Transformation
Sur le moment, écrire cet article sur la Transformation m’a paru évident, clair comme de l’eau de roche. Et pourtant…
Après cette envolée intérieure, j’ai été ramenée au sol, plombée par un beau mélange de peurs, de doutes, de croyances :
- Mais il y a tellement d’axes, comment vais-je choisir ?
- Est-ce que ça va être à la hauteur des attentes et du niveau des lecteurs ?
- Je n’aurais pas dû m’engager, je vais pas y arriver
- …
J’ai quand même commencé à écrire, pas par envie, mais pour respecter mon engagement ; j’avais presque terminé, et à la relecture j’ai trouvé ça tellement mauvais, tellement pas à la hauteur, que je me suis enfoncée dans la procrastination (et aussi ses amis culpabilité et déni)…
Et puis TING ! Révélation !
J’ai déjà tout ce qu’il faut avec cette expérience : mon engagement à faire une action + des freins qui m’en empêchent. Le voilà mon sujet : transformer* cette matière.
Alors j’ai tout effacé, et tout recommencé.
Parce que c’est de ça dont il s’agit :
c’est en transformant les événements de notre vie en ressources et apprentissages que notre être s’épanouit.
Le modèle des parties
C’est flagrant dans le cas d’un traumatisme : lors de l’événement traumatisant, ou peu de temps après, notre gardien intérieur (qui pour moi est notre inconscient) active le système de défense. Si nous sommes prêts, assez solides, si nous disposons des ressources nécessaires à la digestion de l’événement, alors nous pouvons continuer notre vie sans blocage majeur. Mais dans le cas contraire, notre inconscient fait en sorte d’archiver tout ça quelque part, bien à l’abri, pour le traiter plus tard. Une partie de nous, celle qui a été traumatisée par cet événement, reste bloquée, cesse de grandir et de s’épanouir, pour permettre à tout le reste de nous de continuer à vivre. Cette partie qui s’est arrêtée de grandir l’a fait parce qu’elle ne pouvait pas, à ce moment-là, transformer cet événement en apprentissages et en ressources.
Certes c’est un modèle, que ce «modèle des parties» (issu de la PNL). Mais c’est un modèle incroyablement utile et efficace. Un modèle qui m’aide, en tant qu’hypnothérapeute, à guider les gens vers la résolution de leurs traumatismes.
Et comment faire cela ?
Transformer un traumatisme
La clé, c’est l’inconscient. Parce que, quand on a vécu un événement traumatique, on sait qu’on n’a pas à se sentir coupable. Mais ce «savoir» ne nous empêche ni de nous sentir coupable, ni d’avoir des symptômes. Ce n’est pas pour rien qu’on n’arrive pas à en parler, ou alors avec beaucoup beaucoup d’émotions…
Il reste quelque chose à l’intérieur qui n’est pas réglé, et qui ne peut être réglé qu’avec l’aide de l’Inconscient, ce merveilleux gardien qui n’a que des intentions positives pour nous, quelle que soit la forme qu’elles prennent.
Alors, je guide la personne dans un état d’hypnose, de transe, pour que le conscient soit juste mis de côté un petit moment. Puis je continue mon travail de guide : la personne d’aujourd’hui va à la rencontre de la plus jeune, avec toutes ses expériences et toute sa sagesse. Elle apparaît juste avant l’évènement, et se comporte en guide pendant le déroulement de l’événement. L’évènement ne change pas, mais le guide aide son protégé à puiser des ressources et des apprentissages pour sa vie future. Un dialogue s’en suit… Il permet à la personne de comprendre et surtout d’accepter qu’elle est aimée, qu’elle a survécu, et qu’elle a fait de son mieux.
Après tout cela, la partie plus jeune qui avait cessé de grandir, peut recommencer à s’épanouir. Parce qu’elle a enfin pu effectuer la Transformation qui l’avait bloquée.
« La Transformation, c’est la vie » ?
La vie est composée de Transformations. Il y a, à chaque instant de notre vie, dans notre corps, énormément de Transformations chimiques. La première (et la plus facile à sentir) est la respiration : cet air frais, qui entre par nos narines et se fraie un chemin dans nos poumons, donne de l’oxygène et se charge en CO2. Puis il ressort réchauffé et transformé.
