Le plus grand auteur de Développement Personnel
Dans mon parcours de formation, en étudiant la psychologie cognitive et comportementale, j’ai dû à côtoyer la littérature de Freud, Jung, Adler, Frankl, Maslow… et plus récemment Milgram, Chomsky, Cyrulnik, et bien d’autres encore…
Il y a cependant un expert en psychologie qui les surclasse tous ! Et pourtant, ce génie n’a jamais lu ces illustres spécialistes de la psyché.
Le nom de cet expert est Victor Hugo ! Lisez son oeuvre phare, à savoir «Les misérables», et vous verrez que tout y est ! Chaque personnage de l’oeuvre est un fascinant cas d’étude. A chaque fois que je relis un extrait de l’oeuvre, j’ai le sentiment d’avoir perdu mon temps à lire les autres psys (à l’exception de Frankl).
Bon… J’exagère un peu, mais pas tant que ça : qui d’autre que Jean Valjean, alias Monsieur Madeleine, pourrait te parler avec profondeur du syndrome de l’imposteur ? Et au-delà de ce personnage central, redécouvrir l’histoire de Fantine, de Cosette, et même de Javert sous l’angle de la Légitimité, est un excellent moyen de faire le tour du sujet. Hugo est un précurseur dans ce domaine. Il n’est pas le premier à en parler (la Bible et la Mythologie regorgent d’exemples), mais le regard qu’il porte sur la vie de chacun des ses personnages en décrivant avec précision ce qui se déroule dans leur cerveau lorsqu’ils prennent des décision majeures, est riche d’enseignement…
- Valjean, ce paria qui devient un homme respectable en changeant d’identité
- Fantine, cette femme qui met au monde une enfant illégitime et qui se damne pour échanger sa légitimité de vivre contre la sienne…
- Cosette, dont le cours de la vie ne dépend que de la mauvaise humeur de ses geôlier, et qui découvre une vie légitime lorsqu’elle est libérée par la bienveillance incarnée.
- Javert, qui à force d’humilier son honneur en défendant des lois dont il comprend à peine le sens, en vient à perdre la légitimité de vivre…
Sans te proposer de te lancer dans la lecture de ces 2.598 pages, je t’invite simplement à commenter la réflexion suivante, qu’on peut lire dès le début de l’oeuvre :
Vrai ou faux, ce qu’on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu’ils font.
Il est clairement question de l’identité intérieure de l’être (ce qu’il fait) et de son identité extérieure (ce qu’on dit de lui). Victor Hugo place l’intérieur et l’extérieur au même niveau ! Autrement dit, tu auras beau multiplier tes actions spontanées de façon alignée sur tes valeurs, ce que les autres diront de toi continuera à influer sur ta vie…
Je t’invite à commenter cette phrase, en livrant ce qu’elle t’évoque, que ce soit positif ou négatif. Je te donnerai ensuite mon point de vue sur la question.
Je suis impatient de te lire sur ce sujet.
A++
Stéphane.
Merci pour ce sujet abordé.
Je pense qu’il y a aussi l’influence de la personnalité qui a une incidence sur nos perceptions, intérêts, réactions et besoins. Je me permets de recopier une partie de mon dernier commentaire concernant le précédent article.
“On ne sait jamais ce que l’on est pour l’autre” je ne m’y suis jamais intéressée, (je ne savais pas comment mon père me percevait de son vivant, hormis d’être son “petit soldat”, je l’ai découvert par le biais de tierce personnes après) et c’est quelque chose que je fuis.
