L’expression d’un besoin
Notre histoire commence par l’expression d’un besoin. Que signifie vraiment ce terme, et quels sont les différentes façons d’exprimer un besoin ? Demandons-le à «Mamie Inside !», c’est à dire à ChatGPT entraîné par mes soins pendant quelques heures :
En coaching, l’expression d’un besoin est le moment où la personne formule clairement, ou du moins de manière perceptible, ce qui lui manque, ce qui la gêne ou ce qu’elle souhaite atteindre.
C’est un acte important, car :
- Cela sort le problème du silence et le rend concret.
- Cela donne un point d’ancrage pour explorer des solutions.
- Cela engage la personne, même inconsciemment, dans un début de recherche de satisfaction.
L’expression peut être directe (« J’ai besoin d’aide »), ou indirecte, à travers une plainte, une remarque ou même une blague. Le rôle du coach, en séance, est d’écouter ce qui se trouve au-delà ou en deçà des mots pour repérer ce besoin, souvent caché par des émotions ou des croyances limitantes.
Dans l’histoire de Mamie
Lorsque Mamie dit :
« Je ne vois presque plus rien ! »
elle n’annonce pas simplement un état de fait, elle exprime sous forme de plainte un besoin latent : retrouver un confort visuel, voir clairement, se sentir autonome.
Ce qui est intéressant, c’est que Mamie ne formule pas ce besoin comme une demande. Elle livre un constat enrobé d’un ton fataliste. Pour un coach, c’est là qu’il faut tendre l’oreille : derrière cette exclamation, il y a une ouverture pour travailler sur ses priorités, ses ressources et ses possibilités d’action.
Dans cette scène, Stéphane capte immédiatement le signal. Il ne se contente pas de compatir ; il reformule et pose une question ciblée, amorçant ainsi la suite du processus.
Fortiche ce GPT ! Je vais l’utiliser régulièrement dans ce programme. Je sais que ça coince encore chez certains lecteurs, mais rappelle-toi que je facture 200€/séance et que beaucoup de personnes n’ont pas les moyens ou préfèrent travailler en solo. C’est pour cette raison que cette Newsletter a été créée depuis le début : permettre à un maximum de personnes de découvrir le Coaching et le Développement Personnel, améliorant ainsi leurs compétences dans ces domaines.
J’ai toujours utilisé les technologies pour honorer cette Mission :
- En 2008, j’ai commencé par une Newsletter envoyée par mail (peu d’interactions)
- En 2011, j’ai trouvé un moyen simple de créer des interactions : le blog WordPress
- En 2013, j’ai commencé à monter et à publier des vidéos (très coûteuses auparavant)
- Dès 2014, j’ai proposé des webinaires
- La même année, je me suis intéressé à Facebook pour le processus de recrutement de nouveaux lecteurs, et j’ai même tenté les outils de la plateforme (notamment les groupes)
- Il y a eu aussi des formulaires d’enquêtes (avec le Drive de Google), des Lives Facebook, etc.
- Les Intelligences Artificielles sont dans la continuité des outils qui me permettent de diffuser mes connaissances. N’y vois pas un tournant incroyable et inconcevable… C’est la suite logique, toujours pour mieux servir mes lecteurs.
Les lecteurs qui utilisent les Intelligences Artificielles et qui ont testé «Mamie Inside !» voient bien la différence entre les réponse de ChatGPT pur, et celles qui sont générées suite à mes indications. Avec «Mamie Inside !», ChatGPT sert simplement de générateur de textes. Les sujets à explorer sont les miens et la façon de faire est conforme à mes indications. Je reste le pilote !
Si tu n’as pas encore utilisé «Mamie Inside !», tu peux l’essayer. Il te suffit de cliquer ici. Et si tu n’y arrives pas (genre, moi les nouvelles technologies, ça me donne des boutons !), j’ai une proposition à te faire :
Je peux t’aider à créer ton compte d’utilisateur de ChatGPT en te guidant par téléphone. Il te suffit de répondre au mail que tu as reçu ce soir, et de me donner ton numéro de téléphone. Précise-moi aussi quand tu préfères être appelé ces 15 prochains jours, et on choisira ensemble un date de rendez-vous.
C’est moi qui t’appellerai ! Pas une IA, pas un clone, pas un collègue. On pourra discuter un petit moment une fois que l’outil sera prêt à l’emploi.
