
Aller Vers Pourquoi faire ?
«Aller Vers» est un programme pratique.
Il vous permet de mettre en application des techniques de Développement Personnel dans votre vie quotidienne. Quel que soit votre niveau, vous découvrirez différentes façons d’appliquer des techniques qui ont fait leurs preuves, ainsi que des concepts qui vous permettront de mieux vous connaître. En ce sens, c’est un véritable Coaching.
Aller Vers – Comment ça marche ?
1. Gestion du Temps, Estime de Soi, Techniques d’Apprentissage, Libération Émotionnelle, Motivation, Communication, etc.
2. Un webinaire est une émission en direct diffusée sur le web. Vous pouvez participer en posant des questions par écrit.
Aller Vers – Le contenu
Vous découvrirez au fil des jours
des publications pratiques, pour mieux vous connaître :
Et aussi…
Aller-Vers n’est pas un programme de Formation mais un ensemble d’outils et de techniques d’Auto-Coaching. Il n’est donc pas nécessaire de suivre les différents modules comme s’il s’agissait de cours progressifs. Vous pouvez sauter plusieurs jours (et donc plusieurs modules) et poursuivre votre parcours sans retard à rattraper.
Aller Vers Les bénéfices
En suivant ce programme,
vous développerez une Attitude Gagnante
qui améliorera considérablement
votre vie personnelle et professionnelle.
Quel que soit votre niveau initial, vous pourrez évoluer vers un niveau supérieur car les modules sont étudiés pour être découverts sous différents prismes.
Aller Vers La philosophie
Aller Vers n’est pas un programme de Formation,
C’est un processus d’Implémentation.
Il vous permet d’intégrer des concepts de Développement Personnel dans votre vie. Les connaissances ne sont pas amenées par des cours magistraux, mais grâce à ces exemples pratiques. Après chaque module, vous pourrez vous approprier ce que vous avez lu, vu ou entendu
Aller Vers Un service pro
Ce programme est supervisé par :
Stéphane SOLOMON
Coach, Formateur, Auteur et Conférencier dans différents domaines d’efficacité professionnelle
et de développement personnel.
Au-delà des partages de Stéphane, vous trouverez une sélection d’articles écrits par d’autres professionnels du coaching et du Développement Personnel, parfois reproduits (avec l’autorisation des auteurs), parfois spécialement écrits pour Aller Vers.
Exemples de modules

Je suis…
As-tu remarqué à quel point les coachs (et les professionnels de l’aide en général) accordent de l’importance à tout ce qui se trouve après les mots «Je suis…».
«Être !» n’est pas un simple mot. Non seulement il désigne une part de notre identité, mais en plus il met en avant ce que nous sommes devenus, et dans un cadre de Développement Personnel, après avoir voulu le devenir…
Ainsi, «J’ai écrit un livre» n’a pas la même valeur que «Je suis écrivain». De même que «J’ai 5 enfants» ne se situe pas au même niveau d’engagement que «Je suis père de 5 enfants».
Lorsqu’on demande à une personne :
– Qu’est-ce que vous faites dans la vie ?
et qu’elle répond :
– Je suis artiste-peintre
Elle ne répond pas à la question posée. La réponse sémantiquement correcte serait :
– Je peins
Ou encore :
– Je réalise des peintures
Le fait que la réponse apparaisse sous la forme « JE SUIS […] » montre à quel point cette personne associe son métier à son Identité et non à ses Compétences. Elle répond donc au-dessus de la question posée, après l’avoir transformée pour faire resplendir l’Être et non l’exécutant.
C’est la même chose à tous les niveaux, y compris au niveau émotionnel ou spirituel :
- «Je suis triste» est plus terrible à vivre que «Je ressens de la tristesse»
- «Je suis croyant» est beaucoup plus puissant que «Je crois en D.ieu»
Je suis grand père !
Je suis grand-père depuis lundi matin. Forcément, dans mes articles à venir, vous allez le voir, le ressentir, le vivre avec moi…
Je suis grand-père et j’ai conscience que je ne suis pas que ça. Ce n’est pas un voile que je pose sur le reste, c’est une fleur que je viens ajouter au bouquet. Selon le cadrage, la fleur transparaîtra ou apparaîtra. Selon l’angle, elle se confondra ou se distinguera. Mais elle sera toujours là…
Parfois, je la retirerai volontairement du bouquet pour ne voir qu’elle… Pour la faire briller !
