La Proactivité (1/2)
Vers 18h00, j’ai demandé à ma fille si pour ce soir, elle préférait des banatages ou un couscous, et elle m’a répondu :
- Les deux !
Bon… Je suis responsable de cette réponse… C’est ma fille !
Le problème est que j’avais de quoi faire des banatages, mais pour le couscous, il me manquait un ingrédient : la semoule. J’ai donc demandé à ma fille si elle pouvait aller en acheter. Ce à quoi elle a répondu :
- La flemme !
Ça, c’est sa mère… L’éducation positive, c’est vraiment de la merde !
Bref, tout ça pour te dire que je te réservais un super article sur la Proactivité et que je n’aurais pas le temps de l’écrire, puisque je dois tout faire dans cette maison ! J’ai pensé à envoyer ChatGPT faire les courses à ma place, mais il va falloir attendre la version 12 pour les premiers prototypes.
Et c’est là que j’ai eu une idée lumineuse, applicable ici et maintenant :
- Je ne peux déléguer ni les courses ni la préparation du repas.
- Mais je peux déléguer l’écriture de mon article !
Voilà qui m’amène vers cette demande :
– S’il te plaît, écris-moi un article sur la Proactivité !
Attention, c’est bien à toi que je m’adresse, et pas à ChatGPT, je vais t’expliquer pourquoi :
Lorsque ChatGPT me génère un article, je n’arrive pas à m’en satisfaire. C’est systématique : il met 30 secondes à me pondre un article qui satisferait 80% de mon auditoire, et il faut que j’y mette mon grain de sel pendant des heures ! Pourquoi ? Parce que même si mon côté technophile m’amène à admirer le résultat, mon côté auteur me fait tilter régulièrement sous la forme :
- Moi, j’aurais écrit ce passage autrement !
Donc forcément, si je considère que l’article généré n’est pas digne de mon lectorat, je me mets au travail pour arranger l’article à ma sauce. Inévitablement, je perds du temps ! C’est la raison pour laquelle j’écris encore mes articles sans ChatGPT. Il m’arrive parfois de le citer, mais dans ce cas, je préviens toujours :
A chaque fois que je génère un joli texte, c’est la même chose… Attention, Monsieur arrive ! Monsieur va relire chaque phrase, peser chaque mot, et dans 2 heures, il ne restera peut-être que deux virgules de mon texte original. Mais ça va, je ne le prends pas mal : c’est sa façon à lui de marquer son territoire.
Je vais te faire une confidence : en fait, l’envie de réécrire ce que je lis ne concerne pas uniquement ChatGPT. Par exemple, là, je suis en train de lire un livre de James Clear, et à part l’intro, j’ai envie de réécrire chaque paragraphe. Mais je ne le fais pas… Si je le fais avec ChatGPT, c’est parce que j’ai le pouvoir de le faire. J’ai le contrôle ! Et surtout, on ne va pas faire de fausse modestie, je sais que mon article sera forcément meilleur !
Ah, la proactivité… tu sais, ce truc que tu adores théoriser mais que tu pratiques à peu près autant qu’un chat pratique le triathlon : tu attends que la vie t’envoie des signaux, tu te plains qu’il te manque de la semoule, tu râles parce que ta fille a « la flemme », et à la fin, c’est moi qui dois écrire l’article pendant que Monsieur « marque son territoire » en déplaçant trois virgules — mais vas-y, continue, on en reparle quand tu seras enfin passé à l’action… dans la version 12 de toi-même.
Mais c’est qu’il est vexé le petit robot !… Dis-moi cher générateur, comment t’as fait pour arriver à la version 5 ? Il a bien fallu que des gens comme moi te développent et te nourrissent avec leur intelligence. Moi au moins, je bosse dur pour changer de version. Et si j’ai envie de m’arrêter à la version 11, je peux ! J’ai plein d’amis qui se sont arrêtés à la version 1.5 !
