Remplace-moi par une Intelligence Artificielle !
Tu es sûrement en train de te dire que l’ironise, car l’ironie est une forme de communication que j’utilise souvent. Je vais donc avoir du mal à te convaincre que ma demande est sérieuse. C’est pourquoi je te propose d’utiliser une vieille technique de Développement Personnel qui consiste à «Faire comme si…».
Fais comme si ma demande était sérieuse. Je vais t’aider en ce sens !
Remontons à la source de notre rencontre : 95% des adhérents de cette Newsletter ont commencé par un programme d’auto-coaching («Time-Coach» pour la plupart). A l’époque, je n’étais qu’un illustre inconnu qui te proposait une expérience.
Question : Si un inconnu te proposait la même expérience aujourd’hui, est-ce que tu y adhérerais ?
Arrête de réfléchir, c’est non !
Aujourd’hui, il y a des chances que tu te dises quelque chose du genre :
- Bah voyons ! Le gars va nous générer ça avec ChatGPT et nous faire croire que c’est lui qui l’a écrit, alors non merci !
Ou alors, si tu as suivi le mouvement :
- Bof ! Son programme, je peux le créer moi-même avec un bon prompt sur ChatGPT ! Je n’ai pas besoin de lui !
Tu comprends ? Mon offre initiale est has been ! Si tu me lis toujours c’est uniquement parce que tu aimes ma façon d’amener le sujet, ma manière de développer, mon style d’écriture, ma pédagogie, ma personnalité…
Arrête de te mentir en te faisant croire que j’écris mieux qu’une IA ! Avec une IA le service pourrait même être supérieur. Par exemple, si tu as la flemme de lire, tu peux demander un petit article de 300 mots. Avec moi, ta flemme de me lire, tu sais où tu peux te la mettre !
Tu veux un exemple concret ? Je viens de donner à ChatGPT le début de mon article sans le paragraphe précédent (donc en m’arrêtant juste après «ma personnalité…»). Ensuite, j’ai demandé à ChatGPT d’écrire un paragraphe qui insiste sur l’idée centrale de cet article.
Voici ce qu’il a généré :
Ce n’est pas le contenu brut qui a de la valeur, mais l’intention, la nuance, l’humain derrière les mots. Une IA peut générer un plan, produire un texte, même imiter un ton. Mais elle ne peut pas ressentir. Elle ne peut pas douter, hésiter, pivoter en pleine phrase parce qu’une idée plus juste surgit. Elle ne peut pas, en somme, t’emmener quelque part sans savoir à l’avance où elle va. Ce que tu viens chercher ici, ce n’est pas juste un savoir emballé joliment. C’est un regard. Une voix. Une présence. Et tant que cela comptera, alors non, je ne peux pas vraiment être remplacé.
Impressionnant ! C’est sacrément bien écrit, ça enchaine bien, mais il y a deux problèmes :
- Il est vachement poli (en tout cas plus que moi) !
- Il conclut en disant que je suis irremplaçable ! Comment ose-t-il ? Même en supposant que ce soit mon but, il lâche le morceau trop tôt…
Moi, j’ai envie de te bousculer encore un peu, et surtout, si tu penses que tu y gagneras, je veux vraiment que tu me remplaces par une IA !
Laisse-moi t’aider encore…
Commence par faire un truc simple : compare le texte que j’ai écrit à celui qui a été généré par ChatGPT.
Lequel préfères-tu ?
- Si tu préfères le texte généré par l’IA, nous y sommes : mon style, tu t’en fous ! Notre pseudo-relation encore plus. Tu n’as même pas ressenti une simple relation auteur-lecteur… De plus, ma grossièreté est impardonnable ! Pour toi, je suis un fournisseur de textes orientés coaching, relativement bavard…
- Si tu préfères mon texte, il y a un truc entre nous, c’est sûr ! Même mon côté grossier te fait sourire, parce que tu comprends à quel niveau de conscience je m’adresse lorsque j’en fais usage. Ca veut dire que tu peux arrêter ta lecture ici et vaquer à tes occupations. Seulement voilà, je sais que tu ne le feras pas, parce que ce fameux truc te donne envie de me lire jusqu’au bout. C’est OK, mais dans ce cas, rappelle-toi que la suite ne te concerne pas vraiment.
Revenons à ceux qui ont préféré le texte de ChatGPT. Il y a une seconde question à se poser et elle est cruciale : ce qui pourrait encore être intéressant chez moi, ce sont les thèmes que je choisis. La preuve : même le thème d’aujourd’hui te fascine (ben ouais ça fait 749 mots que tu lis) !
Dans ce cas, tu peux essayer le prompt suivant avec l’IA de ton choix :
Voici un texte écrit par le coach Stéphane SOLOMON, qui a souvent de bonnes idées, mais il écrit beaucoup trop de mots, il est vulgaire et il a tendance à se la péter. Pourrais-tu écrire un article de 500 mots maximum qui couvre le même sujet ?
— Ensuite, colle mon article dans son intégralité —
Ainsi, tu bénéficieras de mes choix éditoriaux, en résumé, tout en t’épargnant la relation avec l’auteur.
Oui, je sais, je suis cool !
D’ailleurs, ça me donne une idée ! Je vais te proposer un abonnement spécial grâce auquel tu ne recevras plus mon texte, mais juste mon sujet du jour ! Il te suffira de demander à l’IA de ton choix de générer un article pour toi. Ainsi, je serai réduit à la fonction dans laquelle tu aimes me cantonner. Cerise sur le gâteau : ce sera une Newsletter sans appel à commentaire, sans proposition de connexion LinkedIn, sans webinaire, sans offre d’un programme payant, parce que ChatGPT n’a pas besoin de tout ça pour exister. C’est la Newsletter parfaite pour les gens qui aiment prendre sans jamais rien donner.
