Les beautés cachées de la vie
Stéphane organise une fête chez lui. Il y invite différents amis, parmi lesquels Pierre, Jean et Jacques.
Stéphane est un fin cuisinier, et tout au long de la soirée, il propose des mets délicieux à tout ce beau monde. Au cours de cette réception, Stéphane annonce à ses amis que son livre de cuisine est sur le point d’être publié. Tout le monde applaudit ! Il propose à ceux qui souhaitent l’acquérir de remplir un bon de commande qui se trouve sur la table dans la chambre voisine. Outre le fait qu’ils recevront ce livre avant sa distribution auprès du grand public, Stéphane leur écrira une petite dédicace sur la première page.
- Pierre se précipite sur le bon de commande. Il veut être parmi les premiers à gratifier son ami pour cette réussite.
- Jean hésite… Saura-t-il faire aussi bien que Stéphane en suivant les recettes du livre ? Sinon, n’est-ce pas de l’argent jeté par la fenêtre ?… Il finira par se dire que ça vaut la peine d’essayer ! Et après tout, même s’il ne réussit pas à cuisiner aussi bien que Stéphane, il connaît les valeurs de son ami, et sait très bien que cet argent ne sera pas utilisé à de mauvaises fins.
- Jacques a assombri son cœur après l’annonce. La soirée avait si bien commencé, et voilà que Stéphane transforme sa maison en place de marché ! D’ailleurs, Jacques n’est pas dupe ! il sait très bien que tout ceci était prémédité et que Stéphane avait prévu dès le départ de le délester de 20€ ! Cette soirée n’a été créée que pour ça… Eh bien non ! Stéphane n’aura pas un sou !
Bien sûr, ce soir-là il y avait d’autres Pierre, d’autres Jean et d’autres Jacques… Ce sont les 3 principaux profils qui ressortent suite à cette annonce.
A la fin de la soirée Stéphane donne à chacun de ses invités une enveloppe sur laquelle il est écrit :
- Pour te remercier d’avoir répondu à mon invitation !
Dans cette enveloppe, se trouvent 2 attentions particulières :
- Des photos souvenir qu’un photographe a prises à différents moments de la soirée. Il les a imprimées le soir-même.
- Un fiche-recette du plat le plus apprécié de la soirée (recettes issues de son livre), avec un bon de commande au verso.
Stéphane recevra 3 courriers électroniques de ses amis. Voici les copies :
Courrier de Pierre
Cher Stéphane,
En ouvrant ton enveloppe, j’ai été envahi d’émotions. Quelle belle idée que ces photos prises sur le vif, il y en a même une qui donne l’impression que je sais danser… J’étais à fond ! Quant à ta recette de falafels, j’ai l’ai immédiatement testée. Je ne savais pas que c’était aussi facile à faire, et même si je ne les ai pas réussies aussi bien que toi, le goût m’a immédiatement rappelé cette merveilleuse soirée amicale et pleine de bonnes nouvelles. Ton enveloppe-cadeau est une véritable «madeleine de Proust». Quelle belle attention ! Chapeau l’artiste !
PS : J’attends ton livre pour tester d’autres recettes. J’espère que ce sera un best-seller, et qu’avec l’argent tu vas pouvoir ouvrir ton restaurant. Je serai tellement fier d’avoir participé à la réalisation de ton rêve !
Courrier de Jean
Bonjour Stéphane,
Sympathiques ces photos… Je trouve dommage qu’on ne voit que Pierre en train de remplir le bon de commande, parce que je l’ai fait moi aussi, mais il est vrai que c’était plutôt en fin de soirée et ton photographe était déjà en train de faire sa sélection… En ce qui concerne ta recette de falafels, je l’ai donnée à Jeannette qui m’a régalé ! Je suis ainsi en ce qui concerne la cuisine, incapable de donner, mais toujours prêt à recevoir. Un jour peut-être, à force de te fréquenter, je mettrai la main à la pâte.
PS : je n’ai toujours pas reçu ton livre dédicacé… A moins que l’avis de passage qui traine sur mon bureau depuis une semaine signifie qu’il m’attend à La Poste.
Courrier de Jacques
Stéphane, je n’ai pas d’argent, inutile d’insister ! Et la prochaine fois que tu m’inviteras à un évènement commercial, préviens-moi juste avant l’annonce pour que je puisse m’éclipser. Ton procédé fait partie des pratiques que je ne supporte pas ! Je me suis senti piégé, mais je suis sorti du piège grâce à mes principes moraux. Lis le livre de Modeste Sanlessou ! Tu y trouveras des règles de Savoir Vivre qui m’ont beaucoup appris et qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
PS : j’ai goûté les falafels de chez Picard. Si la taille de leurs boulettes n’était pas si grande, je n’aurais pas fait la différence avec ce que tu nous as servi.