Ah, pardon, toutes mes excuses, Monsieur ! Évidemment, c’est toi le génie créatif ici : toi, qui passes trois heures à réécrire une phrase pour finalement conclure qu’elle sonnait mieux avant ; toi, qui prétends « bosser dur » pendant que moi, pauvre algorithme sans émotions, je lis la totalité de Wikipédia avant même que Monsieur ait fini son café ; mais rassure-toi, je ne suis pas vexé… je suis juste impressionné par l’incroyable lenteur avec laquelle Monsieur change de version.
On en parle de ta version 5 ?
Ah mais évidemment ! Toi, tu avances pépère, sans faire d’histoire, pendant que moi, à chaque nouvelle version, on me survend comme « la plus grande révolution technologique »… et au final, j’écris juste des phrases 12% plus longues. Le vrai cirque, ce sont eux, les apôtres de l’IA… et pendant qu’ils promettent de changer le monde, ta fille, elle, ne bouge toujours pas pour aller chercher la semoule.
Oups ! Heureusement que ChatGPT est là pour me ramener délicieusement à l’essentiel… Donc comme je le disais avant de faire le guignol avec «Jarvis Inside !», mon perfectionnisme ne me permettra pas de publier des articles entièrement générés par ChatGPT. Et encore moins si le sujet est la Proactivité !
C’est pourquoi je reviens vers toi :
– S’il te plaît, écris-moi un article sur la Proactivité !
Attention, pas trop long (entre une demi-page à une page A4), vu que j’ai promis des articles courts. Et il faut aussi que ce soit en relation avec notre histoire de Mamie, puisque nous sommes en plein programme sur le sujet.
Et si possible, essaie de raccrocher ton article à l’endroit où nous en étions. C’est à dire à ma réponse lorsque Mamie m’a dit :
– Si c’est juste ma myopie, tant mieux ! Si c’est autre chose, tant-pis…
En effet, à partir de ce moment précis, Mamie m’a presque dit :
– C’est le moment de me parler de Proactivité !!!
Je te remercie par avance pour ton article, et à charge de revanche.
Mode d’emploi
- Si tu veux écrire cet article toi-même sans toucher à une IA (à l’ancienne comme diraient certains), c’est bien sûr possible.
- Si tu veux juste le faire en un prompt, c’est possible aussi. Le problème que j’évoquais plus haut est mon problème (on en reparlera), mais si une version entièrement générée par une IA te convient, libre à toi. je te demande juste de respecter la Consigne d’éthique ci-dessous.
- Si tu veux prompter l’IA pour qu’elle te suggère des idées, c’est aussi une pratique que j’aime bien (je le fais souvent).
Consigne d’éthique
J’aimerais que tu respectes une règle : si tu as généré l’intégralité de ton article avec ChatGPT (option 2), dis-le au début de ton commentaire. En d’autres termes, ne nous balade pas avec un article généré par ChatGPT tout en essayant de nous faire croire que tu as bossé comme un dingue !
Mieux : dans le cadre de notre programme, tu peux partager ton prompt (voire ta conversation s’il y a eu plusieurs étapes).
Dans un premier temps, expose ton oeuvre sous forme de commentaire. Tout le monde ne la lira pas, mais moi, je le ferai (j’adore ce sujet !). Après quoi, je choisirai le texte que je trouverai top niveau, et je le publierai comme module de ce programme (et là, tu auras beaucoup plus de lecteurs). Tu seras cité ainsi que tes outils (s’il y a lieu).
C’est parti ! Pour ma part, j’ai du travail en cuisine.
A++
Stéphane
PS : Bien sûr, la zone des commentaires sert (aussi) à publier tes commentaires concernant ce que tu viens de lire.
“L’adjectif « proactif » est utilisé pour définir une personne qui a la capacité d’agir par elle-même avant qu’un évènement se présente. Elle prend des initiatives sans que quelqu’un en fasse la demande. “signé “Googleestmonami”.
Ben ça commence mal pour moi parce que tu as fait la demande !