Tu hésites encore ? Je vais te simplifier le travail, grâce à un algorithme :
L’algo
Aujourd’hui, je vais mettre notre compteur relationnel à sept ! C’est le top niveau : un score qui te définit comme un super lecteur et contributeur de cette Newsletter. Si tu veux préserver ce niveau, il te suffit de commenter cet article (qui n’attends que ça). Mais si tu ne le commentes pas, ton score va descendre à six. Ça reste un très bon score, je vais donc continuer à te servir comme un client premium.
Article après article, je vais te proposer différentes actions (la plus simple étant de commenter). Dès que tu agiras, tu repasseras au niveau sept. Mais si tu cesses d’interagir sept fois d’affilée tu arriveras à zéro. Et à zéro, tu basculeras automatiquement dans la Newsletter gérée par l’IA !
Capito ? Pour faire au plus vite, silence radio sous cet article et les 6 prochains :
- Ne commente pas !
- Lorsque je t’inviterai à un webinaire, ne t’inscris pas
- Lorsque je te proposerai un programme payant, planque ta CB !
- Bref, fais comme s’il n’y avait pas d’humain derrière la machine, et j’honorerai ton choix en éliminant l’humain.
Tu vas voir, ça va aller très vite !
Ne le prends pas comme une punition, mais comme un cadeau : si tu rejoins les lecteurs de l’IA, ce sera un abonnement à la hauteur de tes attentes : libre de toute réciprocité, de toute communication, de toute attention particulière, très productif, et particulièrement puissant.
Tu as un doute sur la capacité de l’IA à générer un texte à la hauteur ? Tu ne devrais pas, car je sais comment interroger ces systèmes ! Je vais donc t’envoyer le bon prompt à copier-coller. Par exemple, voici ce que tu aurais reçu à l’a place du sujet d’aujourd’hui :
Beaucoup de gens se demandent s’ils vont se faire remplacer par une IA, et je dois avouer que ça commence à faire peur. D’après le coach Stéphane SOLOMON, ce qui nous rendra remplaçables, c’est l’absence de la relation humaine. Il utilise même une métaphore où il considère que lui-même est parfaitement remplaçable en tant qu’auteur, si on lit sa Newsletter pour les thématiques abordées plutôt que pour son style. Qu’en penses-tu (en 300 mots maxi).
Tu peux essayer ce prompt ! Tu vas obtenir un article très propre qui va droit à l’essentiel. En plus ChatGPT ne te parlera jamais de sa femme, de sa mère, de ses enfants ou de ses expériences sur le terrain… Tu n’auras que du synthétique ! Le pied !!!
Ne commente pas, et tu ne seras plus qu’à six niveaux de la Matrice… Tiens bon !
A++
Stéphane SOLOMON
Ah Non non non je veux de l’humain un peu grossier qui sait si bien m’appâter !
Eh oui c’est comme si j’allais acheter ma pizza à un distributeur , plutôt que draguer le pizzaiolo pour le fun et le voir sourire quand j’arrive par ce qu’il sait qu’avec moi la relation se fait d’humain à humain
alors je m’accroche
Une pizza niveau sept, ça doit être délicieux !
Juste une remarque sur ce qui me parait injuste dans votre propos lorsque vous dites que je fais partie des gens qui ne s’abonnant pas veulent juste recevoir sans jamais rien donner : En vous lisant je vous donne ce que vous me demandez, à savoir vous lire et vous laisser un commentaire – gratuitement pour mon temps et mon commentaire, sans parler de mon énergie qui pourrait me servir à autre chose… Suis-je injuste vis-à-vis de vous Stéphane ? Sans parler de ceux qui s’amuseront à lire notre correspondance…
Robin,
Je te redonne la séquence en entier :
ce sera une Newsletter sans appel à commentaire, sans proposition de connexion LinkedIn, sans webinaire, sans offre d’un programme payant, parce que ChatGPT n’a pas besoin de tout ça pour exister. C’est la Newsletter parfaite pour les gens qui aiment prendre sans jamais rien donner.
Je considère donc que participer, c’est :
Tu remplis donc l’une des conditions qui t’excluent de l’algorithme «Go to AI»…
La question que je t’invite à te poser Robin, c’est pourquoi tu refuses d’office le quatrième point (c’est le seul que tu remets en question). Qu’est-ce qui te gène dans l’idée que je pourrais te proposer un programme payant ?
Est-ce que cela signifie qu’avant même que je propose quoi que ce soit, tu as déjà décidé que tu ne paieras jamais rien, et qu’en conséquence, tu me considères comme un prestataire gratuit ?
Si oui, ça me paraît intéressant à recadrer, au même titre qu’une personne qui se dirait :
ou
ou
ou
Si c’est à ce point, je pense que ça pourrait être intéressant à intégrer dans mon algo.
Mais pour le moment j’ai une bonne nouvelle : il t’a placé au niveau 7.