Pourquoi je fais ça ? Parce que beaucoup de gens sont convaincus que l’utilisation des Intelligences Artificielles va nous déshumaniser. Je veux donc te démontrer que dans certains cas (bien plus qu’on ne le croit), c’est le contraire qui va se produire : grâce aux IA on peut rapprocher les humains.
Mais revenons à notre sujet du jour, c’est-à-dire «L’expression d’un besoin» :
- Peux-tu me raconter une situation dans laquelle tu as bien compris un besoin exprimé autrement qu’avec la phrase «j’ai besoin de …» ?
Et pour ceux qui me suivent depuis longtemps :
- Vois-tu un autre article (où «je raconte ma vie»), dans lequel j’ai répondu à un besoin clairement exprimé, alors que la phrase «J’ai besoin de…» ne s’y trouve pas ?
Bien sûr, tu peux aussi commenter le sujet de cet article sous d’autres angles.
A++
Stéphane SOLOMON
Bonsoir,
Et bien pour illustrer les demandes non formulées, je vais me fendre de ma petite situation qui s’est déroulée ce soir même. Encore une histoire de mamie !
D’abord le contexte. J’habite chez ma vieille maman en attendant que ma future maison soit habitable. Elle a 92 ans et moi 65, je suis à la retraite, ça fait beaucoup de temps passés ensemble sous le même toit.
Ce soir c’était orageux. Je veux dire il y avait un vrai orage avec grosse pluie qui frappe sur le toit en tôles du voisin, éclairs et tonnerres. J’aime bien cette ambiance surtout après une journée particulièrement chaude. J’avais ouvert un peu les portes et fenêtres pour faire entrer cette fraîcheur bienvenue. J’étais en train de préparer le repas (je prends en charge la quasi totalité des repas, j’essaie de lui laisser quelques initiatives) :
– Est-ce que tu voudras un peu de salade ?
– Bof, 2-3 feuilles s’il y en a
– Est-ce que tu veux que je fasse chauffer les restes de midi ?
– Et toi, tu en manges ?
– Je ne sais encore
– Est-ce qu’il en reste beaucoup ?
– Oui, le poêle est pleine
– Je pourrais descendre chercher une boite de soupe mais j’ai pas envie d’y aller… La fenêtre de la salle de bain est ouverte ?
– Oui
Elle sort de la cuisine, je suppose pour fermer la fenêtre (ma mère a horreur des courants d’air, c’est un de ses sujets de plainte favoris, car oui, j’ai oublié de dire, elle aime bien se plaindre, une vraie mamie!)
Je m’apprêtais à aller voir si la pluie ne giclait pas dans la salle à manger (une autre de ses craintes) mais je vois que la lumière est allumée, je décide de la laisser faire. Je continue à préparer le repas.
Elle revient quelques minutes plus tard, en furie :
– Je t’ai appelé plusieurs fois, mais tu n’as pas bougé ! C’était une vraie mare dans la salle à manger !
– Ben avec le bruit de la pluie et de l’orage, je n’ai rien entendu
– Oh, j’ai du mal à te croire, j’ai crié fort
– Je t’assure je n’ai rien entendu. Mais pourquoi tu n’es pas venu me chercher ?
– J’ai bien failli tomber en mettant la serpillière
– Mais fallait venir me chercher
– J’aurais bien aimé que la pluie tombe sur ton ordinateur…
Bon j’arrête là, les échanges ont continué dans la même veine, le ton est monté et ça s’est terminé par « vous n’avez qu’à me mettre à la maison de retraite ! »
Je vois bien quelques besoins non exprimés clairement mais comme c’est émotionnel pour moi, c’est difficile de les entendre. Je veux bien quelques éclairages.
C’est très difficile pour ma mère de formuler une demande, encore plus de commencer la phrase par « est-ce que tu peux… » et de terminer par « s’il te plait ». Quand à dire « merci », c’est quasiment impossible. Je pense que c’est culturel mais quand c’est des dizaines de fois par jour, ça me met en réaction.
Bon, j’arrête là sinon c’est moi qui vais entrer dans la plainte.
J’ai hâte de lire les commentaires.
Merci
La première demande que je vois est :
– Je pourrais descendre chercher une boite de soupe mais j’ai pas envie d’y aller…
Ce qui signifie :
– Va nous chercher une boite de soupe, toi qui es jeune est svelte 😉
———————
Quant à :
– vous n’avez qu’à me mettre à la maison de retraite !