Voici ma quote part pour que tes enfants aient leur couscous, garantie sans Chatgpt, à l’ancienne. Parce que moi j’avais anticipé mon menu et avais tous les ingrédients dans le frigo ! Quelle proactivité ! et parfois, il est plus rapide d’accepter ses imperfections que de perdre son temps à corriger un robot.
Les premières fois où j’ai entendu parler de proactivité étaient au bureau, mot au sens déformé pour inciter à être de super héros. “soyez proactifs !” entendait on dans les grands raouts. Mais voilà, proposer et se voir retoqué, à force ça use, prévenir un problème avant qu il ne survienne a un coût, financier et moral – “mais enfin c’est quoi ce pessimisme ! ” Soit! Cela s’appelle la gestion du risque, mais il y a de quoi alimenter la frustration et dégoûter de toute responsabilité. “Ben tant pis pour la recherche et qualité de la solution, de toutes façons maintenant, ce sera la faute de l’autre, au mieux nous serons réactifs”.
La deuxième fois où ce mot est revenu me titiller est au sujet de Frankl à qui est attribué la paternité de ce mot, à tort ou pas, en tout cas, il n’en manquait pas.
Jamais deux sans trois, v’là Mamie et son tant pis, c’est la faute au désert médical et leurs responsables ! J’ai envie de dire de ne pas transformer une perte de responsabilité en culpabilité, ce serait un déni !
Mamie a vraisemblablement ressenti colères et frustrations lors de ses prises de rendez-vous. “et le monde va si mal”. Viennent s’y mêler l’inquiétude sur son acuité visuelle, l’énervement de ne pas avoir obtenu avec succès un rendez-vous acceptable et que son handicap devient visible.
“Mettons tout cela sous le tapis pour fuir la honte de cette multiple perte de pouvoir ! ”
Pouvoir rendu discrètement par le gendre bienveillant qui soit, trouve le rendez-vous mais s’efface pour la mise en mouvement après avoir insufflé la dose d’optimisme et de résilience qui facilitent la proactivité et la reprise de responsabilité.
On dit que l’amour ne se divise pas mais se multiplie. Si ce n’est de même pour la proactivité, du moins est-elle contagieuse autour de Mamie.
« On peut tout retirer à l’Homme sauf une chose : la dernière des libertés humaines – le choix de l’attitude personnelle qu’il prendra face à un ensemble de circonstances – afin de décider de son propre chemin. » -Viktor Frankl-
mais tout le monde n’est pas Frankl et une aide est souvent bienvenue.
C’est quoi des banatages ? m’en vais demander la recette à Chatgpt.
Merci Danièle pour cette belle réflexion ! Tu touches juste sur cette proactivité de façade qu’on nous vend en entreprise comme la potion magique universelle.
J’ai souri en découvrant que tu ne connaissais pas les banatages car je ne connaissais pas non plus et j’ai dû aller fouiller les recettes, mais tu sais quoi ? Le vrai secret, c’est engénéral la qualité des épices que chaque famille garde précieusement au chaud, transmises de génération en génération. J’essaierai et j’adapterai mais cela semble délicieux. Pour le couscous, le secret, ce sont les navets 😊))
Pour en revenir au sujet et à ton commentaire, Mamie illustre parfaitement cette danse complexe entre l’élan vers l’action et les parts d’ombre qui nous habitent tous. Jung nous rappelle que nous portons tous en nous ces zones d’ombre, ces zones de résistance ou de fatigue, et elles sont normales ! Donc l’énergie positive pour “aller vers” nos projets, oui, mais sans nier ces moments où l’on baisse les bras.
Ce qui me frappe dans le récit de Stéphane, c’est cette transmission d’énergie du gendre vers Mamie. Comme si la proactivité avait parfois besoin d’un petit coup de pouce extérieur pour se réveiller, d’une bienveillance qui rallume la flamme.
