, m’a fait réaliser que j’avais du temps, mais que je m’en servais mal, je me suis servie de ce temps offert, pour effectuer toutes les tâches que j’avais jusque là mise de côté et je me suis réappropriée mon appartement ! Depuis je suis beaucoup plus en phase avec moi-même !
Alors pour répondre véritablement à ta question : Je ferais ce qui me fait et me procure du bien(être) !
Bonsoir à tous,
Oui, c’est toujours intéressant d’écrire et d’essayer de se faire comprendre par les autres, ça permet de s’entendre soi-même 😉
J’ai d’abord entendu la question comme étant : “Que ferais-je s’il n’y avait plus de confinement ?” Et ce qui m’est venu en premier c’est : “le confinement n’a pas changé beaucoup de choses dans ma vie!” Ce qui sous entend, ça ne changera pas grand chose après. Ceci est lié à ma situation actuelle : je suis en recherche d’emploi depuis plus d’un an et demi. Suite à la séparation d’avec ma compagne, j’ai décider de venir habiter (temporairement) chez ma mère, dans mon village natal. C’était il y a 3 ans et j’y suis toujours. Et ici, je n’ai plus beaucoup d’amis. Je suis donc en panne dans un peu tous les secteurs de ma vie. Paradoxalement, depuis le début du confinement, je suis dans une meilleure dynamique pour répondre aux annonces (je me visualise à nouveau en poste), je n’ai jamais passé autant de temps dehors, au jardin (j’ai vraiment envie de l’organiser à ma façon et d’y faire des expériences) et je passe à nouveau du temps dans ma future maison (ancienne maison des mes grand-parents, acquise cet été avec de gros travaux à entreprendre : j’ai vraiment envie de l’investir pour retrouver une part de liberté et y accueillir enfants et amis).
Ceci étant posé, cela m’amène à reconsidérer la question de Stéphane : quel est le “virus” qui m’affecte ? est-ce mon monde externe ou mon monde interne qui doivent en être délivré ? Comment retrouver ma liberté de mouvement ? Comment sortir de mon confinement ? Et finalement, la question la plus importante est, me semble-t-il : qu’est-ce que je veux faire de la vie qui me reste à vivre ?
Merci à vous
Que ferais-je après le confinement ?
Je me rends compte que j’étouffais toute voix interne autour de ce sujet au point de perdre la notion du temps.
Maintenant que le sceau est défait, je vais changer sur deux paradigmes :
a- plus de présence et d’implication dans ma vie familiale et plus de complicité avec mes enfants, j’en ai assez perdu de temps auparavant.
b- me fixer des objectifs clairs dans ma vie professionnelle afin de devenir plus efficace et avoir plus de réussite.
Comment réaliser ceci ? En mobilisant mes ressources (temps, argent, efforts, expérience) d’une manière plus … pragmatique. Voilà.
Bonjour tous,
J’ai envie de poursuivre mon trajet artistique. J’ai envie d’ailleurs : soit trouver un travail à l’étranger, soit partir un mois seule pour dessiner et peindre.
En premier j’irais tremper mes pieds dans la rivière… Mais en règle generale pour ma vie les changements ont déjà commencé par tout ce que je peux faire maintenant. Je ne me sens pas bloquée par le confinement mais portée par une energie nouvelle. Il y a plein de choses à préparer pour les changements post confinement. Et en même temps j’ai du mal à me projeter dans une société futur qui est totalement inconnue.
Finalement le confinement nous permet de revivre une situation familiale plus intense (ma fille étant installée professionnellement loin et mon fils étant au domicile à mi-temps, en fin d’études), nous voici tous en télétravail ensemble.
Ce que je souhaite faire après le confinement, c’est de profiter à nouveau de ma famille (étendue), belle famille, de mes amis, de promenade dans la nature, de bons restaurants, des commerces de proximité. Et peut-être refaire un peu de télétravail, même si j’aprécie le contact humain au travail.
je me précipiterais en Espagne pour faire avancer le projet de musée Berreby
Je redoublerais d’efforts pour avoir une vie plus consciente, à donner plus de sens à ce que je fais, à re-considérer ce qui compte le plus pour moi.
Je continuerais à dialoguer davantage avec mes enfants – comme le confinement me le permet actuellement – et à m’efforcer de leur partager ce qui m’anime profondément, ma vision du monde sans être moralisateur, à comprendre ce qui les anime et à le respecter.
je me lancerais davantage à faire connaître les solutions naturelles qui permettent à chacun de prendre soin de soi dans toutes les dimensions de son être (corps, âme et esprit).