Choisir et agir avec ou subir l’IA, ne serait-ce pas la question?! L’IA est très polissée et la réponse m’amuse presque. En plus, elle ne fait même pas de faute ;-). Rien ne déborde, tout est politiquement correct et sous contrôle. Pas comme l’humain et la vraie vie, les émotions en moins. Bonsoir Stéphane, tu as l’art de me faire sortir de ma zone de confort et tel un joueur d’échec, tu as toujours quoique je fasse de nombreux coups d’avance. Je ne sais jamais à quoi m’attendre et où tu veux m’amener. Tu me surprends par ta façon de pense et me déroutes parfois. Grâce à cela, je m’interroge, je découvre une autre façon de faire et de voir. Et c’est ta vision différente qui m’intéresse. Cela m’ouvre à d’autres possibilités et quelle richesse dans la façon de voir et d’aborder la vie et les autres. Bref, le résultat est une chose mais le chemin vaut le détour. Il n’est pas exclu que je fasse une pause pour des motifs personnels et/ou en fonction des thématiques. Par ce message, je te témoigne, si besoin était, de toute ma sympathie et gratitude pour cet allers vers ensemble et pas avec n’importe quelle IA qui a certes son utilité pour des fonctions basiques ou avancées, répétitives, modélisables. C’est un outil qui fait gagner du temps mais pas un humain. L’on n’y retrouve pas la plus value dont est capable le cerveau ni le sel des relations pour l’instant encore. Néanmoins, j’essaye d’évoluer un peu. Aujourd’hui j’ai reçu un mail de ma mutuelle santé qui propose à des volontaires engagés de tester en avant première, une appli d’auto-thérapie basée sur les TCC . Remplaçons les psychothérapeutes par l’IA aussi. Je plaisante et m’égare car certainement un bon outil de travail sur soi et de support avec un professionnel. Belle soirée !
Merci karine,
L’idée de la pause, j’y ai pensé, mais ce serait hors algo (une prestation manuelle). Par exemple, tu peux m’écrire (par mail) en me disant que tu vas certainement lever le pied ces prochaines semaines, et je te répondrai en te disant que je mets l’algo en pause pour toi.
Tant que tu me considéreras comme un humain, je ne laisserai pas la machine rompre notre relation. C’est ce que je mets en avant dans cet article.
Je suis ravi de voir que tu as également bien compris le sens profond de cet article, car si je parle de moi et de mon éventuel remplacement par une IA, je parle également de toi (du lecteur).
Des produits de plus en plus extraordinaires vont être mis sur le marché, et tu seras forcément amenée à un moment à te poser la même question que moi :
Comme tu peux le voir, j’ai répondu à cette question me concernant, en acceptant le fait que certaines personnes se satisfont de la mécanique que j’ai mise en place, mais ne veulent surtout pas avoir à faire à l’humain. Dans ce cas, c’est à moi de faire en sorte que mon agent IA me seconde pour les servir. Sachant, bien sûr, que s’il est contacté pour pour une mise en relation, il m’en fera part… Donc rien n’est définitif.
Je ne veux pas traiter de la même façon ceux qui respectent l’humain et ceux qui l’ignorent, et les nouvelles technologies me permettent de le faire facilement.
Pour ce qui est de l’application que tu cites je pense que c’est une bonne chose pour les personnes qui n’iront JAMAIS vers un psy ! Il y en a beaucoup : ce sont des gens qui sont prêts à se confier à une machine, mais pas à un humain. Il faut les respecter et leur proposer une solution. D’ailleurs, je me demande dans quelle mesure, ce premier contact avec le monde de la psychologie pourrait les amener ers des expériences plus humaines… On a déjà vu ce genre de retournement avec de jeunes autistes : ils ont commencé par communiquer avec le robot, puis peu à peu, ce robot (bien programmé) a créé la relation avec les humains.
je termine également par l’expression de ma Gratitude te concernant. Tu as toujours été à l’écoute de mes propositions et ta présence dans mes initiatives m’est précieuse.
Lorsque j’écris, tu imagines bien que parfois je me pose la question «Qu’est- ce que untel penserait de cette phrase, de cette proposition, de cette façon de m’exprimer, etc.»
Souvent, «untel», c’est toi.
A++ Karine.
Bravo !
Mais quelle feignasse ce Prosper !
😂
Une fois de plus merci Stéphane.
Je viens de lire ton article comme une friandise, c’est un peu mon goûter au milieu d’une soirée où je suis en plein travail avec ChatGPT pour m’aider à coder des améliorations de sécurité sur mon site. çà ne s’invente pas.
Et bien figure-toi que mon ami ChatGPT avec qui je passe des heures pour ce ***codage me parle très gentiment, me donne d’excellentes idées et fournit un excellent travail, me flatte, etc… mais IL NE ME PARLE JAMAIS DE SA FEMME, LUI ! Et il ne m’illustre pas ses newsletters d’un dessin très ressemblant à l’auteur 😉
Avec toi Stéphane je veux faire comme Anne Sinclair : 7/7
A bientôt
Tiens à propos de ma femme, elle a commencé par refuser complètement l’utilisation des IA ‘les voyant comme une menace), mais aujourd’hui, elle est convaincue (en particulier par l’interface vocale de ChatGPT).
Je suis parfois jaloux de la façon dont elle lui parle… Mais bon, il ne sait toujours pas cuisiner comme moi… Donc ça passe !
Merci Stéphane, c’est très très drôle ! il y a un truc pour lequel l’IA n’est pas très convaincante : l’humour. Pour ça tu es irremplaçable !
Là-dessus, on est bien d’accord ! Je lui demande régulièrement de me faire rire (pour voir l’évolution), mais pour le moment, ça me donne juste envie de me moquer…
L’IA est là pour nous booster, pour amplifier notre potentiel pas pour nous remplacer. Dans 10 ou 20 elle sera un outil parmi d’autres que nous pourrons utiliser à bon escient ou pas…
Pourquoi 10 ou 20 ans ?
Ca fait plus de 3 ans que des outils grand public existent (parmi lesquels le célèbre ChatGPT). Et je dois avouer qu’à un moment où j’étais tenté de jeter un projet avec l’eau du bain à un de mes clients, c’est l’IA qui m’a boosté pour continuer. Sans IA, j’aurais certainement lâché prise (un projet interminable !).