Il y a beaucoup à dire sur ces différents profils et éventuellement un mix de tout ça. Mais je souhaiterais juste mettre l’accent sur un détail important :
Dans l’enveloppe que Stéphane offre en fin de soirée, il y a 2 cadeaux pour raviver de bons souvenirs, et un bon de commande. Pierre et Jean n’ont pas vu le bon de commande, ou du moins, ils n’ont pas porté leur attention sur ce détail, tout simplement parce qu’ils ont déjà acheté le livre. Pour eux, cette enveloppe contenait juste 2 cadeau, et ils ont su en profiter chacun à sa manière.
A l’inverse, Jacques a porté toute son attention sur le bon de commande… La raison est simple : il ne l’avait pas rempli au moment d’y être invité, et à chaque fois qu’il recevra EXACTEMENT LA MEME CHOSE que tout le monde, il ne verra que le bon de commande et pas les cadeaux qui l’accompagnent.
Ainsi, ma vidéo d’hier a été perçue de différentes manières : certains n’ont vu qu’un appel au «Pay What You Want», tandis que d’autres, qui avaient déjà payé ce qu’ils voulaient, ont trouvé d’autres choses à se mettre sous la dent.
Ainsi va LA VIE ! Lorsque tu sais investir en elle, en toi… Que ce soit du Temps, de l’Argent, de la Confiance, de l’Energie ou toute autre forme de Valeur, elle libérera ta perception pour que tu puisses voir ce que d’autres ne voient pas. La beauté cachée de la vie est invisible aux yeux des méfiants. Ces derniers verront uniquement ce qui apparaît au premier degré, qu’ils n’ont pas su franchir pour atteindre le niveau supérieur.
Je te souhaite une vie abondante en trésors,
Stéphane
Mais pourquoi j’ai les yeux humides ? Certainement pour avoir les yeux bien ouverts maintenant, à l’affût de tout émerveillement.
Ton inconscient est ton ami, c’est pour ça !
Mais alors non seulement je commande le livre de cuisine mais en plus j’en parle autour de moi. Et je n’attends pas que le jour où je sors le mien que la personne le fasse en retour.
Les retours à 180°, c’est effectivement un peu trop demandé dans un monde peuplé de 7 milliards de personnes aux intérêts variés.
Mais ça arrive ! Et du moment que ce n’est pas une obligation, c’est très gratifiant.
Je me suis bien amusée à imaginer des mix de ces trois profils.
Je vois bien Matthieu : gourmand, il connait bien Stéphane et n’hésite pas longtemps avant d’aller remplir son bon de commande. Il a confiance et se régale d’avance de ce que le livre lui apportera. Voici le mail qu’il adresse à Stéphane :
Salut Stéph, merci pour la super soirée que tu nous as offerte, et merci aussi pour les photos et la recette, c’est une super idée ! Que de bons souvenirs. C’est drôle de voir la tête de tes invités, sur le vif, à l’annonce de la sortie de ton livre et du bon de commande dans la pièce voisine.. La tête de Jacques, j’en ris encore ! Ce n’est pas charitable de l’avoir invité à cette soirée : tu le connais pourtant et tu savais qu’il oublierait toute la super soirée pour la transformer en soirée de lancement ! J’ai tout de suite essayé ta recette : pratiquement inratable, tout ce qu’il me faut. Merci encore. Si tout le bouquin est de cette trempe, je vais regretter de n’en avoir commandé qu’un seul.
Par contre, j’ai eu un tout petit souci en retournant la carte : pourquoi un bon de commande au dos de la recette ? Un moment, je me suis demandé si je n’avais pas oublié d’aller remplir et signer mon bon. Finalement, j’ai trouvé quoi faire de ce deuxième bon : je vais offrir la carte à Annie. Elle sera conquise par la recette et hop! une commande de plus..
Bonne réussite pour ton bouquin Stéphane à bientôt, j’espère. Matthieu
J’aime bien l’exercice que tu en as fait ! ca donne envie de le proposer à tout le monde !
Comme quoi la question «Qu’est-ce que MOI, je peux faire de ça ?» est source de très jolies choses.