Cela commencerait par la construction d’un site internet pour partager qui je suis et promouvoir mon offre de services dans le domaine de la santé naturelle et des soins énergétiques.
Ce confinement n’a pas changé grand chose dans notre quotidien, parce que je vis déjà an autarcie familiale. Ce confinement nous aura apporter plus de temps ensemble . au sortir de ce confinement je passerai plus de temps sur mes projets personnels,l’écriture d’article pour un blog.je mènerais une vie encore plus consciente vis à vis de ce que le virus a provoqué.
Bonjour,
Bon je vais être honnête et essayer de ne pas me voiler la face dans ma reponse…
Ce confinement ne représente aucune contrainte supplémentaire à ma vie quotidienne qui ne soit insurmontable… Ce constat je le trouve très amer car j’aime voir mes amis et les gens que j’aime, mais je suis déjà confinée au quotidien par ma fatigue, ma faiblesse et mes douleurs…
Un point très positif cependant : mon homme et mes enfants à mes côtés H24 qui prennent le temps de VIVRE comme bon leur semble bien que l’école et travailler leur manque un peu quand-même.
Donc après le confinement je vais devoir accepté de les laisser évoluer et reprendre leurs vies extérieures, ce monde qui ne tourne pas autour de nous 4… J’en suis très heureuse pour eux et d’une certaine façon un peu jalouse car je vais de nouveau passer la majeure partie de mon temps seule.
Voilà voilà je précise que je ne suis pas dépressive (je viens de me relire lol) mais tristement réaliste car j’ai déjà réussi par le passé à atteindre mes objectifs quels qu’ils soient après avoir appris à en fixé des réalisables car j’étais extrêmement exigeante envers moi même, mais aujourd’hui je ne me sens pas du tout maître de mon destin.
Pour aller plus loin si je n’avais pas cette contrainte physique je pourrais retrouver mon bonheur en me réalisant à nouveau à travers le travail, les promenades interminables avec mes enfants l’été, des heures de ballades photos seule avec mon appareil photo, du bricolage et de la peinture ou autre pour répondre à mes envies créatrices etc.
J’espère ne pas avoir répondu à côté de la plaque, j’ai un peu de mal à admettre mes incapacités en général je rosis un peu le tableau quand j’en parle looool
Je suis actuellement dans la même situation… je suis coincée à la maison à cause de ma santé depuis plusieurs mois, et par contre, ceci etant très soudain, ça a été un gros coups dur pour moi! Du coups, etre entourée par ceux que j’aime pendant ce confinement à été assez salvateur… ce qui me fait me rendre compte que la solitude est difficile à porter pour moi…
La fin du confinement est actuellement une source d’angoisse plus qu’autre chose!
Mais si je dois rester dans le thème de la prévisualisation positive, je me dirais que d’ici là les effets secondaires de mon traitement auront disparus et je pourrais enfin reprendre ma vie en main ! Ma richesse sera mon indépendance
Restau avec famille et amis
Shopping
Et être encore plus reconnaissant d’être libre
J’avais déjà fait un peu de télétravail, et ce confinement a commencé par du télétravail mais depuis le 1er avril je suis au chômage partiel. Sincèrement je me sens super bien. Je cuisine beaucoup, je lis (j’ai à peine commencer ma liste de séries et films faite au début du confinement), je fais du sport dans mon salon…
Dans un monde délivré du virus, je prendrais plus le temps de faire des appels visio avec mon père et mon frère. Nous avions perdu ce côté de se retrouver tous ensembles, je pense que l’on continuera.
Voir mes proches (famille et amis)
J’ai une super mission qui m’attend après le dé-confinement et j’ai hâte de la découvrir! (j’ai compris que même si je ne sais pas encore ce qui me fera vibrer, là où je me sentirai le plus utile au monde, il me faut essayer de nouvelles choses et que ce n’est pas grave si ça ne me plait pas. Mais j’ai osé en parler à mon boulot et on m’a trouvé une mission en adéquation avec mes valeurs et mon envie de changement).
C’est une super nouvelle Clotilde. Oser EN parler, c’est apprécier l’idée que ta légitimité intérieure soit respectée par le monde extérieur. Je vois que le programme sur la légitimité t’a fait du bien. J’en oublie presque le thèmes de ce module, mais pas tant que ça, car ta réponse pourrait être lue ainsi :
– Dans un monde délivré de ce virus, je pourrai vivre des expériences qui me permettront de briller dans différents domaines et d’augmenter chaque jour mon sentiment de Légitimité, car je serai utile au monde.