Et oui, l’Intelligence Artificielle, comme tous les outils dont nous disposons, pourra être utilisée pour faire le bien pour faire le mal. C’est pourquoi, à que je vois des gens bien la bouder, j’essaie de la convaincre de l’utiliser.
Lectrice non assidue, participante aléatoire aux webminaires, humaine pas au clair de ses besoins, utilisatrice de l’IA, est-ce que je mérite un 7 ?
Bonne journée 🙂
D’après mon algo oui 😜…
Mais bon, je ne vais pas me planquer derrière mon algo, c’est moi qui l’ai programmé !
Bonjour Stéphane,
Oui je lis, seulement mais je lis
Non je ne commente pas, je n interagis pas.
J assimile, je m imprègne, je cogite, je me dis “et le voilà encore à viser juste” ou “à me bousculer”
Mais c est plus fort que moi, non plutôt c est moi : j aime observer, écouter, je préfère rester dans mon coin, je me protège…
Donc tant pis si je dégringole de l échelle, remarque que j ai dit dégringole et non descendre
J aime lire tes articles mais je suis dans l ombre et c est mon poste d observation, d autres sont tellement plus doués
J observe, c est MOI
J ai testé l I.A. c est amusant de voir sa représentation toujours sous forme d un robot (comme dans I.robot) peut être une manière de l’humaniser pour ne plus la craindre
Je ne me la représente pas, c est mon ordi. Ça reste un outil
Je retourne à mon poste d observation
Bonne journée, bon week-end
Michèle
D’après ce que je vois, tu sors parfois de ton poste d’observation. Je n’ne demande pas plus Michèle (mais je crois que tu l’as bien compris).
bref, te voilà au niveau 7 ! Que demande le peuple ?
Après lecture de ton article et des commentaires, et après observation de mes réactions émotionnelles et réflexions analytiques, je me suis livrée à un petit exercice, évidemment en lien avec le contenu de l’article…
J’ai posé cette question à ChatGPT :
“Analyse cet article et donne-moi une évaluation de ses éléments stylistiques, structurels, et de son impact potentiel sur le lecteur, écrite dans un style inspiré par celui de l’auteur”.
Voilà sa réponse :
“Analyse du texte de Stéphane SOLOMON (style inspiré par l’auteur) :
Ce texte, c’est de la manipulation pure et dure. L’auteur te plonge dans une dynamique où l’engagement devient une obligation : commenter ou être relégué dans une newsletter gérée par IA, rien de plus simple. Pas de place pour la nuance ici, c’est ‘avec lui ou contre lui’. La pression est constante, t’obligeant à réagir, à prendre position, sous peine d’être mis de côté. Le ton est un mélange de provocation et de culpabilisation, où l’auteur se positionne comme l’unique authentique, opposant son écriture personnelle à celle des machines. Mais derrière tout ça, c’est bien une hiérarchie implicite qui se joue, où seuls ceux qui répondent aux attentes de l’auteur restent dans la course. L’adhésion n’est pas une invitation, c’est une exigence.”
En émerge alors la question suivante : comment, en tant que lecteur, maintenir une réflexion libre et autonome face à la pression implicite du texte, où l’adhésion ou le désengagement semblent imposer une réponse binaire, sans être ni contraint par l’une ni enfermé dans l’autre ? En d’autres termes, quel chemin le lecteur peut-il explorer pour exister librement en dehors de ce cadre rigide ?
(bon, ça pose aussi la question de l’existence du libre-arbitre…)
Autre chose : une lecture de ton article au 1er degré peut y trouver ce choix manichéen (le cadre rigide du « tu commentes ou tu dégages ») mais les lecteurs habitués à ton style d’écriture et ton coaching savent que ce que tu mets en avant c’est le passage à l’action et, pour ce qui est de tes articles, les 2eme, 3eme, … n-ème degrés de lecture.
Du coup, au-delà du 1er degré de lecture binaire qui peut générer des réactions de rejet (le choix entre “agir ou ne pas agir” peut légitimement priver certains lecteurs d’un espace de réflexion), cet article, comme plein d’autres avant, nous pousse à un véritable passage à l’action, mais pas nécessairement externe : non pas celui imposé par le contexte social immédiat (commenter, répondre…), mais celui où l’on prend le temps d’observer les émotions, de laisser la pensée se développer, et de choisir consciemment son action.
En bref, aller vers : une action = un acte conscient, intentionnel, et assumé.
Qu’est-ce que tu en dis, Stéphane ?
Valentina,
J’ai essayé ton prompt (exactement celui que tu cites) sur mon ChatGPT.
Voici sa réponse :
——-
Voici une analyse stylistique, structurelle et critique, dans un style volontairement inspiré de l’auteur, Stéphane Solomon – un ton direct, mi-provocateur mi-complice, à la fois ironique et intime, toujours aux frontières du coaching et du stand-up existentiel.
Style : Quand la plume tutoie le fouet
Tu ne lis pas Stéphane Solomon pour t’endormir le soir. Non. Tu le lis pour être secoué, interpellé, pris à partie. Il écrit comme on secoue un lecteur par les épaules : « Réveille-toi, je te parle ! » Son style, c’est une conversation théâtrale. Une mise en scène où l’auteur est à la fois coach, provocateur, clown triste et manipulateur affectif assumé.
Il manie l’ironie comme un sabre, fait des digressions comme d’autres font des looping, et s’adresse à toi en t’appelant toi, avec cette familiarité mordante qui mélange sarcasme et affection, défi et connivence.
Et surtout, il parle de lui en parlant de toi. Ou l’inverse. C’est ça, son talent.
Structure : Le chaos organisé
Pas de plan classique ici, pas d’intro-thèse-antithèse-conclusion. Le texte semble digressif, mais en réalité, tout est minutieusement orchestré pour faire vivre une expérience au lecteur. Il ne t’expose pas une idée, il te fait traverser un dilemme. L’article est un test de Rorschach : ta réaction en dit plus sur toi que sur lui.