Ca signifie (presque toujours) :
– Respectez-moi !
Pour ce qui est des réactions émotionnelles, j’en ai beaucoup souffert aussi, jusqu’au moment où j’ai pu me dire :
– Ce n’est pas maman qui te parle, ce sont ses douleurs qui la font parler…
Puis lorsque son Alzheimer a été déclaré :
– Ce n’est pas maman qui te parle, c’est sa maladie.
Ca enclenche un détachement lorsque les piques s’enfoncent trop profondément. Et aussi, ça permet de se sentir tellement bien lorsque sa maladie se tait et que c’est bien la maman qui nous parle…
Accolade à tous les deux
Merci Stéphane pour ce retour,
Pour la boite de soupe, j’avais bien vu.
Par contre, pour la maison de retraite (et c’est pas la 1ère fois), j’ai toujours perçu ça comme du chantage affectif et ça me met en réaction. Du coup, je ne peux plus rien entendre. Je ne crois pas lui manquer de respect mais c’est sans doute comme ça qu’elle le vit. Ta réponse m’ouvre sur une autre écoute et sur la possibilité pour moi de faire un pas de côté et d’entendre son besoin. J’ai le sentiment qu’il y en un autre en plus du besoin de respect. Ce qui est certain, c’est qu’il y a des peurs. Derrière chaque peur, y-a-t ‘il un besoin ? (peut-être un beau thème pour toi Stéphane)
Quand aux douleurs, c’est certain, elles sont là et là aussi, beaucoup de peurs et beaucoup de plaintes. Et beaucoup de réaction de mon côté, surtout qu’elle sait bien utiliser la culpabilisation et que j’y suis très sensible; sans doute le petit Michel blessé. Mais là, c’est à moi de m’en occuper et d’abord de savoir quel est mon besoin (pas si facile que ça à définir). Là encore, Stéphane, ta réponse m’ouvre sur une autre écoute et m’invite au pas de côté et à plus de tolérance… Tout en respectant mes limites et en évitant de tomber dans le triangle infernal Persécuteur-Victime-Sauveur.
Pas du tout d’Alzheimer chez ma maman par contre et même une belle vivacité d’esprit.
Merci pour le jeune et svelte, ça fait toujours du bien (peut-être un besoin de valorisation, pas très alimenté en ce moment)
J’espère que ça va susciter d’autres commentaires.
Salutations amicales à toutes et tous
Bonjour Stéphane j’étais pendant plusieurs jours sur un petit bateau dans mes moyens de communication habituels (notamment je n’ai pas accès à ChatGPT sur mon téléphone). Ce sujet résonne particulièrement pour moi notamment dans le cadre… je dirais que 75% des disputes de couples ont pour origine un besoin mal exprimé et/ou mal compris. Au risque de me déclencher
Les foudres de certain(e)s je dirai que le mode de communication des femmes est particulièrement difficile à décrypter sur ce point… même pire, il y a souvent des expressions de besoin qui veulent dire le contraire. Par exemple “ j’ai envie d’être seule pour gérer ce problème” peut vouloir dire “j’ai besoin de ton soutien”. Mais ne dit on pas que l’apprentissage de la vie en couple est l’affaire de toute une vie ?
J’ai plein d’autres points dans cette veine sur lesquels j’aimerais titiller cyber-Mamie, qui va se faire un plaisir de me recarder je sens 🙂
Autre point qui me questionne: comment gérer les situations ou on ne peut pas ou ne veut pas satisfaire les demandes exprimées par l’autre ?
Situation qui se présente plus fréquemment dans le cadre de l’éducation des enfants, mais pas que…
La aussi j’espère que mamie/Stéphane pourra me donner des pistes !
*dans le cadre du couple* phrase incomplète dans mon premier message !
Cyber mamie n’est pas vraiment faite pour ça, car le prompt qui lui a été donné ne va pas en ce sens. Ceci dit, je pense que l’expérience mérite d’être tentée, en particulier si (au lieu de poser ta question directement) tu l’orientes vers les différentes façons d’exprimer un besoin, et les différences homme-femme à ce niveau.
Toutefois, j’aimerais te rappeler que le Dr Emmett Brown (alias «Doc») a expliqué à la fin du deuxième épisode de «Retour vers le Futur», qu’après avoir exploré le temps et la moindre faille spatio-temporelle, il a décidé de consacrer le reste de sa vie à expliquer le plus grand mystère de l’univers : la Femme !
