A cœur vaillant…
J’ai reçu cette petite histoire vendredi dernier. C’est donc l’occasion de partager avec toi, cette belle synchronicité :
Le Rav Menachem Mendel Schneerson était une véritable sommité spirituelle. Il était consulté au même titre que le Pape ou le Dalaï Lama, par des personnalités du monde entier, quelle que soit leur religion. Un jour, après avoir béni un homme qui allait devenir rabbin d’une grande communauté, mais qui s’interrogeait humblement sur sa légitimité, Rav Schneerson lui demanda :
– Quel est, selon toi, l’organe le plus important ?
– Le cœur ! Répondit l’homme…
– Dans la Torah* on donne beaucoup d’importance à la droite. Lorsque nous disposons les bougies de Hanoucca**, nous procédons de droite à gauche. L’une de nos évocations concernant la ville sainte est «si je t’oublie oh Jérusalem, que ma droite soit oubliée de même…». Et pourtant l’organe le plus important se trouve à gauche…
– Alors pourquoi n’avons-nous pas été créés avec le cœur à droite? Demanda l’homme…
– Le cœur est bien à droite mais pas à ta droite à toi. Il est à la droite de celui qui est en face de toi car notre cœur est fait pour servir l’autre…
En entendant ces quelques mots, le syndrome de l’imposteur disparut de la conscience de l’homme. Il venait de trouver la raison pour laquelle, plus personne ne pourrait remettre en question sa mission. A commencer par lui-même…
*Torah = La Sainte Bible
**Hanoucca = la fête des lumières (approximativement vers Noël)
Et toi ? As-tu vu apparaître, ces deux dernières semaines, une histoire ou une anecdote en rapport avec les Langages de l’Amour ?
Pas ce type d’histoire mais j’épaule une amie en pleine séparation difficile et je me suis rendue compte (et j’essaye de lui faire prendre conscience ) qu’il faut qu’elle apprenne à s’aimer avant de pouvoir aimer et être aimée pleinement. (elle était tombée dans les pattes d’un pervers narcissique)
Dans l’immediat, je ne vois pas mais si qqchose me revient, je communiquerai
Pareil pour moi mais j’y réfléchis.
Tout à l’heure, je me suis appliquée à accorder un moment agréable à ma fille de bientôt 3 ans, elle m’a dit “je t’aime beaucoup”
Il y a quelques temps j’ai partagé une citation sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui on m’a appris qu’elle avait aidé une réconciliation.
Le monde se guérit par des pensées d ‘amour, une pensée à la fois. Mère Téresa dit qu’il n’existait pas de grandes actions, juste des petites actions accomplies avec un grand amour. Ce n’est pas l’amour que nous n’avons pas reçu dans le passé qui nous handicape, mais bien l’amour que nous ne donnons pas dans le présent.
Un retour à l’amour –
Marianne Williamson
Ce soir en se couchant mon loulou m’a dit :
“Je t’aime a toute vitesse”…
J’ai le bonheur d’avoir un petit garçon fantastique et trisomique qui me répète plusieurs fois à longueur de journée, et souvent spontanément, sans raison évidente: “oh je t’aime, papa”.
Et il ne se contente pas des mots, il m’entoure de ses bras et m’embrasse.
Il m’offre aussi des moments magiques lorsque, par exemple, nous jouons à “Memory” et qu’il éclate de rires chaque fois qu’il retourne deux cartes identiques.
Si je ne m’abuse, cela fait déjà 3 langages de l’amour dont il me gratifie au quotidien.
Bonsoir,
Ce week-end malgré le planning très serré de mon mari et de mon ainé à la veille d’une formation d’un an, ils se sont rendus disponibles volontairement pour aider ma tante sinistrée par les inondations, sa cave était inaccessible jusqu’à vendredi.
Mon fils avait fait le choix de nous y rejoindre avec seulement une adresse commune à un ensemble d’immeubles sans connaître le lieu exact car ma tante avait déménagé dernièrement.
À notre arrivée, aux vues de l’ampleur des dégâts et le désespoir de ma marraine nous sommes allés directement aux caves.
Mon ainé a mis 1h30 pour nous retrouver dans un labyrinthe souterrain dans un quartier sans réseau, en nous lâchant “Les voisins sont vraiment aimables ! Je vous ai trouvé grâce à eux !”. J’ai eu un quadruple ressenti 1 de l’avoir abandonner en ne l’ayant pas attendu, 2 la bonne surprise de s’exclamer la bienveillance d’autrui lui qui est si réservé, 3 fière de sa persévérance lui qui est ni patient et n’aime pas l’imprécision suivi d’un 4 de si mal connaître mon grand devenu adulte !
Chacun d’eux de par leur expérience professionnelle avec sang froid ont oeuvré.
Mon mari a délicatement extrait la porte réfractaire avec un petit pied de biche en dégageant la serrure.
Mon fils ayant fait déménageur et quelques chantiers d’assainissement savait à quoi s’attendre et comment procéder.
Chacun de nous avait une fonction bien définie, portés par l’amour en cascade pour le bien-être de ma tante et pour sa sérénité qui a pris cher depuis 15 jours. Son petit appartement avait été inondé de 5 cm avec ma cousine et maman nous avions remis l’appartement présentable en 1 journée, mais le climat d’insécurité, le ballet des pompiers, les bennes débordantes, l’odeur péstilentielle ont fini par avoir raison de son moral. Ce chaos n’avait plus rien de la résidence paisible qu’elle avait choisi.
Une fois le lieu vidé, nous avons pris soin des objets “précieux” en les remisant méthodiquement sur sa terrasse, jeté tous les contenants en charpie et bricoles cassées. Tous ses souvenirs étaient détruits, ses santons fondus, la layette de son fils parti trop tôt souillée, tout comme celle de sa fille, le linge de maison brodé, faits au crochet celui de ses grands-mères, ses passions remisées le temps de son installation finale…
Mon fils avait proposé de charger sa voiture, le permis en poche seulement depuis 2 mois. Sa première voiture, une “mamie” délaissée remise flambante et à neuf, sacrifiée aux eaux usées, à la boue pour charrier des vestiges.
Tout ce qui demande à être chiffré par les assureurs, mais qui n’ont pas de prix hormis celui de l’amour, de l’amour passé… Pour en laisser qu’un souvenir.
Nous n’avions que notre présent à offrir, pour lui faire oublier ce passé proche qui lui a liquidé son passé discret et ses objets souvenirs.
Il a fallu le soir partir la laissant seule, gênée de n’avoir rien à nous donner.
Mon mari s’est penché tendrement vers elle en lui disant gentiment “mais oui ! Un bisou !” Mon fils “Oh oui ! Moi je veux bien un sourire !” Quel bonheur de ressentir cette affection malgré l’épreuve !
À peine sortis, mon fils était déconfit, conscient de l’état de son “carrosse”. “Mon fils je suis fière de toi, tu es bon, volontaire et courageux maintenant nous allons laver ta voiture”.
Et depuis nous faisons, ma tante, ma mère et moi 3 lessives par jour pour essayer de rescaper ces toiles d’un temps lointain pour ne pas seulement partager que des histoires souvenir ! Un héritage transmis de génération en génération, celui qui donne envie d’apprendre le geste.