Grâce aux transformations qui ont lieu à l’intérieur, nos cellules sont nourries en oxygène. Il y a aussi ces parfums que l’on capte, ces chansons que l’on entend, et qui peuvent transformer notre humeur en un clin d’œil.
Si nous sommes suffisamment attentifs à la manière dont une note, un parfum, une image, peuvent influencer notre humeur et notre énergie, alors nous pouvons transformer cela aussi. Ces nouvelles perceptions agissent en révélatrices de cette problématique qu’il faudrait vraiment traiter, de ce quartier qu’il vaudrait mieux éviter, de ce précieux souvenir à cultiver, de cette personne si particulière à recontacter.
Du marasme surgit la beauté de la vie
C’est parfois des endroits qui semblent inhospitaliers que surgit la beauté, telle la fleur de lotus qui se nourrit dans des mares boueuses et s’épanouit magnifiquement à leur surface.
En Normandie, région à la pluviométrie assez élevée, il y a «la boé». La boé, c’est de la boue… De la boue sur d’immenses étendues, et pendant des semaines. Une boue collante, désagréable, dans laquelle il est difficile de circuler, et qui peut sembler stérile à première vue. Et pourtant, pendant tout ce temps, à l’intérieur de la boé, des transformations sont à l’œuvre. Et c’est seulement en respectant le rythme de la boé et en l’acceptant que va émerger, lorsque la nature est prête, le renouveau du printemps.
Comme nous l’écrit Stéphane dans son article sur les cycles d’Hudson, les transformations prennent racine dans le marasme ; quand le rythme est respecté, les transformations intérieures s’expriment à l’extérieur – comme un pont entre inconscient et conscient.
De la transformation (re)naît la vie
Il est donc inutile de porter un quelconque jugement négatif sur tel événement ou telle situation. Ce qui est utile, en revanche, c’est de se demander :
Qu’est-ce qui va émerger de ça ? Quels changements sont ou doivent être mis en œuvre ?
parce que ces questions sont le terrain fertile des Transformations.
Prenons exemple sur la nature. Orage et tempête sur la forêt : les vents tournoient, soufflent puissamment entre les branches et secouent les feuilles qui ont du mal à rester accrochées ; les nuages s’amoncellent et passent du gris clair au gris foncé puis presque au noir… La pluie s’abat telle une multitude de petites lames ; le tonnerre gronde et déchire l’atmosphère ; les éclairs pleuvent, illuminant le ciel, foudroyant des arbres, déclenchant des incendies ; les bourrasques sont si puissantes qu’elles arrachent des branches, et même des arbres entiers. En moins d’une heure, la forêt est ravagée…
Ravagée, vraiment ?
Le bois calciné nourrit la terre de ses cendres pleines de minéraux1. Les troncs arrachés et les branches couchées servent d’abri aux insectes, aux oiseaux, aux petits mammifères2. Pendant ce temps, d’autres insectes, et aussi des champignons, sont à l’œuvre pour décomposer toute cette matière organique. Puis vient le tour des vers de terre. Et puis la neige, le soleil, la pluie, le froid, le chaud, la grêle, aident cette décomposition jour après jour.
Tout cela donnera dans quelque temps un humus riche et en grande quantité3. Un humus idéal pour accueillir les jeunes pousses, dont les graines étaient déjà là avant la tempête. Peut-être même que cette tempête aura fait remonter à la surface d’anciennes graines endormies, qui attendaient le moment et les conditions propices pour commencer à germer. Des graines que même la forêt avait peut-être oubliées, et qui pourront prendre racine, puis grandir, et s’épanouir, dans cet humus issu de la Transformation d’une catastrophe en opportunité.
Belles Transformations.
Valentina TADÈ
Valentina TADÈ est Maître praticien certifié en hypnose Ericksonienne et Formatrice, membre du Syndicat National des Hypnothérapeutes. Elle intervient en particulier auprès des personnes à haute sensibilité : enfants, hypersensibles & hyperémotifs, artistes, qu’elle reçoit en cabinet à Grenoble ou à distance en cabinet virtuel. Elle coordonne des parcours de formation en innovation collaborative, et co-anime un cycle d’ateliers de groupe pour adolescents et adultes artistes afin de développer leur processus de création. Plus de détails sur son site valentina-tade.fr.