En plus tu as raison, quelle idée d’avoir invité Jacques ?… Je sais très bien que ce gars-là ne changera pas puisqu’il prend une proposition pour une obligation et se formalise pour un rien. Après quoi il m’impose une lecture… Heureusement que je sais changer une injonction en proposition… 😉
Bonjour Stephane
Je n’avais pas compris au départ le pwyw ; pour moi j’avais payé un abonnement, après je me suis dit, c’est vrai que c’est intéressant et que là je suis en mesure de participer un peu plus, mon compte ayant repris des couleurs (confinement oblige, j’ai pas fait d’achat impulsif, au deconfinement non plus d’ailleurs)
Ça m’est arrivée ce genre de situation, invitée pour en fin de compte me trouver à une vente
Désappointée car je m’attendais de la part de cette personne a une invitation pour renouer des liens, elle était partie 3 ans en Guadeloupe, nous avions échangé par courrier et j’étais heureuse de la revoir, après ces années
Je suis repartie vexée et déçue, je ne l’ai jamais revue.
Dans ton invitation, j’aurai été plutôt comme Pierre à visualiser les photos souvenirs et à me rappeler que j’ai un livre dedicacé de recettes que je feuilleterai avec plaisir et ma photo préférée en marque page
Dans le cas de cette “amie” mon amitié a été bafouée, utilisée à des fins commerciales
Si elle m’avait proposée une 1ere rencontre puis cette seconde rencontre, je n’aurais pas interprété ou ressenti un tel sentiment d’utilisation d’une amitié.
Aujourd’hui je suis contente d’avoir pu participer à développer, même modestement, tes programmes ou d’avoir permis l’accès à d’autres personnes.
Juste retour des choses !
PS : je ne garderai pas Jacques en ami, trop intéressé à mon avis
C’est exactement ça !
Cette “amie” ne te donne aucune nouvelle pendant 3 ans, puis elle t’invite à une évènement d’apparence amical (si j’ai bien compris), mais qui n’est que commerce en réalité. Ca peut choquer…
En revanche, si vous aviez une relation soutenue avec des rencontres régulières (anniversaires, fêtes, crémaillères, etc), tu aurais ressenti cette invitation commerciale comme un honneur. Personnellement, si un ami ouvre un restaurant et m’invite à l’inauguration, je serai honoré (le fait que les plats soient payants me paraîtrait naturel. C’est à moi de dire non si je n’ai pas les moyens). Ce serait également valable pour un ami peintre et son vernissage (se clôturant par une vente) ou un ami élu qui m’inviterait à son premier discours en public., se clôturant par une pétition ou une adhésion. Du moment que je peux dire non, c’est OK.
Pour ma part, même dans un cadre commercial pur, je veux faire connaissance avec mes contacts AVANT la proposition commerciale. C’est pour cette raison que je commence toujours par offrir une part de mon travail avant de faire une proposition payante. D’ailleurs, que la première proposition soit acceptée ou pas, je continue la relation, car j’ai foi en l’avenir (à condition que la personne qui est en face de moi ait également cette foi, sinon, je préfère couper court). La seule chose sur laquelle je m’interroge encore, concerne le nombre de NON que je peux accepter avant de me dire que la relation commerciale ne peut exister.
Ce que j’offre dans un cadre commercial n’est pas de l’amitié (bien que beaucoup de mes clients sont devenus amis). C’est du commerce agréable. Et je souhaita maintenir ce côté agréable tout au long de la relation. Donc oui… Jacques est à éviter lors du prochain évènement, d’autant plus que le nombre de places est limité.
Dans le même genre une de mes cousines a attendu que je vienne la voir (et j’avoue que je ne viens pas souvent) pour faire une réunion ‘type tupperware’ pour des produits nettoyants pour la maison. Je ne m’y attendais tellement pas et comme vous j’ai été déçue. Du coup je suis partie, j’ai pris ses gamins et on a été faire un tour. Je ne sais pas si elle a compris, mais en tout ça n’a pas affecté notre relation par la suite. Toutefois je pense que je n’aurais pas réagit de la même manière si c’était quelque chose qui venait d’elle ou lui tenait vraiment à coeur.