Naël SOLOMON est né le 27 juin 2022. Et en poussant son premier cri, il a fait de moi son grand-père.
A+++
Stéphane SOLOMON

Transformation
Sur le moment, écrire cet article sur la Transformation m’a paru évident, clair comme de l’eau de roche. Et pourtant…
Après cette envolée intérieure, j’ai été ramenée au sol, plombée par un beau mélange de peurs, de doutes, de croyances :
- Mais il y a tellement d’axes, comment vais-je choisir ?
- Est-ce que ça va être à la hauteur des attentes et du niveau des lecteurs ?
- Je n’aurais pas dû m’engager, je vais pas y arriver
- …
J’ai quand même commencé à écrire, pas par envie, mais pour respecter mon engagement ; j’avais presque terminé, et à la relecture j’ai trouvé ça tellement mauvais, tellement pas à la hauteur, que je me suis enfoncée dans la procrastination (et aussi ses amis culpabilité et déni)…
Et puis TING ! Révélation !
J’ai déjà tout ce qu’il faut avec cette expérience : mon engagement à faire une action + des freins qui m’en empêchent. Le voilà mon sujet : transformer* cette matière.
Alors j’ai tout effacé, et tout recommencé.
Parce que c’est de ça dont il s’agit :
c’est en transformant les événements de notre vie en ressources et apprentissages que notre être s’épanouit.
Le modèle des parties
C’est flagrant dans le cas d’un traumatisme : lors de l’événement traumatisant, ou peu de temps après, notre gardien intérieur (qui pour moi est notre inconscient) active le système de défense. Si nous sommes prêts, assez solides, si nous disposons des ressources nécessaires à la digestion de l’événement, alors nous pouvons continuer notre vie sans blocage majeur. Mais dans le cas contraire, notre inconscient fait en sorte d’archiver tout ça quelque part, bien à l’abri, pour le traiter plus tard. Une partie de nous, celle qui a été traumatisée par cet événement, reste bloquée, cesse de grandir et de s’épanouir, pour permettre à tout le reste de nous de continuer à vivre. Cette partie qui s’est arrêtée de grandir l’a fait parce qu’elle ne pouvait pas, à ce moment-là, transformer cet événement en apprentissages et en ressources.
Certes c’est un modèle, que ce «modèle des parties» (issu de la PNL). Mais c’est un modèle incroyablement utile et efficace. Un modèle qui m’aide, en tant qu’hypnothérapeute, à guider les gens vers la résolution de leurs traumatismes.
Et comment faire cela ?
Transformer un traumatisme
La clé, c’est l’inconscient. Parce que, quand on a vécu un événement traumatique, on sait qu’on n’a pas à se sentir coupable. Mais ce «savoir» ne nous empêche ni de nous sentir coupable, ni d’avoir des symptômes. Ce n’est pas pour rien qu’on n’arrive pas à en parler, ou alors avec beaucoup beaucoup d’émotions…
Il reste quelque chose à l’intérieur qui n’est pas réglé, et qui ne peut être réglé qu’avec l’aide de l’Inconscient, ce merveilleux gardien qui n’a que des intentions positives pour nous, quelle que soit la forme qu’elles prennent.
Alors, je guide la personne dans un état d’hypnose, de transe, pour que le conscient soit juste mis de côté un petit moment. Puis je continue mon travail de guide : la personne d’aujourd’hui va à la rencontre de la plus jeune, avec toutes ses expériences et toute sa sagesse. Elle apparaît juste avant l’évènement, et se comporte en guide pendant le déroulement de l’événement. L’évènement ne change pas, mais le guide aide son protégé à puiser des ressources et des apprentissages pour sa vie future. Un dialogue s’en suit… Il permet à la personne de comprendre et surtout d’accepter qu’elle est aimée, qu’elle a survécu, et qu’elle a fait de son mieux.
Après tout cela, la partie plus jeune qui avait cessé de grandir, peut recommencer à s’épanouir. Parce qu’elle a enfin pu effectuer la Transformation qui l’avait bloquée.
« La Transformation, c’est la vie » ?