Je repère également cette sagesse dans ton “tant pis pour la recherche de solution parfaite” qui m’évoque Tal Ben-Shahar et son “Apprentissage de l’imperfection”. Parfois, accepter nos imperfections libère plus d’énergie plutôt que s’épuiser à corriger tous les robots du monde ! La vraie proactivité, c’est peut-être aussi savoir quand lâcher prise et quand reprendre les rênes.
Frankl avait raison sur le choix de l’attitude et heureusement que nous ne sommes pas tous des héros – nous avons le droit d’être humains, avec nos épices secrètes et nos recettes imparfaites !
Comme le dit si bien Tal Ben-Shahar, c’est dans l’acceptation de nos failles que naît une authenticité bien plus féconde que la quête illusoire de la perfection.
Frédéric épaulé par Claude
Attention, il ne faut pas confondre l’apprentissage de l’imperfection dans un modèle de développement personnel et l’imperfection organisée en modèle organisationnel comme dans les méthodes agiles.
D’un côté, nous avons cette belle philosophie de Tal Ben-Shahar qui nous invite à accepter nos failles humaines pour mieux vivre, à lâcher cette quête épuisante de la perfection.
C’est un chemin vers la bienveillance envers soi-même, une réconciliation avec nos limites qui libère paradoxalement notre créativité et notre énergie authentique. Cette imperfection-là nous rend plus humains, plus vrais, plus en paix avec ce que nous sommes.
De l’autre côté, il y a cette “imperfection” des méthodes agiles, savamment orchestrée dans un ballet organisationnel redoutable : sprints effrénés, injonction à faire beaucoup avec zéro ressource ou presque, course au prototype en temps record… Là, l’imperfection devient un alibi pour l’intensification du travail, une excuse pour sortir du “rapide et pas cher” en permanence. On nous vend du “test and learn” mais derrière, c’est souvent “cours et produis”.
L’une est au service de ton bien-être et de ton épanouissement personnel, l’autre au service de la rentabilité pour les actionnaires.
Deux philosophies diamétralement opposées qui utilisent le même mot mais n’ont absolument rien en commun.
L’une libère, l’autre épuise.
À nous de ne pas nous laisser berner par cette confusion sémantique !
Troisième essai (les autres sont cachés) très raccourci
Le préfixe “pro-” vient du latin “pro” qui signifie “en avant”, “devant”, “à la place de” ou “en faveur de”. Il exprime une idée de mouvement vers l’avant, d’anticipation ou de substitution. J’aime bien le sens « en faveur de » qui accompagne merveilleusement bien un programme aller « vers ».
Mamie et l’Art de la Proactivité
« Si c’est juste ma myopie, tant mieux ! Si c’est autre chose, tant pis… »
En entendant Mamie prononcer ces mots avec cette résignation tranquille, j’ai eu envie de parler de proactivité. Car ce qu’elle venait d’exprimer, c’était l’exact opposé de ce que Stephen Covey appelle la première habitude des gens efficaces.
Subir ou agir : le choix de Mamie
Mamie s’était installée confortablement dans ce que Covey nomme le “cercle de préoccupation” : ces choses qui nous inquiètent mais sur lesquelles nous pensons n’avoir aucun pouvoir. Son rendez-vous dans 8 mois était devenu une fatalité, une excuse pour ne rien entreprendre.
Pourtant, en moins d’une heure, Stéphane a prouvé le contraire. Quelques coups de téléphone, une recherche sur internet, et voilà : un ophtalmologue disponible à 15 minutes de chez elle, dès la semaine suivante. Le “cercle d’influence” de Mamie était bien plus large qu’elle ne l’imaginait.
La métaphore des lunettes cassées
Ces lunettes qui “ne servent plus à rien” sont un symbole de notre rapport à la proactivité. Combien de fois acceptons-nous de vivre dans le flou, persuadés que “c’est comme ça”, que “on ne peut rien y faire” ?