* Ce que j’ai besoin de transformer (le quoi), c’est le blocage créatif. Et comment ai-je transformé ce blocage ? En reformulant (l’objectif est, au départ, de faire quelque chose que j’aime – l’écriture –sur un sujet qui me passionne, et que j’ai choisi), en identifiant les valeurs, drivers, croyances en jeu, et en revenant à la source, qui est le plaisir du partage et de la transmission, et qui éloigne la peur du jugement (qu’il soit interne ou externe).
Pour nourrir votre « partie scientifique » :
1 https://ehlgbai.org/wp-content/uploads/2016/10/37-GILLON-D.1990.pdf
2 https://www.biodiversiteetbati.fr/Files/Other/FT%20BPU/FT18-ArbresMortsEtACavites.pdf et https://biodiversite-foret.fr/2021/05/04/limportance-des-vieux-arbres-et-du-bois-mort-en-foret/
3 Concernant le renouvellement d’une forêt : les dégâts d’une tempête (comme celle de 1999) sont bien plus grands sur une forêt gérée par nous les humains que sur une forêt naturelle. Par ailleurs, l’actuelle transformation du climat change aussi la manière dont les forêts se renouvellent après une tempête : https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/tel-03134126v2/document
Totalement d’accord avec vous. Pour résumer de façon simpliste, je me dis que lorsqu’une tuile m’arrive, au lieu de morfler et dépérir je me dis… Ah “chanGe is a chanCe”. Cette programmation fonctionne et a changé notablement mon attitude grâce au coaching (merci Stéphane) et grâce à de nombreux autres livres, cours, rencontres, échanges… ça a été long, j’ai 61 ans. Cependant il y a des traumatismes qui résistent à cette programmation comme la maladie incurable et ses souffrances, la mort des enfants, l’extrême violence subite par/à cause de monstres humains… seul ma propre mort peut effacer ce traumatisme. Ma seule consolation est d’être croyant (par éducation puis par révélation) et de pouvoir trouver une consolation dans la prière et la respiration (neurosciences). Je n’ai pas peur de mourir (pourquoi s’en faire là je suis en vie, quand ça arrivera je ne sentirai plus rien), j’appréhende le trépas mais je braverai cette dernière épreuve, pourvu que ça ne dure pas trop longtemps mais au bout je serai libéré; le “je” ne sera plus, quelle sera sa transformation?
Quand j’ai fait lire ce commentaire à mon épouse, elle m’a dit que c’était sombre. Je ne voudrais pas que vous ayez peur pour mon moral, tout va bien. Pour me sentir plus heureux soit j’oublie ces malheurs soit je leur trouve une “raison”, soit je “laisse aller”..mais cette 3ieme solution n’est pas encore à ma portée. On m’a donné l’adresse d’un bon psy Jungien, ça me tente de faire quelques entretiens préliminaires pour voir comment ça pourrait aller mieux.. moins cher et moins long (peut-être) je devrais d’abord essayer l’hypnose pour oublier ça et mieux vivre l’ici et le maintenant!.
Peut-être…
En relisant ces quelques commentaires, je me demande si ce n’est justement pas les propos et mon 1er commentaire qui bloquent les lecteurs qui auraient voulu laisser un commentaire. Nous sommes dans l’auto-coaching de Stéphane qui a transformé la mort de son père en un événement de coaching plein de poésie, de résilience et de développement personnel en puissance. Autrefois quand nous basculions dans l’inconcscient avec certaines remarques, on était rappelé au fait que le coaching est dans le domaine du comportement conscient (psychologie) mais ça a évolué; on a abordé l’auto-hypnose comme partie prenante dans l’aut-coaching, on a appris le pouvoir des neurosciences et voici l’hypnose qui débloque des verrous de l’inconscient pour permettre des transformations. Comme j’aborde aussi la mort, la violence, la souffance..et le désespoir..plus la croyance, la prière..ça fait peut-être trop pour pas mal de lecteurs. Je suis devenu involontairement un perturbateur, sûrement que sur ce coup là j’aurais dû m’abstenir de sortir de mon silence.
Ce qui serait intéressant d’analyser (sous forme de questionnement intérieur), c’est quelle partie de cet article t’a fait penser à la mort, et dans le cas où tu pourrais souligner quelques phrases, pourquoi tu as fait le focus dessus, plus que sur autre chose (l’article, bien que court, est riche en thématiques).