J’ai beaucoup appris à mieux à me connaitre par le biais de l’enneagramme, et reconnaitre mes comportements, mes besoins mon fonctionnement. J’aurais tellement aimé ne pas être comparée par opposition à ma soeur. Je suis depuis toujours la sagesse, le havre de paix, le bonheur de maman alors que ma soeur est sa terreur, son angoisse, son enfer… Cette opposition me révolte depuis toujours, ma soeur mérite tout autant que moi d’être une lumière. De plus être née le jour de la St Amour (et jour du décès de mon père) ça n’a pas arrangé ma soeur, elle a eût l’impression d’être une fois de plus rejetée “alors si papa n’est pas mort pour mon anniversaire c’est qu’il ne m’aimait pas autant !”… C’est tellement compliquée de se sentir légitime parfois !”
Donc par rapport à ça, dans ma position à ne pas vouloir observer la perception de l’autre je sureagis probablement à une habitude de rejet, d’autant plus les retours indirects étant positifs je présévère dans l’optimisme.
Cependant de tout temps je n’ai jamais su gérer un excès d’éloges ou des reproches sans fins… “c’est bien” ou “c’est mal” suffisent, sans quoi je perds mes moyens… par principe ça doit être bien !
En ce qui concerne ma soeur, j’arrive facilement à comprendre que nos comportements vis à vis d’elle ne l’ont pas aidée et le phénomène s’est amplifié.
Prendre nos responsabilités, mes parents en ne perdant pas le contrôle et ne pascéder par la peur et moi m’affirmer et m’imposer.
(J’espère que mes propos sont clairs.)
Après une nuit de sommeil, je me réveille et j’ai en tête “les drivers tu es allée les chercher à l’extérieur”. Du coup me voilà à chercher le mot “driver” et je tombe sur un article intéressant qui détermine 5 drivers.
“Sois parfait
Fais plaisir
Fais un effort
Sois fort
Dépêche-toi”
J’ai toujours reconnu la magie de ma grand-mère paternelle. En effet, avec ma soeur nous passions nos vacances d’été toutes les années et avec mes parents soit pour Noël, soit pour Pâques.
Durant notre séjour estival, mon grand-père passait du temps avec ma soeur, ce dernier n’appreciait pas ma compagnie car j’étais trop sage du coup je restais avec ma grand-mère.
Ma grand-mère m’a donné un cadre structurel de temps, chaque activité avait son temps. Elle m’a appris le goût de l’effort, la patience et la satisfaction personnelle “dans des petits riens” qui accomplissent des ensembles grandioses. Elle a eut la patience d’être à mes côtés et m’aider à réparer ma dyslexie tous les matins un été. Je me rends compte combien elle avait pu anticiper cette mission qu’elle s’était donnée à la pile de livres suite à ma correspondance annuelle qui l’avait inspirée. Ce qui m’a permis après d’arriver à suivre à l’école et trouver le cadre intéressant.
Trois années auparavant, c’était pour réparer ma gaucherie, l’effet n’avait pas été forcément concluant, ma chute effet de surprise à l’égard de mes parents avec mon stylo mon cahier emplie de fierté “Regardez, ça y est je suis normale !” tout en écrivant de la main droite, où j’attendais un regard admiratif de mes parents, le regard rond de mon père et celui désespéré de ma mère m’ont fait comprendre que mes 2 mois d’effort n’étaient pas forcément la bonne solution pour être “normale”. Pourtant, ma grand-mère ne m’a jamais dit que je n’étais pas normale, c’était ma soeur. C’était suite à ma demande qu’elle avait voulu m’aider. Cette histoire a failli finir en drame familial.
Ma grand-mère m’a appris à tricoter, broder, crocheter, mettre en place des rituels du soir où elle chantait de vieilles chansons, me recitait des histoires apprises pour ces rendez-vous, pour m’endormir sereine après mes prières et un texte Mme Testu “l’ange gardien”.
J’ai toujours reconnu cette chance, de sa bienveillance, sa volonté de transmettre. Je pensais qu’elle avait eu le même comportement avec ma soeur mais il en était rien.
Je me rends compte que ces 2 mois de soirées étaient salvateurs des 10 autres mois de crédo de ma soeur (la liste de mes “défauts”) et que dans mon intérieur je mettais en pratique les bienfaits de l’été.