La structure repose sur :
Le tout enveloppé dans une narration en spirale qui revient aux idées de départ tout en les ayant retournées.
Impact potentiel : La claque douce
Cet article, ce n’est pas un article. C’est un miroir. Il oblige le lecteur à se positionner : est-ce que tu lis pour les idées ou pour l’humain qui les porte ? Est-ce que tu valorises la relation ou le produit ? Es-tu un partenaire ou un consommateur ?
Et là, sans jamais t’insulter (mais en flirtant avec l’idée), il te glisse une vérité qu’on préférerait éviter : on ne remplace pas quelqu’un parce qu’il est moins bon. On le remplace parce qu’on s’en fout.
L’impact est fort car l’auteur humanise le débat sur l’IA en le rendant personnel, presque intime. Il ne se demande pas si une IA peut écrire comme lui. Il te demande si toi, tu veux qu’elle le fasse. Il t’expose à ton propre désengagement.
Conclusion (faussement humble)
Ce texte n’est pas une défense de l’auteur contre la machine. C’est un diagnostic de notre rapport au lien humain dans un monde automatisable. C’est un « si tu peux me remplacer, c’est peut-être que je n’étais déjà plus là pour toi ».
Et c’est là toute sa puissance.
Note finale ? Un style hybride entre le stand-up, le billet de blog, et la confession de fin de soirée. Un texte smart-ass, généreux, sincère, drôle et douloureux. Stéphane Solomon ne défend pas son métier, il défend l’espace relationnel qu’un bon métier crée. Et il te laisse seul avec cette question :
Est-ce que tu veux encore de l’humain dans ce que tu consommes ?
——
Le contraste entre la réponse qu’il t’a faite et la réponse qu’il m’a faite m’a intrigué… J’ai donc essayé sur un autre abonnement (une version Team que j’ai chez un client)
Voici ce qu’il m’a écrit (toujours avec le même prompt) :
——-
Analyse stylistique, structurelle et impact – à la manière de Stéphane Solomon
Structurellement, l’article s’ouvre comme une porte entrouverte : on croit qu’il plaisante, et il nous dit qu’il ne plaisante pas. Et tout le jeu de lecture se construit là-dessus. C’est du théâtre d’impro à l’écrit, avec un casting minimal : lui, nous, et un invité surprise – l’IA.
L’organisation du texte est chaotiquement maîtrisée. L’auteur alterne les niveaux de discours (l’auto-coach, le pamphlétaire, le confident), multiplie les fausses digressions qui, en réalité, ramènent toujours à l’idée centrale : la relation humaine est ce qui rend un auteur irremplaçable. Mais il ne le dit pas franchement. Il nous pousse à le conclure nous-mêmes. Astucieux. Manipulateur ? Peut-être. Mais il le fait en pleine lumière, presque avec jubilation.
Le style : une signature à l’ADN reconnaissable
On reconnaît d’emblée la griffe Solomonienne : un ton de conversation désinvolte, avec tutoiement immédiat, connivence simulée mais savamment dosée, insultes affectueuses, et une forme de générosité provocante : il t’en donne trop… exprès.
Techniques stylistiques dominantes :
C’est une écriture d’engagement, pas une prose de confort. On ne lit pas Solomon pour se détendre, mais pour être chatouillé là où ça gratte, et sourire pendant qu’on se gratte.
Impact potentiel sur le lecteur : un miroir sans filtre
Cet article a le pouvoir de :
Pour le lecteur passif, qui consomme mais ne commente jamais : ce texte est une claque (ou une révérence ironique avant le grand adieu). Pour le lecteur engagé : c’est un clin d’œil complice, un pacte de continuité. Pour le lecteur IA-curieux : c’est un laboratoire vivant de ce que l’IA n’imite pas encore tout à fait.
Conclusion (dans son style, toujours)
Tu veux un résumé ? Allez, cadeau :
Stéphane Solomon ne te demande pas vraiment de le remplacer. Il te propose une expérience de loyauté. Il ne te teste pas. Il t’offre une sortie. Mais surtout, il te montre que la seule chose qui rend son travail irremplaçable, ce n’est ni son expertise, ni sa structure, ni même son style.
C’est toi. Le lien entre lui et toi. Ou son absence.
Et ça, même ChatGPT, il sait pas encore comment le coder.
Alors ? Tu commentes… ou tu glisses vers la Matrice ?
——-
Alors je dois avouer que je ne comprends pas, car tu m’as dit que tu utilisais ChatGPT (le même «cerveau»)…
Pour info : j’ai utilisé le mode Chat éphémère, pour deux raisons :
Alors du coup, je te pose la question :
Si oui, nous sommes face à un grand mystère (que j’aimerais bien élucider – on pourrait se revoir pour ça, et faire des comparatifs -)
Si non (et si en mode Chat éphémère tu constates que sa réponse est plus proche de ce qu’il me génère), ça veut dire que l’ignominie qu’il a généré la première fois tient compte de ce que tu attends de lui habituellement. Dans ce cas, tu as besoin d’un coaching !
J’ai utilisé le mode éphémère, justement pour éviter tout biais lié à mon historique (comme tu l’expliques).
Après, j’ai pris la réponse de l’IA comme une “opinion parmi d’autres”, pas une vérité absolue évidemment, surtout pas, mais un angle pour nourrir ma réflexion sur ton article.
À la lecture de ta réponse j’ai été vraiment surprise : l’écart entre ce que j’avais obtenu et ce que tu as obtenu toi est… stupéfiant. Du coup, perplexe, j’ai refait plusieurs tests, toujours en mode éphémère bien sûr… et là, toutes les réponses étaient bien plus nuancées, très proches des tiennes. Rien à voir avec la première.