Ca te va ?
Bonjour Stéphane , A Toutes Et A Tous …
Ce Que Je Ferais A La Fin Du Confinement , Ce Sera Déjà Une Longue Sortie Nature Pour Me Ressourcer , Pour Essayer De Retrouver Mes Repères Perdus . Puis Dans Mes Objectifs , De Plus M’ Investir Dans Les Différentes Qualités Qui Me Sont Propres Mais Qui Parfois Me Ralentissent Dans Des Périodes De Procastination Qui Me Font Douter .
Pour Moi Ces Dernières Semaines M’ Ont Apprises Qu’ Il Y Aura Un Avant Et Après , Et Que Je M’ Ouvrirai Plus Au Monde Pour Arriver A Une Meilleure Version De Moi- Même Et Être Fier De Moi , Une Meilleure Estime De Moi , De Plus Penser A Moi En Gardant En Fil Rouge De Rendre Heureux Les Personnes Que J’ Aime …
Belle Continuation Stéphane , A Tous , Prenez Soin De Vous …
P.S. : Je Rattrape Mon Retard A Ce Programme ” Utile Au Monde ” A Petits Pas Et Ne Compte Pas M’ Arrêter Maintenant Que Je Suis Lancé …
Question intéressante (évidemment sinon elle ne serait pas posée).
J’enseigne le yoga et évidemment avec le confinement mon activité devient très compliquée. Je propose des live, des vidéos, des pdf. Je fais de mon mieux pour sauver ce qui peut être sauvé et proposer une compensation à mes élèves, certes mineure à la qualité d’un cours en présentiel, mais aussi qualitative que possible.
Ce confinement me pousse clairement dans mes rentranchements. Je l’ai débuté avec une forme du covid-19 qui m’a bien accaparée durant 1 mois et qui laisse des traces: fatigue persistante, mal de gorge etc.
Au niveau matériel évidemment c’est compliqué mais ce qui est intéressant c’est ce qu’il se passe à l’intérieur.
Je suis “habituée” à suivre un chemin de transformation, ce qu’est le coeur du yoga. Comme je ne suis qu’un être humain faillible, j’ai par conséquents mes failles, qui, avec le confinement, sont exacerbées.
Moi qui avais l’habitude de vivre à 150 à l’heure, avec 8-10 heures de cours par jour quasi tous les jours, avec un emploi du temps ultra serré, me voilà forcée de ralentir. Mon corps et mon mental ne veulent plus continuer ainsi. Dur à accepter quand on a la sensation de ne jamais en faire assez ni assez bien.
Au delà du mental, ce sont aussi les contingences de la vie familiale qui me rappellent à l’ordre.
Avoir un fiston de 5 ans avec soi c’est une contrainte que j’apprécie énormément.
Je sens que c’est maintenant que je peux mettre des changements en place:
– être confrontée à la fatigue, à la faiblesse du corps, alors que l’esprit bouillonne c’est pour moi l’apprentissage de l’humilité et de la patience.
– j’apprends à dire non. À certains élèves ou dans ma vie privée. J’apprends à dire non ET à ne pas culpabiliser d’avoir dit non, et là c’est encore plus dur: se positionner clairement, s’affirmer. Vaste chantier que je remettais souvent à nous tard par crainte de ne plus être aimée ou parfois par certitude que je n’avais pas suffisamment de valeur pour l’assumer, ce non.
– devoir travailler autrement ne me pose aucun souci, c’est frustrant sur certains plans mais cela me confirme que je suis capable de m’adapter. Par contre cela me pousse à réfléchir à ma façon de travailler et de vivre hors confinement: est-ce que je veux toujours de cette vie de folie tout en survivant financièrement ? Clairement non. Là encore ça me ramène au crédit que j’accorde à ma valeur. Point délicat.
– cette remise en question est forcément accentuée par la douceur incroyable de pouvoir vivre chez soi. Moi qui n’y suis jamais sinon, j’ai pu commencer à jardiner, à flâner dans mon grand jardin, à être avec ma famille. Mon couple y trouve un véritable bénéfice. Notre fils aussi, qui s’épanouit dans tous les sens.
Alors ce que je souhaiterais changer après le confinement, je le mets déjà en place maintenant.
Petit à petit.
Impossible de renoncer au Yoga qui est une véritable voie d’épanouissement, une véritable vocation même. Mais plus comme avant.
Je suis en pleine réflexion et certainement en pleine transformation, et je me prends à souhaiter avoir encore quelques mois devant pour pour achever cette transformation et la vivre pleinement hors confinement.