Devant les bonnes habitudes les mauvaises s’effacent de par notre volonté.
Si j’écoute ce que l’on dit de moi, ma destinée est influencée. Si c’est bienveillant, pertinent, et dans le sens que je souhaite, tout va bien. Je deviendrais facilement ce que l’on dit de moi, ainsi si “on” est moi, je deviens ce que je dis de moi. Je suis donc responsable de ma destinée pour moitié par ce que je pense, dis ou montre de moi et pour moitié par ce que je fais. Si ce que je dis est cohérent avec ce que je fais, tout peut être parfait, je suis congruente, je vais vers ce que j’estime légitime. Si non….je me sabote.
Si je parle de quelqu’un, je surveille mes propos, consciente de mon influence. Mr Cossard a dit de toi que tu allais réussir.
Je suis responsable de ce que je dis, de qui j’écoute, de ce que l’autre ou moi comprend.
Quelle soirée ! Ici c’était Balzac avec le chef-d’œuvre inconnu, à priori une appropriation “peinture” d’un conte d’Hoffman, la leçon de violon, où la perception de l’autre conduit le maître au désespoir.
Waouh quel monstre ce bouquin ! j’avoue que malgré plusieurs tentatives j’ai décroché avant la fin a chaque fois. Admets qu’il y a des longueurs et pas mal de chapitres ou l’action n’avance pas beaucoup….
Sinon tu aurais une suggestion d’un autre roman du maître (de moins de 200 pages si possible…) a lire sous le même angle ?
Désolé de répondre a coté, ce soir il ne me vient pas beaucoup de commentaires pertinents sur le thème du jour, c’est souvent avec plusieurs semaines de retard que je réalise en quoi tout cela me concerne.
Jusqu’à aujourd’hui je ne voyais pas bien en quoi la question de la légitimité me concernait dans ma vie d’aujourd’hui… J’ai réalisé que j’étais en plein dedans. Depuis quelques mois j’ai décidé de m’impliquer dans une association dont le but est de créer une ferme agro-urbaine dans mon quartier. Malgré mon désir de m’impliquer dans ce projet en accord avec mes valeurs, je restais en retrait et me sentait inutile. Je viens de comprendre que ce malaise était précisément dû à un sentiment d’illégitimité pour cette action car je suis beaucoup moins disponible que les autres membres (pour la plupart retraités ou jeunes actifs sans enfants). Cet après-midi j’ai réalisé que je n’avais pas de honte a avoir a être 10 fois moins actif que certains (car 10 fois moins disponible) et j’ai enfin fait ma première action concrète en faveur du projet !
Avancer dans la vie avec mes propres valeurs me permet d’avoir un focus spécifique.
Pour continuer ainsi ,je recherche ou entend parfois une approbation qui me booste .
Si mon focus avec ses valeurs est de mn point de vue honorable ,légitime ..je ne me laisse pas déstabiliser par des commentaires, appréciations suspicieuses ou simplement questionnantes.
Cependant lorsque j’avance avec un focus différent car, il secoue proches et familles.. momentanément je vacille dans mes quasi certitudes et je me remets en question rapidement pour refocaliser vers le même focus en m’introspectant et renouer avec ma confiance en moi ou en l’idee que je me fais du bien avec confiance en Dieu et la Force de son Esprit ( ou en l’univers pour moins choquer les tiers)..mais je continue d’être proactif!
Et là ton coaching d’application et de suscitation bienveillante ainsi que mes lectures audio de développement personnel m’encourage à ne pas lâcher malgré les résistances: les miennes et celles que je perçois de la part du premier cercle.
Car une résistance exterieure m’invite en fait a sortir de ma zone de confort pour être ma propre légitimité dans ce monde que je ne vis qu’une fois.
Au final l’important est la considération de mes propres valeurs au regard du bien et alors peu importe les avis: positifs ils m’encouragent,négatifs ils me font me refocaliser sur l’expression en acte de mes valeurs a condition que je me ressource réellement au Divin!