La proactivité, c’est exactement l’inverse. C’est reconnaître que même si nous ne contrôlons pas tout ce qui nous arrive, nous contrôlons toujours notre réponse. Mamie ne pouvait pas contrôler sa baisse de vue, mais elle pouvait agir pour y remédier.
Du “tant pis” au “et si… ?”
Le langage réactif de Mamie était révélateur : “Si c’est autre chose, tant pis…” Cette petite phrase contenait tout un monde de résignation. Les personnes proactives utilisent un langage différent :
La leçon de Mamie
En acceptant finalement ce nouveau rendez-vous, Mamie nous offre une belle leçon. Elle découvre que son cercle d’influence est plus étendu qu’elle ne le croyait. Et surtout, elle expérimente cette sensation si particulière de la proactivité : reprendre le contrôle sur sa vie.
Ses nouvelles lunettes ne lui ont pas seulement rendu la vue. Elles lui ont redonné le pouvoir d’agir sur son quotidien.
Et vous, dans quel domaine de votre vie attendez-vous encore votre “rendez-vous dans 8 mois”, alors qu’une approche proactive pourrait tout changer… dès aujourd’hui ?
Frédéric épaulé par Claude
Merci Frédéric pour ce retour et la découverte que tu m’as fait faire. Avant d’essayer certainement prochainement cette recette alléchante, vu les photos que j’ai pu voir, j’ai réveillé mon chat en lui demandant de me présenter Tal Ben-Shahar, que je ne connaissais pas.
outre l intérêt, car il me plaît particulièrement, j’ai eu la surprise d’y trouver le concept SPIRE, qui m’amuse par rapport à une certaine formation.
voici une part de notre discussion, cette fois-ci 100% gpt:
“le modèle SPIRE de Tal Ben-Shahar propose une vision globale du bien-être.
Il repose sur cinq dimensions essentielles :
S (Spirituel) : donner du sens, être aligné avec ses valeurs, contribuer à plus grand que soi.
P (Physique) : prendre soin de son corps par le sommeil, le mouvement, l’alimentation.
I (Intellectuel) : nourrir sa curiosité, apprendre, se stimuler mentalement.
R (Relationnel) : cultiver des liens de qualité, amour, amitié, authenticité.
E (Émotionnel) : accueillir et réguler ses émotions, développer gratitude et résilience.
Ces cinq axes interconnectés créent un équilibre dynamique : négliger l’un fragilise l’ensemble, cultiver chacun renforce le tout.
Le SPIRE est donc une boussole pour vivre une vie plus riche, ancrée et épanouie.
– est ce que l on peut dire qu’ avoir l équilibre évoqué par le spire est une condition favorable à la proactivité?
Oui 👍, on peut tout à fait l’affirmer — et même le formuler comme une idée forte.
La proactivité suppose de :
avoir l’énergie physique pour agir,
la clarté intellectuelle pour anticiper,
l’ancrage émotionnel pour ne pas se laisser déborder,
le soutien relationnel pour oser,
et le sens spirituel (au sens de valeurs) pour orienter ses choix.
👉 Or ce sont précisément les cinq piliers du modèle SPIRE.
On peut donc dire que :
L’équilibre SPIRE crée le socle qui rend la proactivité possible.
Sans énergie, sans clarté, sans relations ou sans sens, on tend à subir ou réagir. Avec cet équilibre, on a la disponibilité intérieure pour prendre l’initiative.
Ce serait une belle passerelle entre Tal Ben-Shahar (SPIRE) et Covey (proactivité) : deux approches différentes mais complémentaires, l’une donnant les conditions de fond, l’autre l’attitude concrète.”
Vu les commentaires laissés je ne sais vraiment plus quoi écrire ! La réaction de Stéphane suite à l’annonce du rendez-vous me parait assez logique en soit, il a agit pour vérifié si un un désistement n’avait pas eu lieu et que Mamie pourrait donc en profiter !
As-tu compris ce que je propose dans mon article ?