Je crois qu’il n’a pas réussi, mais il a quand-même trouvé son Bonheur. Après tout, n’est-ce pas le plus important ? Pourquoi vouloir toujours comprendre ?
La question qu’on pourrait donc se poser (éventuellement avec un IA en sparing partner) est la suivante : est-il possible de rendre une personne heureuse, sans comprendre avec précision ce qu’il se passe dans sa tête.
Comme tu le sais sûrement tu es un «Sois Parfait», ce qui signifie que tu as BESOIN de beaucoup de précision. Et si la solution était globale, et non sur le point de chaque i ?
Merci Stéphane, beaucoup de choses à cogiter dans ta réponse… et une jolie citation inattendue 🙂
Etonnant que tu me voie comme un “sois parfait”. Je pense être surtout un “fais plaisir”.
Mon besoin de précision, je le vois plutôt comme une déformation professionnelle, je suis un scientifique de la catégorie “théoricien”.
Mais dans le domaine des relations humaines, a fortiori amoureuses, j’ai fini par comprendre que la théorie est de bien peu de secours, voire contre productive.
Ma mère, psy, m’avait dit un jour : “LA THEORIE EST UN REMPART”. J’en suis resté sans voix.
Bonjour
A croire que j’ai toujours été une mamie !!!
parce que je me rends compte qu’il est toujours et il a toujours été difficile pour moi d’exprimer clairement un besoin
par peur , peur de déranger , peur du refus , peur de ne plus être aimée
et les quelques fois où j’ai essayé d’exprimer clairement un besoin il y a toujours eu une réaction épidermique en face
petite anecdote : à 25 ans je suis une formation sur l’assertivité , in va tous au resto le dernier jour , en débarrassant le serveur demande si tout s’est bien passé , forte de ma formation je dis “oui ( car j’avais eu assez à manger) mais une pomme de terre n’était pas cuite” , le serveur repart pas très content
et en payant il précise bien qu’il a offert les cafés parce que je m’étais plainte
alors que ma remarque ne visait qu’à les prévenir pour les clients suivants
2ème exemple :je ne sais plus comment demander à mon compagnon que je dise “on va manger” demande non exprimée pour “peux-tu placer la table ?” ou carrément “peux tu placer la table” c’est toujours ou pas fait ou fait en trainant des pieds voire ça dégénère en ” ça veut dire que je ne fais rien à la maison” , je vous l’ai fait courte le but n’est pas de partager mes mauvaises expériences en terme d’énergie négative
et ceci n’est qu’un petit échantillon de mon quotidien avec qui que ce soit
Le problème réel ne se trouve pas dans le fait de ne pas savoir exprimer ses besoins, mais dans le fait que malgré l’expression du besoin (parfois maladroit) on ne se sente pas écouté.
Par exemple, dire «J’ai faim» peut signifier «J’aimerais que tu nous prépares à manger quelque chose, mais vite fait !». et le «vite fait» est important dans l’histoire. Donc se retrouver face à un mec qui fait cuire les pommes de terre à feu doux, parce qu’ainsi les samossa seront meilleurs, c’est un sacré beau geste, mais il a oublié le «vite fait» et ce besoin-là était supérieur au reste.
En même temps, dire «vite fait», ça peut être ressenti comme «Fais vite !» et ça va partir en vrille, parce que Monsieur n’aime certainement pas qu’on lui donne des ordres (en tout cas, moi j’aime pas ça, et il paraît qu’on est tous les mêmes…)
L’assertivité est un sacré défi, mais c’est souvent un défi gagnant. Peut-être que l’une des solutions (mais rappelons-nous que je n’ai que des bribes de la situation réelle) serait d’ouvrir une discussion sur l’assertivité elle-même, en réexpliquant le mot (pour toi aussi) et en donnant des exemples concrets sur votre quotidien, comme tu viens de le faire avec ton commentaire. Tu peux aussi ajouter d’autres exemples ou le manque d’assertivité (chez toi comme chez lui) donne lieu à des répliques inattendues. En explorant des exemples concrets (et leur parade), vous pourriez travailler à deux sur de nouvelles formules de façon concertée.