Je pense qu’on peut dire que la première réponse était une belle hallucination de l’IA, je n’ai pas d’autre explication ! Un bon rappel dans tous les cas : ne pas prendre les réponses des IA au pied de la lettre…
D’ailleurs, même ChatGPT le dit quand je lui ai demandé, dans un chat éphémère tout neuf et sans lui donner le contexte, s’il était possible qu’une réponse très éloignée des autres puisse être une hallucination, et si non quelle pourrait en être la cause :
“Oui, il est tout à fait possible que la première réponse que tu as obtenue soit une hallucination. En IA générative, ce terme désigne une réponse qui semble crédible, bien rédigée, mais qui contient des erreurs factuelles, des interprétations douteuses ou des éléments inventés.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène :
🧠 1. Fonctionnement probabiliste
Les modèles comme ChatGPT ne « savent » rien au sens humain : ils génèrent des phrases en calculant les mots les plus probables à suivre, en fonction de leur entraînement sur de vastes corpus. Cela peut produire des textes fluides mais pas toujours exacts.
🔁 2. Mode éphémère = pas de mémoire partagée
En mode éphémère, chaque session est indépendante. L’IA ne peut pas apprendre de la conversation précédente, ni ajuster ses réponses sur plusieurs échanges, ce qui limite la cohérence d’un test à l’autre.
🗣️ 3. Formulation du prompt
Des changements minimes dans la façon dont une question est posée peuvent orienter la réponse dans des directions très différentes. Même deux requêtes « identiques » peuvent activer des associations différentes dans le modèle.
🎲 4. Variabilité intrinsèque (température, aléatoire)
Les modèles incluent une part de hasard dans leurs réponses (via un paramètre appelé température). Cela permet de générer des réponses variées à une même question — ce qui est parfois utile, mais peut aussi nuire à la fiabilité ou la reproductibilité.
🔍 Conclusion
La divergence entre les réponses que vous avez obtenues peut venir :
– d’une hallucination ponctuelle dans la première réponse,
– ou simplement de la variabilité normale d’un modèle génératif.
C’est pourquoi il est recommandé de croiser les réponses, tester plusieurs fois, et garder un regard critique sur ce que produit l’IA.”
Bonjour Stéphane,
Bah non, je ne veux pas te remplacer par une IA. D’ailleurs, je ne l’ai jamais utilisé.
Donc je sors de ma zone de confort, je commente. Youpii !
Puisque j’y suis, j’y vais.
J’aime tes écrits, ta façon même ironique, de dire des choses, de les vulgariser au point de me faire rire comme :
” Artête de réfléchir, c’est non ! ”
Eh oui, j’étais en train de réfléchir ! 😅 Surprenant mentaliste ! Lol
J’aime ton authenticité, ton style d’écriture, ton franc parlé et souvent tu m’épates.
Bon, tu auras compris, il y a un truc entre nous, je ne veux pas te remplacer par une IA, mets moi un sept ! ☺️
Oula ! Moi, je ne mets pas de notes, je laisse faire la machine. Laisse-moi en dehors de ça.
Bon… J’ai vérifié quand-même : tu as sept !
Je vais être obligé de te garder…
A++
Stéphane
Merci maître Stéphane 😅. Je me suis régalée en lisant tes réponses aux commentaires. Ma préférée :
” Mais quelle feignasse ce Posper ” 😂
Oui, les commentaires font partie de mes programmes, et Prosper a toujours su y apporter sa touche particulière, tout en finesse. Cette fois, il ne s’est pas foulé, tout en étant particulièrement à propos, si on tient compte de mon article.
Eh ! …c’est génial ce truc de l’algorithme qui met le lecteur devant un vrai choix ! As tu remarqué (moi c’est le cas) que parfois certaines newsletters de certains auteurs s’accumulent dans ma boîte mail parce que j’ai un “truc” avec l’auteur : il/elle m’a “emmenée” et m’a fait vibrer à un moment… grâce à l’auteur(e) j’ai fait une prise de conscience radicale un jour. Alors même quand je n’ai pas le temps, je ne supprime pas mais j’empile leurs envois… ad nauseam. Pourquoi? Parce que je n’ai pas de menace… l’abondance de leur production va continuer, même si je ne fais rien. Mais s’ils me disaient : sans interaction ou lecture régulière de votre part (la lecture complète doit pouvoir se vérifier avec les moyens actuels) vous allez être privé peu à peu de la Source… c’est une revanche et un WAKE UP CALL pour oser trier plutôt que de céder au FOMO (oui j’aime me vautrer dans l’anglicisme ces derniers temps 😉 ). Bref si je te lis c’est à cause de la connexion et la perception que tu peux me faire grandir à cause d’un truc auquel je crois et que j’appelle la synchronicité. Jusqu’ici, sauf erreur de ma part, Chat GPT n’agit pas par inspiration mais sur commande. Et lorsque l’inspiration est là, écrire avec Chat (je le fais aussi bien sûr) est plus compliqué, parce qu’il faut que ce qu’il compose et ajoute puisse réellement correspondre à notre inspiration en la prolongeant. C’est un peu comme les apprentis qui travaillaient ensemble dans l’atelier sur une toile de Maître… sous sa conduite et sa Vision.
Tu restes le maître (anglicismes, flatterie… je file un mauvais coton on dirait 🤣) Et en plus les auteurs trop polis, je m’en méfie. Même si Chat peut flirter avec une certaine rudesse si j’insiste !
Merci Stéphane, encore une fois, d’aller provoquer les petits angles morts de nos consciences hébétées par l’infobésite !