Exemple , mon appétit au développement personnel et à la compréhension de ma personnalité en avançant malgré les épisodes douloureux et récents que je fus amené à vivre et auxquels j’ai survécu grâce à cette façon de vivre ma vie.
La réflexion me porte à raconter une histoire très classique mais illustrant très bien l’influence que peuvent avoir les autres sur mon devenir. Stéphane sait que j’adore raconter des histoires 🙂
Un jour, un enfant pose une question à son père :
– Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?
Ne sachant que répondre à cette interrogation, le père propose à son fils de le suivre pour un voyage de quelques jours afin de rendre visite à un parent éloigné.
Le premier jour, le père s’installe sur le vieil âne et le fils le suit à pied. Alors qu’ils traversent un premier village, les habitants accusent :
– Ce père est un père indigne ! Il monte son âne et se repose quand son fils le suit à pied !
– Tu as entendu mon fils ? Continuons le chemin, dit le père.
Le lendemain ils continuent leur voyage, mais cette fois le père installe son fils sur l’âne et l’accompagne en tenant la bride. Alors qu’ils traversent un deuxième village, les habitants disent alors :
– En voilà un fils indigne, sans éducation : il ne respecte pas son vieux père et le laisse trainer dans la poussière!
– Tu as entendu mon fils ? Continuons le chemin, dit le père.
Le jour suivant ils s’installent tous les deux sur l’âne. Les villageois critiquent à nouveau le père et le fils :
– Quelle honte ! Regardez ces deux-là, ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !
– Tu as entendu mon fils ? Continuons le chemin, dit le père.
Le jour suivant, afin de soulager l’âne, ils partent en portant eux-mêmes leurs valises, l’âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village trouvent encore à redire :
– Regardez ces deux imbéciles, ils ont un âne et voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages ! C’est le monde à l’envers !
– Tu as entendu mon fils ? Continuons le chemin, dit le père.
Arrivés au bout de leur voyage, le père dit à son fils :
– Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur. Le voila, peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour trouver à redire, te critiquer, trouver des arguments pour te faire changer de route : FAIS CE QUE TU AIMES ET TU SERAS HEUREUX !!
Que serais devenue l’identité intérieure du fils si il avait été charmé par le discours du premier village : “Ce père est un père indigne !” ? Une identité de victime ?
Que serais devenue l’identité intérieure du fils si il avait été charmé par le discours du second village : “En voilà un fils indigne !” ? Une identité de coupable ?
A trop écouter nos histoires intérieures comme à trop écouter les jugements extérieurs, nous pourrions comme lors du 4ème jour du voyage devenir bourriques :-))
Quand le triangle de Karpman s’invite dans le discours, quand la justice perd sa vertu par excès de partialité, comment continuer à écouter l’autre ? La facilité pourrait être dans une réponse partiale et stupide mais il me semble qu’au contraire une écoute active nous enrichit, que l’effort que nous réalisons (je pense ici à tous ceux qui suivent ce module) pour développer et affiner notre esprit, dans nos habitudes de lecture, d’étude et de questionnement renforce la légitimité de nos choix. Cette histoire est un support qui demande à être questionné pour en intégrer un peu plus de richesse que “Fais ce que tu aimes…”.
L’important est que le voyage soit en harmonie et cohérent avec nos besoins et nos valeurs et, qui sait, peut-être bien que dans le mouvement, nous rencontrerons….mais ceci est une autre histoire.
Voila pour mon commentaire du jour. L’histoire est bien éloignée des peintures en mots de Victor Hugo. Ses personnages sont sans visage mais sa simplicité transporte à différents niveaux de conscience.
Malgré tout , tu m’as donné envie de le relire. Il y a beaucoup de classiques que j’ai lu très jeune et dont la relecture avec un prisme différent me serait bénéfique.