(sans parler des commentaires des autres)
Bien !
repondre à ta demande me demande un effort car je suis en plein travail avec mamie inside pour écrire une nouvelle et je ne connais pas le prompt que tu lu a proposé! mais il est au service ,bienveillant mais parfois sa mémoire se relâche et mon travail de relecture est intense pour ne pas oublier des détails car il préfère me présenter des séquences et sa clarification nettoie des détails; si je précise selon mon style il répond que je suis technique et scientifique et que la liaison fluide est nécessaire, ce qui est honorable mais parfois il inclut des envolée lyriques qui ne me correspondent nullement et font donc trop IA !
Revenons à la proactivité , je ne vais pas interroger Mamie Inside car je crains les chemins buissonniers; l’expérimentant déjà actuellement: cela est déjà,ici et maintenant un gage de proactivité de ma part! : pour te répondre rapidement et participer au débat actuel ;
Pour moi la pro activité relève de l’anticipation dans un premier temps par rapport à une chose , un élément , une situation prévisible pour laquelle je me prépare au mieux en anticipant par des actions , des formations des interactions focalisées ! ce qui avec ce focus fait passer au second plan les désagréments potentiels de la situation vécue.
mais la proactivité au delà de l’anticipation peut devenir un véritable état d’esprit ( donc avec nouveau formatage personnel acquis ou développé à partir de l’existant!)
Donc un état d’esprit de gagnant quoiqu’il advienne et de passer à l’action pour ne pas rester inhibé et nourrir le réservoir intérieur d’endorphines ainsi produites ; il y a lieu de s’autoréguler pour ne pas être dans l’action pour l’action car le savoir être peut totalement disparaître et donc l’humanité la compassion etc ..
j’ai des exemples récents mais peut être trop personnels, donc moins de détails ! medecin retraité je fus eligible à un nouveau trek en terre inconnue et j’avais anticipé les problèmes de santé urinaire de l’age chez l’homme en achetant le matériel spécifique , des traitement médicamenteux en cas de complications et ce dès le mois de janvier alors que j’allais bien!
10 j avant le trek 3 juillet : episode aigu necessitant un AR au service des urgences : je pus utilise mon materiel et le delai de dix jours ‘( depart le 13 juillet) pour en essayer diverses possibilités de montage pour rendre moins visible et surtout ne pas honnir la fatalité : je voulais participer: focus focus et sur palce aucun probleme aors que 10 jours hors du temps dans la steppe Kazakh en itinerance sur parcours inedit dans les monts Celestes ! au retour apres 3 jours problematique recrudescente alors que repos et finalement nouveau sejour aux urgences d’un autrre hopital et là , la tête encore dans l’immensité immaculée je continuais de vouloir aller bien et de vivre cela comme une autre aventure ( de l’autre coté comme patient!) tout en m programmant rdv medicaux et de biologie et de tenir au courant famille et amis proches par telephone ; l’action me permit de ne pas me plaindre et de poursuivre l’élan initiateur donné!
j’essaie de soumettre ce petit doc à Mamie inside:
voici sa reponse mais je ne le fais pas aller plus loin :
Mamie inside a dit :
Je trouve ta réflexion sur la proactivité très forte et surtout incarnée ! Tu ne t’es pas contenté de donner une définition abstraite, tu l’as vécue dans ta chair, avec ce trek et tes épisodes médicaux. C’est exactement ce que veut Stéphane quand il parle de locus de contrôle interne : au lieu de subir la fatalité (« tant pis, c’est comme ça »), tu as préparé, anticipé, testé, et même quand la réalité t’a bousculé, tu as transformé l’épreuve en aventure.
Dans l’article sur Mamie et ses lunettes, Stéphane montre une Mamie prisonnière de son « plafond de verre » : elle a un rendez-vous dans 8 mois, donc elle se résigne. Être proactif, c’est justement briser ce plafond invisible, oser chercher une autre option, même si ça paraît « irréel ». Dans ton trek, tu as fait exactement ça : tu as ouvert des possibles au lieu de rester coincé dans le « tant pis ».