La vie est composée de Transformations. Il y a, à chaque instant de notre vie, dans notre corps, énormément de Transformations chimiques. La première (et la plus facile à sentir) est la respiration : cet air frais, qui entre par nos narines et se fraie un chemin dans nos poumons, donne de l’oxygène et se charge en CO2. Puis il ressort réchauffé et transformé.
Grâce aux transformations qui ont lieu à l’intérieur, nos cellules sont nourries en oxygène. Il y a aussi ces parfums que l’on capte, ces chansons que l’on entend, et qui peuvent transformer notre humeur en un clin d’œil.
Si nous sommes suffisamment attentifs à la manière dont une note, un parfum, une image, peuvent influencer notre humeur et notre énergie, alors nous pouvons transformer cela aussi. Ces nouvelles perceptions agissent en révélatrices de cette problématique qu’il faudrait vraiment traiter, de ce quartier qu’il vaudrait mieux éviter, de ce précieux souvenir à cultiver, de cette personne si particulière à recontacter.
Du marasme surgit la beauté de la vie
C’est parfois des endroits qui semblent inhospitaliers que surgit la beauté, telle la fleur de lotus qui se nourrit dans des mares boueuses et s’épanouit magnifiquement à leur surface.
En Normandie, région à la pluviométrie assez élevée, il y a «la boé». La boé, c’est de la boue… De la boue sur d’immenses étendues, et pendant des semaines. Une boue collante, désagréable, dans laquelle il est difficile de circuler, et qui peut sembler stérile à première vue. Et pourtant, pendant tout ce temps, à l’intérieur de la boé, des transformations sont à l’œuvre. Et c’est seulement en respectant le rythme de la boé et en l’acceptant que va émerger, lorsque la nature est prête, le renouveau du printemps.
Comme nous l’écrit Stéphane dans son article sur les cycles d’Hudson, les transformations prennent racine dans le marasme ; quand le rythme est respecté, les transformations intérieures s’expriment à l’extérieur – comme un pont entre inconscient et conscient.
De la transformation (re)naît la vie
Il est donc inutile de porter un quelconque jugement négatif sur tel événement ou telle situation. Ce qui est utile, en revanche, c’est de se demander :
Qu’est-ce qui va émerger de ça ? Quels changements sont ou doivent être mis en œuvre ?
parce que ces questions sont le terrain fertile des Transformations.
Prenons exemple sur la nature. Orage et tempête sur la forêt : les vents tournoient, soufflent puissamment entre les branches et secouent les feuilles qui ont du mal à rester accrochées ; les nuages s’amoncellent et passent du gris clair au gris foncé puis presque au noir… La pluie s’abat telle une multitude de petites lames ; le tonnerre gronde et déchire l’atmosphère ; les éclairs pleuvent, illuminant le ciel, foudroyant des arbres, déclenchant des incendies ; les bourrasques sont si puissantes qu’elles arrachent des branches, et même des arbres entiers. En moins d’une heure, la forêt est ravagée…
Ravagée, vraiment ?
Le bois calciné nourrit la terre de ses cendres pleines de minéraux1. Les troncs arrachés et les branches couchées servent d’abri aux insectes, aux oiseaux, aux petits mammifères2. Pendant ce temps, d’autres insectes, et aussi des champignons, sont à l’œuvre pour décomposer toute cette matière organique. Puis vient le tour des vers de terre. Et puis la neige, le soleil, la pluie, le froid, le chaud, la grêle, aident cette décomposition jour après jour.
Tout cela donnera dans quelque temps un humus riche et en grande quantité3. Un humus idéal pour accueillir les jeunes pousses, dont les graines étaient déjà là avant la tempête. Peut-être même que cette tempête aura fait remonter à la surface d’anciennes graines endormies, qui attendaient le moment et les conditions propices pour commencer à germer. Des graines que même la forêt avait peut-être oubliées, et qui pourront prendre racine, puis grandir, et s’épanouir, dans cet humus issu de la Transformation d’une catastrophe en opportunité.
Belles Transformations.
Valentina TADÈ
Valentina TADÈ est Maître praticien certifié en hypnose Ericksonienne et Formatrice, membre du Syndicat National des Hypnothérapeutes. Elle intervient en particulier auprès des personnes à haute sensibilité : enfants, hypersensibles & hyperémotifs, artistes, qu’elle reçoit en cabinet à Grenoble ou à distance en cabinet virtuel. Elle coordonne des parcours de formation en innovation collaborative, et co-anime un cycle d’ateliers de groupe pour adolescents et adultes artistes afin de développer leur processus de création. Plus de détails sur son site valentina-tade.fr.