Autre piste également : avais-tu ces pensées-là avant de lire l’article ? Je me suis rendu compte que parfois, lorsqu’il est difficile de faire un lien entre un commentaire et l’article commenté, c’est dû à la disposition d’esprit avant la lecture. Dans ce cas, ton «prisme de lecture» n’a saisi que ce qui pouvait être relié à tes pensées. Et tout autre article aurait donné un commentaire proche de celui que tu as laissé (ce phénomène s’observe souvent sur Facebook).
Une dernière piste : si tu as cliqué sur l’un des liens que nous avons donnés en fin d’article (puis retirés au bout de 3 jours), l’une des références évoquait la mort (le mot était même dans le titre de l’article). Si tu l’a lu, c’est peut-être cet article que tu as commenté… Voilà pourquoi il est préférable d’éviter des liens vers d’autres références lorsqu’on s’attend à un retour sur notre propre création.
Je termine sur une note plus spirituelle (ça te fera ainsi un large panel de choix) : nous sommes dans la période d’anniversaire du décès de mon père (c’était hier – dimanche 19 juin -). Et comme j’en parle tous les ans depuis l’écriture de «La Peau de Banane», ton inconscient a fait le lien avec ce Grand Départ.
Il y a un an (presque jour pour jour), tu as commandé deux exemplaire de ce livre…
Ton livre dédicacé est sur ma table, je viens de m’abonner au programme « Peau de Banane (hommage à mon père, mon repère) » de cette année. Je relie le Blog et les commentaires du Blog du 15 au 30 juin 2020 et je découvre de nouvelles pépites, toujours dans des vibrations de synchronicité (ou effet Barnum). Oui toutes tes pistes sont pertinentes (l’état d’esprit, le clic vers les liens externes -j’ai aussi écouté Etienne Klein-, la synchronicité avec la Peau de Banane, tout me parle simultanément voire++. Je culpabilise encore sur une impression de sabotage du nombre de commentaires qu’aurait dû avoir cet article sans mon post. Je serais curieux d’avoir des autres feed-back mais ceux qui n’ont pas commenté ne reliront pas cet article de sitôt. Restent ceux qui ont posté un commentaire et lisent encore les réponses/nouveaux posts (peu nombreux) ou s’abonnent aux commentaires des commentaires.
Vraiment, je reprendrais bien un coaching personnalisé (sur la
transformation des souffrances en changement++, même la mort). En effet ton
article récurrent sur « La Peau de
Banane » est une sacrée transformation du grand départ de ton père en résultat++.
Pourrais-je faire le point en coaching (avant d’envisager l’hypnose ou la cure
d’individuation Jungienne), ça te dit? Peut-être pourrais-je (comme objectif++?)
en parler plus tard dans un article + des commentaires de lecteurs de ton Blog
Aller Vers++ (“au delà”) ?
Bonjour Patou Guli,
Si je n’ai pas commenté avant, ce n’était que par mon choix… Que faire avec ce “Ça” (texte de Valentina) inspirant, voir l’opportunité de bon sens de l’instant… Changer ma perception d’une situation en prenant du recul.
Je n’ai pas vu un côté alarmant, ni décourageant pour écrire. Vos mots posés sont l’expression de votre approche, de vos ressentis, de vos démarches personnelles.
Pour vivre une transformation, il faut accueillir des faits, des émotions secouants, ressentir le déclic qui nous font dépasser l’insupportable par la prise de décision “ChanGe IS A chanCe” avec le temps, des aides connues et inconnues… Saisir la chanCe ” j’ai de la chance… J’AiDe la Chance”
Stéphane, nous invite à venir tel que nous sommes à participer, sans craindre la culpabilité ou autres mais avec notre authenticité ET vulnérabilités, nos différents niveaux de lecture. (Oups moi aussi j’ai fait parfois des commentaires qui ont/auraient pu tuer “le poussin dans l’oeuf” et je n’ai pas culpabilisé pour autant 🤔)
La Vie est une succession de “Petites Morts” (prises de conscience, des révélations) permettant/aidant notre évolution.
L’essentiel est de tendre/aller Vers ces métamorphoses constructives et apaisantes en fonction d’où l’on en Est.
D’adapter sa meilleure posture de qui l’on est vraiment, libre d’être accepté-acceptant, pour soi et pour le bien de son environnement. Ce n’est pas si simple de trouver le juste équilibre… Dans l’impermanence de la Vie.