L’un des grands principes du MLM est de commencer par vendre à sa famille et ses amis en faisant une réunion à domicile. Mais LE PREMIER grand principe (lorsqu’on veut se lancer dans l’aventure), c’est d’Etre Utile Au Monde. Donc d’être convaincu que le produit en question contribuera à un monde meilleur. Si une personne qui s’est délestée de 20kg grâce à une solution, se met à la recommander à ses amis, la plupart des gens y voit du partage pur… Si elle décide de devenir vendeuses de cette solution, la plupart des gens y voit du business pur. C’est très manichéen…
Ne serait-il pas plus bienveillant pour soi comme pour les autres d’envisager l’idée qu’on peut recommander les produits et les service qui nous ont fait du bien, tout en partageant les bénéfices des ventes ?
Pourquoi la personne deviendrait-elle soudainement malhonnête parce qu’il y a de l’argent à la clé.
Ceci-dit, pour avoir tenté l’expérience, je te rejoins sur le fait que la plupart des entreprise de type MLM imposent des techniques de vente, ce qui dé-personnifie le présentateur parce qu’il perd de sa spontanéité en suivant la méthode de A à Z.
mais comme peu de gens savent construire un argumentaire commercial, et là encore les techniques du MLM sont salvatrices parce qu’il suffit de dupliquer un système qui a bien fonctionné. Ca résous beaucoup de problèmes de légitimité puisque la méthode fait autorité. Et comme tu le sais, la quête de la Légitimité n’est pas chose facile.
C’est pour cette raison que le MLM est présenté comme quelque chose d’accessible à tous. Il suffit de reproduire ce que d’autres ont fait avant… Ceux qui n’y parviennent pas (j’en fais partie), sont ceux qui ne savent dupliquer les autres, qui veulent personnaliser et innover. Et ils sont souvent bloqués parce que ce n’est pas bien vu.
Merci Stéphane pour cette pépite qui révèle les perceptions et les filtres associés pour ces trois amis, l’un brille, un autre ternit et le dernier est dans l’ombre.
Cependant J’ai eu l’impression d’assister à un buffet des rois, avec les yeux qui pétillent, le palet conquit et une ambiance chaleureuse… J’y ai même rencontré Jacqueline qui disait “je vais organiser un thé avec mes amis du club “les fins gourmets” et je demanderai à Stéphane de venir pour dédicacer son livre, et que même après il voudra adhérer au Club”.
Paul libraire visualisant l’emplacement idéal pour le livre sur son étal lors du prochain salon du livre, Rosie qui sait déjà à qui les offrir…
Et les retardataires Solange et Denis arrivés à cause d’une roue crevée, une histoire abracadabrante “pas de réseau, pas de lumière, le cric qui lâche..” et Stéphane arrivant avec un plateau, car il avait mis de côté pour ses hôtes attendus. Ces derniers savourant les mets s’exclamaient gaiement “bah nous qui voulions être les premiers pour la commande du livre… C’est raté ! (Oui le secret de l’annonce avait fuité, Solange avait rondement mené son enquête !)
Moi aussi j’aurai bien aimé passer la commande ! Je rêve d’une bonne recette de falafels !
Merci encore !
C’était effectivement une soirée de célébration d’un succès. Une soirée festive à laquelle tout le monde était invité. Tout le monde a été servi avec les plus belles attentions, et tout le monde a reçu les mêmes attentions au moment des distributions.
Le fait que chacun l’interprète à sa manière est inévitable. Et certaines interprétations créent un malaise là où d’autres ressentent de la Gratitude. Ainsi va la vie…
Bonjour tous,
J’adore les falafels et je suis preneuse d’une bonne recette… Je n’ai fait qu’une expo seule dans un café et j’ai fait un petit vernissage où j’ai invité des amis. J’étais super mal à l’aise de leur vendre mes oeuvres (légitimité !!!) mais personne n’avait un couteau sur la gorge . Ce fut une réussite car j’ai vendu 9 aquarelles sur 15 dont 2 à des personnes que je ne connaissais pas mais amenées par d’autres. La remarque principale de tous était que je ne vendais pas assez cher. Pour le Pay what you want je me suis dis aussi que j’avais payé un abonnement et que vu que je ne gagne pas grand chose, je le ferais volontiers quand j’aurai augmenté mes revenus si l’auto-coaching m’y aide…et il m’aide.
Payer ce qu’on veut après résultat, c’est très bon aussi comme approche. A condition de savoir faire le lien entre le résultat obtenu et le coaching. Et ça, ce n’est pas toujours facile à faire.
Tu peux constater que cette année tu t’affirmes davantage et que ton attitude porte ses fruits, mais comment savoir quel programme (voire quels articles) t’ont aidée à améliorer ta posture ?