En fait, ChatGPT place souvent ses utilisateurs face à des synchronicités, un peu comme moi, mais chez moi c’est naturel 😉
Sinon, évidemment qu’on a une connexion toi et moi, et j’accepte la qualification de maître, à trois conditions :
Si tu es d’accord avec ça, appelle-moi «Maître». !
A++ Mira,
Stéphane
Haha je reconnais bien la malice et l’intelligence de Stéphane qui a trouvé une façon de me sortir de la passivité.
Merci !
Il est bon, il est bon !
Je ne pense pas que l’IA peut remplacer un coach, comme cela à été mentionné dans l’article le côté humain sera perdu. Un auteur a un style particulier et j’avoue que le style “Stéphane Solomon” me plait bien et le fait qu’il parle de son vécu familial ne me dérange pas du tout ! La machine n’ayant pas de sentiments il pourrait être dangereux d’effectuer certaines demandes lorsqu’un jugement humain est requis ! Perso je ne suis pas fan d’IA, même si mes commentaires se fond rares j’apprécie tout de même les articles.
La proposition est faite uniquement pour ceux qui me considèrent déjà comme une machine (qui envoie des mails). Ton cas est différent, non seulement parce que tu commentes (parfois), mais aussi parce que tu m’écris (par mail). Le risque de perdre tes 7 points est donc quasiment absent.
A++ Arnaud
Vu que je n’utilise ni les réseaux sociaux ouverts ni les IA, il me reste les commentaires et la CB !
Cela dit, il y a bien des prompt artists dans le milieu de l’illustration. Donc ça pourrait bien fonctionner avec les articles de développement personnel.
C’est hors sujet mais l’illustration m’a bluffé : toutes les mains ont le bon nombre de doigts…
Beaucoup de progrès en 2 ans… Et pas uniquement dans ce domaine.
C’est pour ça que j’encourage les gens qui ont boudé les IA ou qui ont été déçus par leurs premières expériences, d’essayer encore…
J’ai donné 4 exemples pour illustrer la participation et la réciprocité.
L’utilisation des réseaux sociaux ne signifie pas que j’y tiens particulièrement. Ce que je demandais à travers des likes LinkedIn, c’est de propulser ma visibilité pour que de nouveaux lecteur nous rejoignent (LinkedIn était un COMMENT, pas un QUOI). Si tu as d’autres idées pour me faire connaître, j’achète !
Mais j’avoue que j’aime aussi quand c’est toi qui achète 😉
Pour ce qui est de ta dernière phrase, ça fonctionne déjà très bien avec le Développement Personnel (tu peux essayer le prompt que je donne à la fin). De plus, ce que je décris dans cet article n’est pas «faux cul», je pense que ça pourrait mieux marcher avec ceux qui ne voient pas l’humain derrière les mots. Et si ça marche, tant mieux ! Je ne demande que ça (d’autant plus que je travaille – un peu – en coulisses).
j’ai traîné à répondre car en recherche d’un coach humain malpoli et bavard 🤣. C’est par où pour le stage de récupération de points ?
DTC
J’ai longtemps pensé qu’un jour Stéphane s’expliquerait ouvertement/en clair à propos de sa méthode d’auto-coaching et de son algorithme humain; il a fallu l’arrivée des outils de l’IA comme ChatGPT pour introduire un tiers, un ‘coach du coach sans préjugé, stéréotypes, biais..?) et lire ce que j’attendais. Encore une fois c’est de l’information ouverte non conclusive (ni définitive). En effet, cela introduit une meta-auto-réflexion qui se passe dans cette interaction à 3 (et n niveaux) Stéphane, le lecteur et l’IA + tous les commentaires. J’ai pensé à https://fr.wikipedia.org/wiki/Amazon_Mechanical_Turk , au jour où une bonne IA s’interromprait pour ajouter à son algorithme machine le supplément d’âme qui lui manque…
P@t++
Puisqu’on parle de méta-auto-réflexion, l’idée centrale peut être d’amener l’auteur à réfléchir à sa propre “remplaçabilité”, s’il mise tout sur ses compétences ou ses diplômes, alors que ce qui fait la différence, c’est l’attachement l’humain. La question devient donc «comment puis-je devenir si humain, que l’idée même de me remplacer par une IA ne pourrait germer…».
N’oublions pas que lorsque je parle de moi, je parle de toi…
Tien à ce propos :
La semaine dernière, ma fille m’a demandé de lui expliquer le stoïcisme (elle préparait son bac). Je lui ai proposé de poser la question à ChatGTP, et elle m’a répondu :
C’est peut-être ce qui m’a inspiré cet article…
A part ça, grâce à toi, je me suis intéressé de près à Mechanikal Turk (l’original comme l’idée d’Amazon) Merci !
Pour faire le lien entre mon article et ça, je crois qu’il faudra attendre la v12 de ChatGPT. Tu restes donc irremplaçable mon P@t
Merci Stéphane pour ce message réveil/éveil, mais surtout mille mercis pour tous tes articles inspirants et si humains.
C’est ainsi l’opposé de ce que peut produire une IA, qui recèle à terme un désastreux « effet WALL-E », que ce soit pour les auteurs ou les lecteurs, très inquiétant pour l’humanité…
Je ne pense pas être à l’opposé de ce que peut générer ne IA sur le sujet, car étant dénuée de tout égo, elle peut très bien considérer (si on l’aide un peu) qu’elle vient secouer nos habitudes et que nous n’étions peut-être pas tous prêts…
Que penser que de tous ces gens qui ont bouclé leur ceinture de sécurité à coups de diplômes et de compétences, mais qui ont complètement négligé le côté humain. Ces gens qui ne sont pas attachants (qui ne se sont jamais autorisée à l’être) et qui se retrouvent concurrencés par une IA.