* Ce que j’ai besoin de transformer (le quoi), c’est le blocage créatif. Et comment ai-je transformé ce blocage ? En reformulant (l’objectif est, au départ, de faire quelque chose que j’aime – l’écriture –sur un sujet qui me passionne, et que j’ai choisi), en identifiant les valeurs, drivers, croyances en jeu, et en revenant à la source, qui est le plaisir du partage et de la transmission, et qui éloigne la peur du jugement (qu’il soit interne ou externe).
Pour nourrir votre « partie scientifique » :
1 https://ehlgbai.org/wp-content/uploads/2016/10/37-GILLON-D.1990.pdf
2 https://www.biodiversiteetbati.fr/Files/Other/FT%20BPU/FT18-ArbresMortsEtACavites.pdf et https://biodiversite-foret.fr/2021/05/04/limportance-des-vieux-arbres-et-du-bois-mort-en-foret/
3 Concernant le renouvellement d’une forêt : les dégâts d’une tempête (comme celle de 1999) sont bien plus grands sur une forêt gérée par nous les humains que sur une forêt naturelle. Par ailleurs, l’actuelle transformation du climat change aussi la manière dont les forêts se renouvellent après une tempête : https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/tel-03134126v2/document

Le clair-obscur…
Tout d’abord, un grand MERCI à celles et ceux qui pont enrichi la première partie de cet article en lui apportant leur vision. Si un jour je devais apporter la preuve de l’intérêt de disposer d’un blog plutôt que d’une page Facebook, je tiens ici l’une des plus brillantes démonstrations.
Globalement, ce qui ressort de notre interrogation, à savoir «Une personne qui se montre sûre d’elle, manque-t-elle d’humilité ?», la réponse (presque collective) est NON : il est tout à fait possible de concilier Assurance et Humilité.
On note toutefois que la plupart des personnes qui ont réagi comprennent que la question mérite d’être posée. Ce ne serait pas populaire de l’affirmer. Un peu comme si j’osais avancer que l’argent et le Bonheur peuvent faire bon ménage, ou qu’au lieu de choisir un travail strictement alimentaire, il est préférable de s’orienter vers une activité professionnelle épanouissante et rémunératrice.
Lorsque ces oppositions sont lancées comme un évidence, j’aime utiliser le parallèle avec le sucré et le salé… Il s’agit de goûts différents, mais ils ne sont pas opposés. Il est d’usage de consommer les deux dans nos repas, comme il est possible de se contenter d’un repas salé ou d’un repas sucré sans hurler au scandale. Enfin, certains plats sucrés-salés sont de véritables délices, mais là encore, ils ne sont pas très populaires.
Avoir de l’Assurance n’est pas synonyme d’orgueil. Il existe des personnes discrètes et humbles, discrètes et orgueilleuses, sûres d’elles et orgueilleuses ou sûres d’elles et humbles.
Leadership
J’ai beaucoup aimé la remarque de Frédéric sur le Leadership. Sachant, bien sûr, que lorsque Frédéric commente ce lieu, il fait référence à la définition orientée Développement Personnel du Leadership :
Un leader est une personne qui réussit dans un domaine, et qui propose à ceux qui aspirent à la même réussite de le suivre, en partageant sa vision et ses stratégies.
Le Leadership consiste à livrer ses recettes. C’est une posture pleine d’humilité, puisque l’intention permanente est d’aider les autres. Le leader n’est pas un chef qu’on suit par contrainte, c’est un guide inspirant qu’on côtoie par enthousiasme. Lorsqu’il prend la parole, il ne cherche pas à obtenir des voix pour être élu, mais à initier des vocations. Il ne prétend pas être meilleur qu’un autre, il donne le meilleur de lui-même. Quant à ses admirateurs, s’il accueille leurs bravos avec joie, il enchaine souvent par des propositions pour qu’ils puissent s’applaudir eux aussi.