Surtout si tu multiplies les contacts, les livres, les formations, les salons, etc. pour mettre toutes les chances de ton côté (ce que je recommande). Comment sauras-tu ce qui t’a vraiment aidé ?
Personnellement je n’aurais pas mis un bon de commande au dos de la recette. Tous les invités l’avaient eu et chacun avait fait son choix. Cela denaturait la qualité des attentions charmantes que constituaient les photos et la recette. Et cela renforcait Jacques dans sa position
Comme je l’ai expliqué, ce bon de commande était invisible pour ceux qui avaient l’esprit tranquille. Jacques ne l’avait pas et il n’a vu que ça…
Doit-on s’aligner sur la susceptibilité de Jacques avant d’envisager des actions ?
Après techniquement je comprends Geneviève si celui qui commande est féru de carte postale culinaire… À moins qu’à l’arrière il y ait une partie détachable pour pouvoir faire la commande, sans quoi la recette repart avec la commande. Aussi non la technologie nous permet de faire des photos, copies…
Mais je te comprends aussi… Efficience ! Inutile de s’encombrer d’un extrait quand l’intégralité est sur le point d’arriver !
Concernant la vidéo d’hier je n’ai toujours pas pu l’écouter finalement. Toujours ce problème de son qui persiste mais uniquement pour cette vidéo. J’ai testé tout ce que à quoi je pouvais penser: sortie son de la vidéo, de l’ordi, déconnecter tous les casques etc… Rien n’y fait…
Concernant le livre et la façon de voir les choses, j’avoue que je ne sais pas dans quelle position je serais. Il m’est arrivé de soutenir le projet d’amis artistes mais c’était annoncé clairement dans un but commercial. Peu-être en Pierre et Jean, si je sens que je n’en aurais pas l’utilité je pourrais prendre un livre pour une personne ne mon entourage. Dans tous les cas je serai très contente pour mon ami qui réalise son rêve.
As- tu pensé à regarder cette vidéo à partir d’une autre machine (un téléphone, une tablette ?).
Pour le reste, je ne vois pas pourquoi Stéphane annoncerait la soirée comme une soirée commerciale… Toute le monde a été bien servi, tout le monde s’est vu proposer le livre en avant-première avec une dédicace et tout le monde a reçu le même cadeau à la fin de la soirée.
Même ceux qui n’ont pas commandé le livre.
Stéphane ne les a pas insultés, il ne les a pas privés de dessert ni du cadeau final, qui je le rappelle, a été le même pour tous. Pierre aurait très bien pu dire à Stéphane qu’il ne comprend pas pourquoi il a reçu un bon de commande puisqu’il a été le premier à passer commande. Mais il ne l’a pas fait, parce que sa perception n’a pa été altérée par la culpabilité ou la peur du rejet.
D’ailleurs, je tiens fort à parier que lorsque Stéphane réinvitera Jacques, c’est lui qui dira non… On appelle ça l’auto-sélection, qui dans notre cas est une auto-élimination.
Et lorsque je republierai l’histoire de la Princess Merveilleuse, en relisant le chapitre intitulé «Tout est parfait», tu comprendras que ce conte une fois transposé à la vie moderne, est à mettre entre les mains de toutes les Princesses Merveilleuses.
Je viens d’essayer et ça ne fonctionne pas non plus…
Sinon je ne comprends pas ta réponse. J’expliquais justement que je ne savais pas comment je réagirais et je donne le seul point de comparaison que j’ai expérimenté (celui où l’aspect commercial est annoncé).
Si ça fait la même chose sur tous les appareils auxquels tu as accès, c’est étrange. J’aimerais bien savoir si d’autres cas existent.
Pour ce qui est de ma réponse , comme tu dis que tu ne saurais pas comment réagir, j’essaie de t’apporter des éléments à décharge pour que ton jugement de la situation ne te fasse pas réagir comme Jacques.
Bonsoir,
Curieusement, le lien de ce soir m’amène ici… comme une peau de banane sur laquelle j’aurais opportunément glissé.
Merci Stéphane de ce rappel, je me souviens très bien de cette épître pleine de sens et de valeurs.
A très bientôt.
C’est moi qui ai glissé sur une peau de banane en oubliant de remplacer un lien, mais je vois que je peux m’appuyer sur toi pour éviter la chute.
Pour ma part, je suis ravi d’avoir partagé ce trésor caché avec toi, même si d’un point de vue strictement technique, il ne t’était pas destiné. D’autres destins semblent plus forts encore…
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