Je me rends compte qu’avec l’âge, je me détache de plus en plus de ce que peuvent penser les autres, mais pas tout à fait. Et qu’au final, malgré les progrès et tout le travail que je peux faire sur moi même, une remarque faite sur un ton particulier pourra tout anéantir.
Peut-on se détacher vraiment de cette vision extérieure?
Doit-on s’en détacher ?
Cette réflexion m’amène à faire un rapprochement avec le roman “un, seul et cent mille” de Luigi Pirandello où en substance, le personnage principal se rend compte que personne ne le perçoit de la même façon et que c’est encore différent dont lui se perçoit.
Ce que les autres diront de moi continuera à influer sur ma vie : oui tant qu’on y trouve son compte, il y a un confort à se laisser porter par les valeurs des autres ; à ce jeu on y perd sa légitimité de vivre !
Il semble difficile de ne pas tenir compte de ce qui se dit, dans notre société et par nos proches.
Il y a forcément une influence sur notre destinée et notre vie, il arrive que l’on bafoue ses valeurs par respect de celles d’autrui
Faire valoir ses valeurs, c’est affronter les “biens-pensants” qui ne manqueront pas de relever les défauts ou les failles.
Cosette, s’est éloignée de son père en écoutant les autres
Javert, à se plier aux valeurs d’autrui, a perdu la vie
Faut-il tout renier, pour retrouver sa légitimité, à l’image de Valjean ?
Bonjour à tous,
J’ai trop longtemps essayé de me conformer à ce que les autres attendaient de moi et je reste encore la gentille fille rebelle dans la tête mais soumise dans les actes mais je me soigne … Ce qui est vraiment plus difficile à enlever de sa propre tête, ce sont les modèles parentaux ou les mauvais jugements que l’ont a intégrés et qui sont parfois à l’oeuvre même quand on ne le veut pas…
“Vrai ou faux, ce qu’on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu’ils font.”
Lorsque j’ai fréquenté l’Université en Psychologie, j’espérais (comme tant d’autres) y trouver en « bonus » des outils pour soigner mes blessures personnelles…
J’y ai trouvé des outils d’analyse, des modèles de compréhension mais de mieux-être… point.
Plus tard j’ai découvert le Developpement Personnel, et j’ai ressenti comme une évidence :
M’accomplir pleinement et guérir de mes blessures intérieures pourraient bien être une seule et même chose, en ce qui me concerne !
C’est avec cette arrière-pensée que j’ai poursuivi mes lectures, mes apprentissages, mes séances…
Tous les profils « psy » m’intéressent, dans les romans, les séries, les livres techniques… mais j’ai toujours envie de voir si «à la fin », l’individu se libère de sa souffrance, dépasse son conditionnement, sort de sa prison mentale. Sinon, je n’y vois pas, personnellement, plus d’intérêt qu’au Journal Télévisé.
Dans ce programme de coaching, je reste dans la même perspective.
…Ben oui, les individus, dans le cadre étroit de leur Destin, se battent, résistent ou se résignent mais ne se libèrent jamais ! Évidemment !
Jamais? Sauf s’ils font partie de la poignée d’irréductibles qui passent leur temps et leur énergie à essayer
de toucher du doigt les limites de leur pensée sur eux-mêmes et le monde, décident de prendre de la hauteur et font tout pour s’extraire de leur « Condition »…
Changer ses pensées pour changer ses expériences, rien d’autre ne me donne envie de me lever le matin.
Alors quand Victor décrit la prison du destin humain, moi je cherche s’il a caché la clé (et où?)
Certes il est moins facile de vivre sa liberté lorsque notre survie immédiate dépend du clan.
Mais s’affranchir intérieurement de ce qu’on dit de vous est nécessaire à tout accomplissement , à mon avis. Bien sûr je ne vis pas au moyen âge dans un monde où les coaches n’existent pas et l’Inconscient est du ressort de la Sorcellerie… Ouf, j’ai eu chaud.