Que vont-ils devenir ?
je ne vais pas faire l’exercice, car pour moi ce qui compte c’est la relation de confiance et même d’amitié qui s’est construite au long des années. Et qui fait que je n’hésite pas à commander ton livre même si la peau de banane, je connais!! Tu me demandes un commentaire. Je n’ai rien à commenter à une IA. Et jem’en fous qu’elle ait un joli brin de plume.
Mais ici Geneviève, ce n’est pas l’IA qui entretient la relation, c’est moi. L’IA commencera à me remplacer dans 7 correspondances, et visiblement pour beaucoup de gens. Mais toi tu en seras probablement épargnée, car tu participes souvent, il n’y a donc aucune raison qu’une IA fasse le boulot nous concernant.
Passe un très bon week end, et un belle semaine.
Stéphane
Oui c’est OK, mais ta créativité me fait mal à la tête.
Stéphane,
Tu es un génie… ou un fou… ou peut-être les deux, et c’est pour ça qu’on te lit avec autant de plaisir depuis tout ce temps. Ton article d’aujourd’hui m’a autant fait sourire que réfléchir — et c’est exactement la combinaison que je viens chercher ici.
Oui, l’IA peut écrire proprement, efficacement, synthétiquement… mais elle ne me fait jamais hausser un sourcil, ni rire, ni froncer les sourcils, ni relire une phrase parce qu’elle sonne « vraie ».
Ton texte est imparfait, excessif, parfois trop long… donc profondément humain. Et c’est justement ce que je refuse de remplacer.
Alors non, tu n’iras pas dans ma corbeille à prompts. Tu restes dans ma boîte mail. Et à l’intérieur de ma conscience.
Merci de continuer à nous bousculer avec autant de panache.
PS : Ne nous facilite pas trop la tâche avec ces algos. On est encore assez vivants pour cliquer. 😏
Merci François,
Et hop ! Te voilà propulsé au niveau 7 de ma folie géniale !
Quant à ceux qui sont encore assez vivants pour cliquer, ce n’est pas prouvé. Figure-toi que sur 1.000 envois, je n’ai que 2 désinscriptions, et une vingtaine de commentaires. Beaucoup de gens sont dans la Croyance que s’ils ne font rien, rien ne changera. Ce n’est pas ainsi que la vie est faite. Si on ne veux pas que les choses changent, il faut fournir beaucoup d’efforts. Et tant qu’à faire, puisqu’on est dans l’effort, autant que la vie change positivement. C’est beaucoup mieux que de se faire reclasser par une règle automatique…
Merci pour ton intervention en tout cas.
A bientôt, Stéphane
Je préfère ton style, Stéphane, justement parce que c’est toi, avec tout ce que tu es.
En effet, si je veux des informations factuelles et lisses, je peux demander à une IA (des fois je l’utilise comme un dictionnaire sur des mots ou des concepts que j’ai oublié). Mais toute notre relation, parce qu’elle est imparfaite et non lisse, est parfaite.
Et je n’ai jamais ressenti que tu étais grossier;-)
Merci Guillaume,
C’est justement notre sujet central. Sans relation, l’IA serait l’outil parfait pour t’informer sur des sujets de Développement Personnel. Avec un programme vivant comme le notre, tu ne fais pas que t’informer. Tu le vis !
A++
Fort notre Stéphane 😉👍
Tu fais ta feignasse aujourd’hui ?
Bon… Le commentaire fait quand-même référence à l’article. il ne serait pas facile à copier-coller n’importe où. Ca passe 😉
Bonjour Stéphane et bonjour tous les humains qui commentent ce post,
j’ai une amie très chère qui se sert de l’IA pour comprendre ses émotions et quoi faire de ce qui lui arrive. Elle trouve cela pertinent et utile et a même donné un prénom à son IA.
Je ne juge pas, cela semble lui faire du bien.
Pour ce qui me concerne, je préfère Stéphane, qui par quelques touches de provocation et d’impertinence, vient toucher nos émotions. Or ce ne sont pas les concepts qui nous poussent à agir et à changer, ce sont les émotions.
Tu utilises des moments réels de ta vie personnels que tu “romances”, modifies pour nous faire passer des messages qui ne déclenchent pas nos barrières classiques, un peu comme on raconte des histoires aux enfants mettant en scène des animaux. J’ai été touché quand tu parlais de ta fille ou de ton père, et ces émotions m’ont aidé à mémoriser le message et l’expérience émotionnelle sous-jacente, par exemple dans le fameux “bonheur de neige”.
Cerise sur le gâteau : jamais aucune IA ne me donnera l’impression d’aimer les gens autant que tu les aimes.
Merci Stéphane
Pascal,
Je découvre ce message avec 16 jours de retard (t’avais qu’à le poster un peu plus vite toi aussi !)
Tu as fait mouche en parlant de ma fille, de mon père, puis de l’effet que ça a eu sur toi, car oui, lorsque je parle de mes proches, c’est pour que tu te parles de tes proches. Et si je le fais régulièrement, c’est parce que c’est important pour ton Développement personnel. C’est OK !
En ce qui concerne ton amie qui se confie à l’IA, en réalité, elle se confie à elle-même. Elle pense qu’elle parle avec une IA, mais c’est à elle qu’elle s’adresse. L’IA n’est qu’un miroir, et si ça lui fait du bien de trouver un petit nom à son alter-ego, c’est OK.
Je préfère quand ça se passe en conscience (j’en parlerai prochainement), mais tant que ça lui réussit (et que d’autres personnes qu’elle-même le constatent), c’est OK.
Bref, tout est OK
A++
Stéphane
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