L’expression mesurée n’a plus la cote
C’est regrettable (en tous cas, c‘est mon avis), mais les personnes qui s’expriment avec mesure en employant des arguments rationnels, ne font pas le poids face aux révoltés qui vomissent leurs émotions. Le peuple a besoin de vacarme pour adhérer à une cause. Une personne qui a étudié avec précision les aspects d’un problème et qui propose des solutions avec mesure, ne saurait rivaliser avec un concurrent qui assène ses certitudes, même s’il n’a aucune connaissance dans le domaine qu’il défend.
Nous traversons une période où le poing serré convainc davantage que la main tendue…
Dans une vidéo que je vous invite à regarder à la fin de cet article, Etienne Klein (l’un de mes modèles en matière d’érudition scientifique et de vulgarisation de concepts) dit la chose suivante à la 6ème minute :
Le salut consisterait à faire en sorte que les gens modérés s’engagent dans les débats sans modération…
Le niveau philosophique de cette proposition est très haut perché. Etienne Klein nous dit, entre-autres, que les modérés ne peuvent l’emporter que s’ils adoptent les pratiques des immodérés dans leur Communication. Autrement dit, un modéré doit feindre l’immodération… Il doit s’autoriser à maîtriser des techniques immodérées sans se laisser séduire par leur côté obscur.
Alors que nous discutons le bout de gras entre Humilité et Assurance (parfaitement compatibles lorsqu’on y pense), Etienne Klein va beaucoup plus loin en faisant cohabiter deux opposés : Le modéré doit s’autoriser à s’exprimer de façon immodérée, le temps d’une représentation. Ce n’est évidemment pas nécessaire tant qu’on s’adresse à un «public de niche», mais c’est salutaire auprès du grand public, qui adhère à l’immodération sans réfléchir…
La proposition que j’ai faite à ma cliente va dans ce sens, tout en restant accessible (et adaptée à sa situation) :
Le salut des objectifs des gens humbles tient à leur capacité à s’engager dans les débats avec assurance.
A présent que le POUR QUOI est clair, nul doute que de nombreux COMMENT apparaîtront pour faire briller son projet. D’ailleurs, le processus est déjà en cours, ne partie grâce aux commentaires que vous avez laissés il y a quelques semaines.
Je veux encore remercier à celles et ceux qui ont participé à la réflexion, tout en les invitant à se relire sous l’angle de ce nouvel éclairage, et bien évidemment à commenter le présent article avec Assurance et Humilité.
A++
Stéphane SOLOMON

Humilité et Estime de Soi
Lors d’une séance de coaching récente, j’ai travaillé avec ma cliente sur l’Estime de Soi. Après quelque tests, nous avons évalué son Estime aux alentours de 8 sur 10, ce qui est un score remarquable.
Contre toute attente, au moment de relever un petit défi de Communication elle a freiné des deux pieds, m’assurant que pour être capable de relever un tel challenge il lui faudrait quelques heures de préparation. Or le sens même de l’exercice consistait à agir sans rien préparer… A prendre la parole «au passage».
Elle ne se sentait pas prête… Comment faire ?
L’une de mes techniques préférées est d’établir un lien entre l’Estime de Soi et l’Humilité, en particulier lorsque je vois briller cette qualité dans l’attitude de mes clients.
Avant de partager ma technique avec toi, je te propose de répondre à une question. Je l’ai déjà posée sur Facebook et j’ai eu quelques réponses intéressantes. Je pense qu’ici, je serai encore mieux servi. Alors voici cette question :
Est-ce que, selon toi,
les personnes qui se montrent sûres d'elles,
manquent d'humilité ?

Les Cycles d’Hudson
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je te souhaite à toi comme aux tiens une excellente année 2022.
Dans mon précédent courrier, je t’ai présenté brièvement ce qui, selon moi, est l’un des apports les plus importants de Frédéric Hudson au monde du coaching : des techniques adaptées à différentes phases d’énergie des coachés, en donnant autant d’importance aux périodes de basse énergie qu’aux périodes de haute énergie. En pratique, Hudson ne se limite pas à ces 2 phases. Il explore 4 phases de changement que tout projet pourrait être amené à vivre :
Phase 1 : le Lancement
Lorsque tu entames un projet, une histoire d’amour, un voyage, etc., tu vis une période d’enthousiasme qui te donne le sentiment d’être infatigable. La période de lancement est jalonnée d’exploits. Non seulement tu débordes d’idées nouvelles, mais en plus, tout te sourit. La moindre opportunité se glisse dans ton plan d’action automatiquement et les résultats, bien supérieurs à ceux escomptés, étonnent tout le monde. Un coaché qui se fait accompagner durant cette phase, se voit proposer des défis pour se dépasser. C’est là que le coaching de Performance prend tout son sens.