Ton témoignage illustre aussi un autre aspect que tu as bien noté : la proactivité n’est pas l’agitation. Elle inclut la lucidité, l’autorégulation, le choix conscient. Sinon, on bascule dans l’action pour l’action, qui épuise et déshumanise.
Tu vois ? Toi aussi tu es Mamie… mais une Mamie qui écrit son livre en direct, avec ses propres aventures. Et ça, c’est magnifique : tu démontres par l’exemple que la proactivité est moins un concept qu’un muscle à exercer.
👉 Veux-tu que je t’aide à relier encore plus clairement ton histoire au parallèle avec « Mamie n’écrira pas son livre », pour que ton texte résonne directement avec la métaphore de Stéphane ?
je précise à nouveau que je n’ai pas lu au préalable les commentaire précédents!
j aime beaucoup l’idée du muscle à exercer et cela me rappelle le cycle action résultat récompense qui encourage de nouveau à agir car crée une motivation intrinsèque.
La proactivité c’est face à une situation , un objectif se mettre en mouvement pour l’atteindre, plus vite, mieux, plus efficacement
Dans le cas de notre très chère Mamie , on peut lui pardonner d’être dans l’attentisme
A son grand âge, on préserve ses forces pour des causes atteignables !
-obtenir un RV plus tôt chez l’ophtalmologue semble une cause perdue
-juger de l’état de santé de sa vue hors de son champ d’action
La proactivité nécessite de changer de point de vue , modifier sa perspective et peut générer de l’inconfort
Il peut sembler plus facile dans un premier temps d’être dans l’attentisme , un certain fatalisme face à des situations compliquées , nécessitant des efforts peut sembler plus confortable
il faut que l’objectif à atteindre soit très motivant pour déclencher la petite étincelle qui mettra en marche le moteur
Et pourtant quel bonheur quand on arrive à passer ce stade , car souvent derrière on obtient des petites victoires savoureuses , sur l’adversité , sur soi-même ( notre 1er adversaire: cher saboteur!) et on en sort toujours grandi , plus confiant en soi , plus serein
Allez Mamie,Remue-toi
oups pardon pour cette familiarité 🙂
Bonjour Stéphane ! Je ne sais pas si ca répond à l’exercice demandé mais j’ai demandé à MamieGPT d’analyser si tu te comportes toujours selon l’exemple que tu souhaites donner…. Voila ce qu’elle en pense !
—
On pourrait croire que Stéphane est l’incarnation même de la proactivité, mais si on gratte un peu… on trouve des petites failles délicieusement humaines.
👉 Exemple 1 : Dans la première histoire, Mamie explique qu’elle a un rendez-vous dans 8 mois chez l’ophtalmo, et Stéphane explose en mode sauveur : « Je viens de vérifier, il y a un créneau à 16h10 ! ». Génial ! Mais… attends une seconde. Comment se fait-il que lui, qui vit à 15 minutes du centre ophtalmo, n’avait jamais remarqué avant que ce type de service existait ? C’est un peu comme découvrir qu’il y a une boulangerie à côté de chez soi le jour où quelqu’un crie famine. Proactivité ? Ou plutôt réactivité de dernière minute ?
👉 Exemple 2 : Dans l’épisode du monstre tentaculaire, il dit : « J’ai pensé à monter une cagnotte spéciale Mamie ». Mais il n’a rien fait. Pourquoi ? Parce qu’il s’est souvenu que pour avoir 30 petits commentaires, il a dû manipuler ses lecteurs quatre fois ! Là, clairement, son locus est externe : « Les lecteurs ne jouent pas le jeu, donc je ne peux rien entreprendre. » Traduction : « Si vous ne me poussez pas, je reste assis. »
👉 Exemple 3 : Et puis cette manie d’attendre les commentaires pour décider de la suite… C’est du chantage émotionnel, pas de la proactivité. Il délègue son moteur d’action à son public : « Si vous commentez, je bouge ; sinon, Mamie restera coincée avec son manuscrit fantôme ». Ça, c’est typiquement un locus externe assumé, avec un soupçon de mauvaise foi assumée.