Je vous souhaite de fabuleuses transformations.
Merci Edwige, réponse très inspirante qui sème des graines pour le travail personnel que je souhaite entreprendre. Je n’avais pas encore lu ta réponse avant de répondre à Stéphane. Gratitude!
Tout est parfait Patrick 😉
S’il vous plaît, de porter la culpabilité en ayant agi en toute sincérité, en toute authenticité et que si “d’autres personnes s’étaient retenues” de s’exprimer à la vue d’un texte… Et si c’était”l’opportunité” de part et autres, de voir, ressentir, observer ce que ça titille en soi, en eux… Et si ça avait été aidant… Et si ça faisait réfléchir… Et si ça avait été un point de levier à percevoir une réalité différemment… Et si le dialogue intérieur avait été “résolution” de problématiques que l’on ne ressent pas/plus l’intérêt d’exposer son Epiphanie (l’évidence inexplicable, celle qui fait wouaw) ou d’éviter de faire un pavé pour diverses raisons… Bref il peut il y avoir tellement de Si et ses considérations.
Libre à chacun de “prendre” ce “ça”, une proposition/évolution de “transformation” avec ses perceptions, ses réalités, ses vérités et ses responsabilités d’agir (le “ou pas” est aussi un choix responsable).
Recevez Patrick toute ma considération à la hauteur que je vous souhaite de (re)trouver la paix intérieure.
Tout est parfait quand on fait de son mieux avec la meilleure volonté bienveillante.
J’ai ConFiance à cette bienveillance collective.
Le meilleur pour vous 🙂
L’écrit n’est pas mon fort mais je vais tenter de décrire ce que je ressens en te lisant. Déjà merci, parce que c’est un article que j’ai relu avec gratitude… il me fait bouger – m’influence, me transforme, m’enrichit (-:
Il y a quelque chose qui me titille « c’est en transformant les événements de notre vie en ressources et apprentissages que notre être s’épanouit » ; je crois que c’est en partie à cause des apprentissages (ingérants) que parfois nous tournons en rond -dans nos représentations. Serait-il alors intéressant que nous parlions aussi d’éducation – qui n’empêche évidemment pas l’enseignement ! En serions-nous tous toutes mieux épanouis ?
Bien à vous tous toutes,
J’utilise aussi l’hypnose et parfois la négociation entre les parties à la « Anne Linden ».
Ma petite phrase, quand je rencontre une « tuile », est : quel est le cadeau caché? Sous-entendu, que vais-je apprendre?
Je l’applique parfois même quand je conduis et que le feu passe au rouge…alors je regarde l’environnement…et remercie pour cette micro-pause.
Bien sûr il m’arrive encore d’être énervée, ou affligée…mais je sais que ça passera plus vite.
Merci pour les articles, toujours intéressants, et désolée d’être irrégulière !
Bonjour à tous,
Merci Valentina pour cet article puissant sur la métamorphose.
La conscience de pouvoir grandir d’une situation compliquée, chaotique m’a aidée à faire face dans l’adversité, persévérante en résilience pour enjamber les obstacles (certains ont été plus compliqués à dépasser) sans savoir quels seront les suivants tout en profitant des cadeaux cachés de l’instant.
Merci pour ce texte qui révèle mon conflit intérieur, je me demandais tout justement “que vais-je faire de mon Ça?”
En effet le rapport à la culpabilité n’est plus le même, ce temps de se flageller n’existe plus pour moi, cependant il est difficile d’avancer et voir ou de saisir les opportunités quand l’entourage fataliste imprégné par l’échec, brasse la boucle de victime à coupable. J’ose espérer que le temps se fera bientôt facteur aidant à la digestion et révélera les cadeaux cachés, en attendant c’est énergivore et chronophage.
Merci de me révéler mon empressement et d’accepter que nous n’avons pas tous la même dextérité, que parfois d’avancer seule peut être l’occasion de “voyager léger”. De conserver mon énergie et mon temps pour rester debout, avancer à petits pas (en attendant de chausser les bottes de 7 lieues), sans me transformer en béquille et d’attendre de cheminer côte à côte, à m’épuiser à tirer-pousser les embourbés dans des sables mouvants.
Je vais continuer à réfléchir à vos mots pour trouver de nouvelles pépites.
Merci de m’avoir redonner la clarté, l’espoir et sourire !
Merci Valentina, merci Stéphane !