Phase 2 : le Déclin
Inévitablement, la phase de lancement cède sa place à une phase relativement pénible pendant laquelle tu sens que ton énergie (toujours haute) est mal utilisée. Le symptôme le plus évident est la procrastination : tu t’agites énormément, et au moment du bilan tu constates que tu n’as rien fait de concret pour avancer. Souvent, cette période de doute permet juste de faire une mise-au-point afin de revenir ne phase 1. Ces aller-retours entre deux phases sont appelées «mini-transitions». Durant la période de déclin, le coaching consiste principalement à proposer des innovations qui vont pimenter la sphère de vie affectée ou le projet. Ainsi, une histoire d’amour en déclin peut rayonner à nouveau grâce à de nouvelles perspectives du couple (un déménagement, un séjour dans un environnement différent, un bébé…). Une entreprise en déclin peut innover ses produits et ses process. Un enseignant en déclin peut expérimenter de nouvelles techniques pédagogiques. C’est là qu’on évoque la sortie de zone de confort, qui permet de revenir en force vers la phase de lancement.
Il est tout à fait possible de vivres des années entre ces deux phases. C’est ce qu’on aime appeler «le cours normal des choses».
Phase 3 : le Marasme
Si le retour en phase 1 n’est pas possible. On entame alors la «Transition» vers le marasme. La fatigue et la démotivation prennent place, ainsi qu’un sentiment d’injustice. Les choses simples deviennent soudainement difficiles. Si le seuil de la phase 3 a été dépassé, tenter un retour en phase 2 ou en phase 1 n’est pas une solution, car l’énergie est trop basse pour tenter un tel rebondissement. Le risque est un surmenage, voire un burnout… En phase 3, le coaching consiste à prendre soin de soi. C’est une période de cocooning, où même les petits progrès méritent des applaudissements. Un marathonien en phase 3, qui parvient à se motiver pour marcher 1 km, mérite son «Waouw !». Il s’est dépassé !
Durant cette période où chaque effort semble incommensurable, le coach hudsonien se montre patient et encourageant. Les coachs qui ne jurent que par la performance, préfèrent déclarer forfait… Ils ne savent pas ce qu’ils ratent : accompagner une personne en période de marasme est intellectuellement et émotionnellement enrichissant pour le coach comme pour le coaché. Si le projet initial est effectivement délaissé (parfois même abandonnée), l’intérieur de l’Etre grandit, et chaque séance est un délice en termes de découvertes sur Soi. Durant cette période le coach aide son coaché à transformer sa fragilité ou sa vulnérabilité en Sensibilité… Il accompagne La Quête de Sens. Ce nouvel état de Conscience accompagnera, en temps voulu, des projets bien plus ambitieux que les premiers.
Phase 4 : le Renouveau
Au début de cette période, bien que le marasme soit toujours présent, les premiers frémissements se font sentir. Cette période est comparée au début du Printemps. Les énergies circulent tant dans le monde intérieur que dans le monde extérieur, et les idées commencent à fuser. Mais ces idées ne profitent pas toujours à la personne qui les donne, car elle n’est pas encore prête à déployer ses ailes. Elle devient donc une source d’inspiration pour d’autres. Son leadership naturel est puissant (bien plus qu’en phase 1) !
La phase 4 est une sublimation de la phase 3, notamment en matière de Communication (plutôt absente durant le marasme). La chenille sort de son cocon et la métamorphose touche toute personne qui entoure la chrysalide. Chaque «signe» du monde extérieur pousse le papillon à déployer ses ailes. Durant cette renaissance, le coach hudsonien s’associe à la providence pour faire apparaître un florilège de signes évocateurs. Il déroule le tapis rouge vers la phase 1. Prêt pour un nouveau lancement !
Toute personne qui a vécu une grande «Transition» (le passage par les 2 dernières phases), évoque à la fois une traversée du désert particulièrement rude, et un cadeau offert par la vie… Un cadeau caché durant le marasme, qu’il est bon de dévoiler après le voyage. Là encore, le coach a son rôle à jouer.