Changer sa communication sans prévenir les autres interlocuteurs peut les surprendre. Si vous le faite de connivence, en vous préparant au changement, ce sera plus facilement compris. Ca n’évitera pas les incidents de langage (rien ne change du jour au lendemain), mais justement, ces erreurs, peuvent être une source de complicité ou d’un regard, tu feras comprendre ton besoin d’être pardonné pour cette gaffe involontaire, et d’un autre regard, il te fera comprendre que ton besoin a été compris.
Ce qui compte par dessus tout, ce n’est pas ce qui est dit, ni les erreurs qu’on fait en chemin, mais le fait de construire quelque chose ensemble avec les meilleures intentions.
Bonjour à tous !
Pour ma part si un besoin n’est pas clairement exprimé il y a peu de chance que cela est un impact sur moi à moins que celui-ci soit évident ! Dans la situation de Mamie j’aurai compris mais c’est loin d’être souvent le cas !
J’ai lu le commentaire de Michel et j’avoue que là j’aurais eu du mal. Elle demande 2-3 feuilles elle aurait eu ce nombre. Elle demande si je mange les restes avec elle je réponds oui ou non en fonction de la situation. Pour la soupe je serai allé la chercher voyant qu’elle ne souhaite pas y aller…
Bonjour Arnaud,
C’est intéressant car tu dis que tu ne comprendrais pas facilement les sous-entendus (trop premier degré pour ça), et en même temps, tu as décrit 2 situations plutôt délicates à comprendre pour beaucoup. Pour que Mamie se retrouve avec des lunettes neuves après son expression (et sa résistance), il faut un sacré degré de compréhension, et pareil pour la soupe de notre nouvelle mamie.
Et tu sais, ce n’est pas grave de donner 2-3 feuilles à quelqu’un qui demande 2-3 feuilles. Au pire, elle te dira, finalement, donne m’en plus, parce que c’est bon !
Dans une conversation, on est deux. Et si l’un fait une erreurs d’interprétation tout en ayant de belles intentions, l’autre peut transformer l’essai en quelques mots.
Je pense que tu sous-estimes ta capacité à décrypter le seconde degré. J’en suis d’autant plus convaincu que beaucoup de gens qui manquaient totalement de second degré ont quitté cette Newsletter en haussant les épaules. Toi, tu es toujours là, hésitants, soucieux de tes réponses, mais tu réponds rarement à côté.
Autorise-toi à intervenir davantage. Surtout dans cet environnement bienveillant, dans lequel nous évoluons. Tu n’es pas sur Facebook.
A++
Stéphane
alors oui, des plus drôles aux plus delicates. Qu’est-ce qu’on mange ? qui signifie “j’ai urgemment besoin de manger” “ah tu es en vacances”: j’ai besoin que tu viennes. Dans le premier cas, je pense à une façon qui se veut non directive de “fais à manger”. et c’est intéressant de voir comment ce qui pourrait être demandé très simplement et gentiment finit par une remarque déguisée sur le retard . En fait, j’attribue cela à un filtre qui permet de rendre socialement acceptable une demande qui si elle sortait brut de fonderie serait inacceptable.
Dans le deuxième cas, c’est une plainte “tu viens rarement” avec une peur de refus. C’est une façon aussi de se protéger de l emotion du refus en n’ayant pas clairement exprimé le besoin.
et puis il y a les expressions de besoin en informatique, si souvent bâclées, mal formulées, non formulées. peut être est-ce un manque de compréhension du besoin de l’informaticien pour réaliser ce qui est vraiment attendu. ou un truc genre competence inconsciente, puisque je sais ce que je veux, l autre le sait aussi. et comme c’est facile de voir la paille dans l’œil des autres, je ne m’exclue pas. Il m’est arrivé souvent d’avoir besoin de dire des choses, ou de demander quelque chose. Des fois je n’ai rien dit et en ait été frustrée puisque complètement responsable de mon “echec”, des fois j’ai exprimé, demandé, et quelque soit la réponse, immédiatement libérée. Voilà, ben je n’ai plus qu’à appeler mon banquier maintenant. 😄.mince c’est le 15 Août, acte manqué.
Merci Stéphane pour cette bonne idée de programme, généreux qui plus est, qui n’est pas sans rappeler d’autres programmes et leur dynamique, princesse merveilleuse notamment.
et j’adore effectivement le principe de questionnement par un coach qui a l’art et la manière de poser LA question, la seule utile que l’on a souvent bien évité de se poser soi-même.