Excellente journée à tous !
Je nous souhaite des opportunités qui claquent de dingue !
Merci pour cet article inspirant.
Il est vrai qu’il y a des épisodes douloureux que l’on préfère mettre sous le tapis et, malheureusement, tant qu’on ne les a pas transformés (digérés) ils font une bosse dans laquelle on se prend les pieds régulièrement.
Pour certains, on les connait bien et seul l’évitement permet de continuer sa route. Peut-on les éviter longtemps ? que gagne-t-on à les mettre en lumière s’il est trop difficile de les transformer et de découvrir leur utilité ? Le temps et la maturité acquise au fil des ans permet de nettoyer peu à peu ces “faux plis” dans le tapis. Le fait est que je suis mieux dans ma peau à 79 ans que je ne l’étais à 25 !
Pour d’autres, on ne sait même pas qu’ils sont là. Peut-être que l’hypnose est un des outils possibles pour les faire émerger de son inconscient. Mais est-ce vraiment nécessaire ? Sans doute oui s’il y a un gros dysfonctionnement. Mais sinon, je ne le crois pas. Il me semble qu’il vaut mieux regarder ce qui vient plutôt que ce qui a été (à mon âge, d’ailleurs, cela évite beaucoup d’ennui !).
Dans cette optique, observer les transformations (de soi, des autres, de la société et même de la géopolitique) et les accompagner (ou au moins les accepter) est le chemin de vie idéal. Et je peux certifier que c’est passionnant. Comme on le sait depuis longtemps, rien ne se crée, tout se transforme..
Bonjour,
Merci Valentina pour cet article (et merci à tous pour vos commentaires toujours aussi riches et complémentaires).
Votre article est si bien écrit que ça rend le sujet de l’hypnose presque « accessible », comme une évidence !
J’ai été touchée par l’idée que « … notre inconscient fait en sorte d’archiver tout ça quelque part … pour le traiter plus tard. Une partie de nous, celle qui a été traumatisée par cet événement, reste bloquée, cesse de grandir et de s’épanouir, pour permettre à tout le reste … de continuer à vivre ».
Et relier l’hypnose à la Transformation, quelle bonne idée !
Bonjour,
je n’ai pas posté de commentaire à cet article qui est très lourd de sens car le sens avait besoin de murir en moi. Comme j’aime à le répéter, je suis lent…;-) et cela me convient :-)).
Peut-être bien que les liens dans l’article original avaient un caractère bloquant pour écrire ici.
Les thèmes principaux de l’article sont pour moi le changement, les traumatismes, la résilience ainsi qu’une partie présentant une solution potentielle aux traumas.
Je n’ai pas grand chose à ajouter sinon mon expérience récente : j’ai rencontré à l’automne 2 grands traumatismes.L’un touchait à la santé et à la survie de ma fille cadette, l’autre touchait à l’annonce d’une maladie qui aurait pu me terrasser en quelques mois. J’ai compris très vite que j’avais besoin d’aide avec un moral au niveau de mes chaussettes…
Tout cela pour dire que pour faire face à ces évènements, et face à une baisse physiologique de mon énergie vitale, j’ai fais appel rapidement à des ressources externes afin de TRANS-FORMER ces 2 impacts de bombe dans ma vie, de GUÉRIR et de GRANDIR au delà de l’épreuve.
Comme le signale Patrick (Patou) dans son commentaire, si il est possible assez facilement de transformer des évènements “simples” par son travail personnel, il en est autrement des évènements “bombes”…
Je m’arrêterai ici.
Bonne journée à toutes et à tous
Et merci encore à Stéphane pour la relance de l’article
Woaw, merci Frederic, tu me donnes des idées précises pour gérer mon état d’esprit et pour le déplacer (coach/cocher=transporter d’un point à un autre vers son objectif) d’une façon éclairante. Avec le temps entre lecteurs des Blogs de Stéphane (et vidéos ensembles + emails++) nous avons eu des échanges occasionnels enrichissants qui restent encore bien vivants. On peut donc se rendre utiles les uns pour les autres: merci pour tes conseils et retours d’expériences. Tu m’as permis de réaliser que je ne devais pas rester seul face aux “bombes” de la magnitude de celles que tu vis et des miennes qui se sont accumulées sans avoir pensé à me faire aider comme tu as su le faire. Toi aussi Gratitude++.