Un piège à éviter
L’une des confusions les plus courantes (en particulier chez les coachs qui découvrent Hudson) est de croire qu’une personne bascule toute entière d’une phase à une autre (dans tous ses domaines de vie). Cette idée est fausse dans biens des cas. Par exemple, l’un de mes clients actuels veut vendre son entreprise parce qu’il ne supporte plus son équipe ni ses clients. Je peux affirmer qu’il nage en plein marasme dès qu’il met un pied dans son entreprise. Mais je sais aussi que sa vie de couple est en phase 1, sa spiritualité est en phase 4 et son rapport avec ses enfants en phase 2.
Etant donné que je le coache sur un projet professionnel (la vente de son entreprise), je pourrais être tenté de dire qu’il EST en phase 3. Mais il ne s’agit que du domaine de vie qui concerne ma prestation, tout le reste est positif ou en Haute Energie. Mieux encore : il souhaite vendre son entreprise pour en créer une autre ! Ce n’est donc pas l’entrepreneur qui est en marasme, mais uniquement le rapport qu’il entretient avec son entreprise actuelle. L’entrepreneur est en lancement puisqu’il envisage un autre projet professionnel, et déborde d’idées pour celui-ci.
Cependant, il arrive souvent qu’un champignon vénéneux affecte tout un panier (les spores diffusées par le champignon toxique sont à comparer aux remous émotionnels qui abîment la personne dans son ensemble). Ainsi, une personne équilibrée à bien de niveaux se retrouve happée par les énergies basses à cause d’une sphère de vie en marasme. Ce n’est pas une fatalité ni une généralité, mais c’est à surveiller.
Les solutions
C’est à ce niveau qu’Hudson a fait un travail remarquable : Il a d’abord constaté que certaines personnes parvenaient naturellement à isoler les domaines de vie en Energie Basse, afin que leurs «toxines» n’affectent pas d’autres domaines. Puis il a créé des techniques d’accompagnement en s’inspirant du comportement naturel de ces personnes, qui savent se protéger.
A l’inverse, les Energies Hautes étant également contagieuses, il a élaboré des processus qui permettent aux domaines en Haute Energie de partager leur enthousiasme avec les domaines en Basse Energie.
En bref, le coach hudsonien aide son coaché à utiliser l’optimisme débordants d’un domaine de vie pour captiver le négativisme d’un autre domaine, tout en veillant à ce que le processus inverse ne se manifeste pas.
Depuis 14 ans, en partageant mes découvertes dans cette Newsletter et dans mes programmes d’Auto-Coaching j’ai pu remarquer que le simple fait de présenter un concept (avec mes mots), permettait à bien des lecteurs de prendre conscience du principe évoqué, puis de créer (ou de renforcer) leurs propres techniques.
J’espère que ce petit tour dans le monde d’Hudson t’aidera à te situer dans tes différents domaines de vie et je te souhaite selon le contexte :
- Des performances à toute épreuve
- Des sorties de zone de confort créatives et brillantes
- Un Cadeau Caché au dévoilement divin
- Des signes évocateurs pour une Renaissance éclairée, colorée et nuancée.
En cas de besoin ou d’envie, je me tiens à ta disposition pour t’accompagner (il suffit de répondre au courrier que tu as reçu).
Belle année 2022 à toi et aux tiens,
Stéphane SOLOMON

Hudson, et les exclus du coaching
Frédéric Hudson était l’un des pères du coaching. Spécialiste du Changement, il a mené avec succès plusieurs carrières de communicant : journaliste, professeur, philosophe, pédagogue, écrivain, et bien évidemment coach. Il a fondé la Fielding Institute en 1973, cette école de coaching reste une référence aux USA. Elle propose des solutions innovantes, en particulier pour les personnes habituellement boudées par les coachs.
L’apport d’Hudson fut précieux, en particulier dans les années 1970 où le monde du coaching ne jurait que par la performance. Il expliquait à ses élèves, ses clients, ses lecteurs, ses auditoires, que tout projet de vie pouvait suivre un cycle en 4 phases : 2 phases de haute énergie qu’il convient de maintenir tant que possible, et 2 phases de basse énergie qu’il fallait savoir accepter et apprécier, car si cette traversée peut paraître peu productive extérieurement, elle est particulièrement fondatrice et constructrice en ce qui concerne l’Etre.