J’enfonce des portes ouvertes, mais pour moi ce programme de coaching ne fait “pas que” décrire ces évidences, nous faire exprimer nos pensées sur nous-mêmes et sur le monde, nous faire toucher du doigt les limites de nos croyances et automatismes réducteurs…
Dans ce programme nous avons l’occasion de découvrir par quels moyens concrets nous pouvons transformer notre Destin.
En vrac, d’après ce que je perçois jusqu’ici :
-Créer une auto-hypnose du Mérite que j’imprime peu à peu dans ma conscience.
-Me re-conditionner avec ma propre Légitimité intérieure, en lâchant mes schémas de recherche exclusive de Légitimité extérieure.
-Exprimer les charges émotionnelles qui me pèsent sans tomber dans le psycho-drame.
-Remplacer les bénéfices engrangés par mes personnages de Victime, de Calimero, de Cosette, de Petite Marchande d’allumettes, par d’autres bénéfices substantiels comme une Abondance généralisée (merci Louise Hay).
-Construire une identité cohérente de remplacement.
-Et m’entraîner chaque jour, 7 minutes par exemple, pour regarder mes angles morts, faire mijoter une thématique dans la journée, et m’apercevoir le soir que la soupe est plutôt réussie !
Merci pour ce programme super bien ficelé, interactif, bienveillant et avec chaque jour son lot d’étonnements (positifs).
Arriver à se recentrer sur soi
Tout le travail de mes séances de yoga et de méditation
Mais dur dur de l’appliquer au quotidien dans l’immédiateté
C’est sans doute la période de l’enfance la plus cruciale dans cet impact de l’opinion extérieure sur la personne : je me souviens encore très précisément de mes interrogations et de l’avidité avec laquelle je saisissais toutes les bribes d’avis que je pouvais saisir dans les conversations des adultes. Quand l’enfant se construit, il ne sait pas forcément ce qu’il est et il est très tenté de prendre tous les jugements pour argent comptant. J’adore l’histoire d’Edison !
C’est pourquoi il ne devrait pas être permis de coller une étiquette sur le dos d’un enfant.. nous sommes loin du compte, avec cette manie d’évaluation tous azimuts qui sévit à tous les niveaux. C’est, je crois, l’injustice qui me fait le plus sortir de mes gonds.
Une fois adulte, quel boulot c’est de se débarrasser des étiquettes (bonnes ou mauvaises) qui nous ont été collées dans notre enfance et de retrouver sa véritable peau !
“Vrai ou faux, ce qu’on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu’ils font.”
Vrai! (pour moi!)
pour ma part… j’ai passer ma vie à tantôt vouloir coller à une image pour être reconnue (sinon j’étais repoussée) ou revendiquer mes propres opinion (et… j’étais repoussée…) du coup faire le caméléon consciemment est un art bien fatiguant…
essayer de redorer son blason aux yeux de la société est très compliqué, faire ce qui me plait l’est tout autant… pourtant le regard de mon père, de ma hiérarchie, de mon médecin (;-)) le pèse tout autant que de vouloir revendiquer mon libre arbitre…
oui ce qui est dit tient en effet bcp de place dans ma vie et dessine ma destinée pour beaucoup par rapport à mes actions autonomes qui en fonction de ma charge de batterie émotionnelle varie d’un jour à l’autre…
bon, je me suis perdue.pourtant au début çà paraissait clair, je passe mon tour! 🙁
bonjour.
Même si on est hermétique aux commentaires extérieurs, ce que les autres disent de nous vont influencer d’autres qui peuvent, ou pas nous proposer un travail, une promotion, une mission…Donc ça reste vrai que nous soyons nous-même influencés ou pas..
Dans le cas de Jean Valjean, après sa conversion, il devient parfait, et on se demande qu’est -ce qui nourrit au long cours sa nouvelle perfection;
Peut-être son amour paternel pour Cosette?.