Tu as de bons exemples qui viennent s’ajouter à ceux de Michel et Pascal. Je vous réunirais bien tous les trois pour créer un jeu de cartes, avec d’un côté le besoin déguisé, et de l’autre le besoin exposé de façon brute. Le but du jeu étant de deviner ce qui se trouve au verso de la carte. D’ailleurs, une variante du jeu pourrait être d’exposer le verso pour deviner le recto…
Je te laisse chapeauter tout ça, j’ai un programme en cours avec 39 autres sujets…
pour ce qui est des besoins en informatique, pour le moment il n’y en a pas. Ou alors ils ne sont pas exprimés. C’est ennuyeux, parce que si ça continue, je vais devoir faire plein de vidéos de prise en main en imaginant les besoins non exprimés…
Pas sûr d’avoir envie de le faire (en informatique du moins).
Ah «La Princesse Merveilleuse» ou plutôt «Attitude Coach», quel merveilleux programme ! C’est celui sur lequel je me suis le plus donné !
Tu me diras si ça reste ton préféré après celui-ci 😉
A++
Stéphane
Woaw Stéphane les explications sont limpides et confortent l adhésion à ta démarche historique je me sens privilégié de te suivre et de comprendre maintenant en profondeur tes démarches depuis 2008. C’est unique Humain et personnalisé je sens l’effet Barnum et je comprends les 10 leçons de coaching listées dans chatGPT Mamie inside et cet article consolide le tout, j’en veux encore et venez nombreux ! Essayez vous n’avez rien à perdre tout à gagner pour Votre auto coaching
P@t++
Tu ne serais pas en train de nous exprimer un besoin, mon P@t ?
On va s’y atteler.
Mon besoin c’est qu’on me laisse tranquille je suis libre de ne pas adhérer à cet enthousiasme debile, tu peux m’enlever de ta mailing list, merci d’avance Christine
Tu as aussi, VISIBLEMENT, besoin de l’exprimer publiquement ton besoin… Un besoin que tu pourrais combler toute seule, librement. Mais tu ne veux pas partir discrètement comme le font des dizaines de personnes. Tu veux montrer ton départ. Et tu sais quoi, je pense que si tu arrivais à exprimer clairement la raison pour laquelle tu as tant besoin de partir, on tomberait d’accord et tu finirais pas rester.
Alors ? Chiche ou tu confirmes tes adieux ?
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PS : Je ne sais pas si “adhérer à cet enthousiasme débile” me concerne ou concerne les lecteurs, mais dans le doute je préfère anticiper : traite-moi de ce que tu veux, mais ne touche pas à ceux qui participent à ce programme, quel que soit leur niveau d’enthousiasme, et quel que soit ton niveau de morosité.
J’ai plutôt ces problèmes avec mon fils, qui se plaignait à une certaine époque de maux de ventre ou d’envie de vomir. Comme il parlait très bien pour son âge, nous n’avions pas forcément remis en question que la douleur était bien physique et gastrique. Ça disparaissait comme c’était venu.
Puis j’ai corrélé ses maux de ventre à des angoisses sociales : quand on allait voir des gens qu’il ne connaissait pas, quand il allait faire une activité de groupe, etc.
En en discutant avec lui, j’ai relevé qu’il ne conscientisait pas l’angoisse en tant que telle, seulement la somatisation. On travaille là-dessus depuis : qu’il distingue la vrai origine de ces maux, et qu’il prenne confiance en lui face à la nouveauté et l’inconnu.
C’est effectivement fréquent chez les enfants d’exprimer les besoins avec leur corps (et à travers leurs corps) plutôt qu’avec les mots. L’enrichissement du vocabulaire, en particulier le vocabulaire émotionnel peut aider à réduire la somatisation.
Par exemple, lorsqu’un enfant dit qu’il est en colère, alors que ce qu’il ressent avant tout, c’est de l’injustice, il pourrait se sentir incompris parce que l’adulte va tenter de calmer la colère.
Or le besoin a été maladroitement exprimé : il a besoin de Justice, pas de respirations profondes. La respiration profonde viendra d’elle-même lorsque justice sera faite.
Ce n’est bien-sûr qu’un exemple, mais plus on peut mettre de mots sur nos besoins, moins il y a de maux dans notre corps.
Essaie le jeu Emoticartes (peu importe l’âge, du moment que l’acquisition du vocabulaire juste, est présent dans le processus).