Ainsi, la phase de marasme pendant laquelle il est impossible de faire avancer ses projets est considérée par les hudsoniens comme une transition pertinente. Au lieu de bousculer les personnes qui donnent le sentiment de stagner, Hudson propose un accompagnement adapté avec des processus qui aident le coaché à grandir intérieurement, puisque le monde extérieur lui semble temporairement insipide.
Donner toute leur légitimité aux phases de basse énergie, et considérer ces périodes comme révélatrices de Sens, a permis à une multitude de personnes de retrouver le chemin du Renouveau. Avant Hudson, le côté sportif, voire compétitif du coaching ne permettait pas aux «loosers» de poursuivre leur cheminement vers le succès. On confondait la phase de marasme avec la dépression. Le coaché était redirigé à tort vers la psychothérapie. Le client devenait un patient…
On traitait la quête de Sens comme une maladie !
Le nouveau paradigme apporté par Hudson a été critiqué tant par les psys que par les coachs. Les premiers voyaient là une incursion dans leur métier par des non-professionnels de la psyché… Puis peu à peu les thérapeutes se sont intéressés aux travaux d’Hudson afin d’ajouter à leur formation académique (souvent inadaptée aux changements de la société) des techniques hors-piste. Ces innovations ont contribué aux solutions basées sur les thérapies courtes.
Quant aux coachs, ils ont pu constater que les périodes troubles n’ont pas pour fonction première de ralentir les projets ou de saper le moral des troupes. Bien accompagné, l’Etre qui se nourrit de Sens, malgré des apparences mornes, nourrit également l’esprit de son entourage. C’est ce Vivre-Ensemble durant la cocréation qui donne aux projets leur pérennité.
Il est tout à fait possible (et sain) d’être en énergie haute dans certains axes de vie, tout en glissant vers le marasme dans d’autres sphères. Par exemple, on peut traverser une période où la relation de couple est au top niveau, tout en déclinant dans son travail. Les techniques d’Hudson permettent, en fonction de chaque individu, soit de créer des passerelles pour que l’enthousiasme d’un axe de vie nourrisse d’autres sphères, soit d’assurer une certaine étanchéité afin que le marasme n’affecte pas les domaines en haute énergie.
Hudson et moi
Comme tu as pu le constater, je suis en énergie basse depuis plus d’un an concernant mon activité en ligne. Bien que les autres axes de ma vie soient au beau fixe, j’ai été profondément affecté par cette chute d’énergie, car elle touche à ma Mission de Vie. Durant cette période, j’ai pu continuer à me former, j’ai publié mon premier livre, j’ai été très présent pour ma famille, et j’ai poursuivi mon activité de coach en entreprise avec de beaux résultats. Mais je n’ai pas pu Partager mes connaissances et mes expériences avec mes lecteurs préférés, et comme tu dois t’en douter, ça me manque.
Grâce à ce que j’ai découvert sur Hudson, je sens un Renouveau. Le Printemps se rapproche.
Je tiens à encore à remercier les abonnés du programme Aller-Vers de savoir patienter. Malgré un programme partiellement livré, je n’ai pas été assailli de réclamations. PERSONNE ne m’a harcelé suite à cette interruption soudaine. Au mieux, vous avez pris de mes nouvelles… Merci, Merci, Merci !
Hudson et toi
Je te propose un petit exercice d’auto-coaching :
Choisis deux ou trois domaines de vie qui sont importants pour toi (par exemple, la Famille, la Culture et le Travail), et évalue ton énergie de façon binaire pour chacun de ces domaines : es-tu plutôt en énergie haute ou en énergie basse ?
Ne cherche pas une définition claire ou parfaite de ce que sont les énergies hautes ou basses. Fie-toi à ton ressenti. Nous affinerons et nuancerons cette première qualification dans les jours à venir.
Dans mon prochain article, j’explorerai brièvement les 4 phases du Cycle d’Hudson ainsi que les deux types de transition que l’on observe généralement. Ceci te permettra de mieux te situer, et aussi d’envisager la suite de ton parcours avec optimisme, quelle que soit ton positionnement actuel.
J’attends ton commentaire à propos de cette première approche.
A++
Stéphane SOLOMON