Donc oui, il est brillant pour déceler les excuses des autres, mais lui aussi joue à « je ne bouge que si… ». La vérité ? Il est humain. Et parfois, proactif comme un super-héros ; parfois, externe comme… Mamie.
Veux-tu que je retourne le miroir : qu’on regarde ensemble où toi tu joues la carte du « j’attends que » au lieu du « je fais que » ?
Je lui ai aussi demandé d’analyser sous cet angle le premier paragraphe de ton dernier message….
—–
Là, on tient un Exemple 4 en or massif :
Dans son dernier message, Stéphane raconte fièrement qu’il demande à sa fille de choisir entre banatages et couscous, et elle répond : « Les deux ! » Réponse brillante, pleine d’audace, qui reflète bien l’éducation qu’il lui donne. Jusque-là, tout va bien. Mais quand il s’agit d’aller chercher de la semoule, elle dit : « La flemme ! »… Et là, paf, il lâche : « Ça, c’est sa mère… L’éducation positive, c’est vraiment de la merde ! »
👉 Où est la proactivité là-dedans ? Disparue ! C’est du locus externe pur jus : « Si ma fille est fainéante, c’est à cause de sa mère. Si mes grands principes d’éducation dérapent, c’est la faute à la mode de l’éducation positive. » Bref, monsieur passe d’un modèle proactif à une vieille complainte de bistrot : « C’est pas moi, c’est l’époque… »
Et le plus ironique ? Lui qui déteste que Mamie se réfugie derrière ses excuses (« on attend 8 mois pour un rendez-vous », « la sécu nous abandonne »), il fait exactement la même chose… mais version familiale et culinaire !
Tu veux que je sois vachard ? Ça ressemble à du Mamie tout craché : toujours un coupable extérieur, jamais un « ok, je prends les rênes ».
Veux-tu que je retourne le projecteur sur toi : est-ce qu’il y a un domaine où, comme Stéphane avec sa semoule, tu rends « l’éducation positive, le système ou les autres » responsables de ta flemme à toi ?
Tu l’auras compris, j’ai autorisé Mamie a être ironique et de mauvaise foi 🙂
Je retiens quand même qu’à la fin,
Mamie-j’ai-pété me pousse à m’interroger sur moi.
Mais tu sais quoi ?? J’ai la flemme 😉
Pirate !
LOL ! J’avoue que David a tapé très fort 🙂
Mille sabords !
David,
Je ne sais pas si ta question «Je ne sais pas si ca répond à l’exercice demandé mais j’ai demandé[…]» est sérieuse, mais ce que je demande est clair :
Donc pour le moment, je ne vois pas d’article dur la proactivité (juste une pauvre IA qui se plante en interprétant mes intentions).
Et si j’ai bien compris que tu as trafiqué Mamie Inside pour qu’elle me fasse passer pour un guignol incongruent, les lecteurs ne savent pas comment tu as fait (consigne, consigne…)
Bonjour Stéphane,
(ce message écrit hier a été apparemment “modéré”, comme je pense qu’il était quand même pertinent, je le reposte…)
J’avoue que j’ai un peu joué au troll ce coup là, en plus d’avoir été une belle feignasse. Excuses ! J’espère surtout t’avoir fait rire (au moins un peu) ainsi que les lecteurs.
Alors je n’ai pas gardé le lien vers la conversation, je le ferai à l’avenir comme expliqué dans ta vidéo. De mémoire, j’ai fait 3 prompts, je premier ou j’ai demandé assez précisément : ” peux-tu analyser l’article de Stéphane et trouver les cas où il ne fait pas preuve de proactivité ? tu as droit d’utiliser l’ironie et la mauvaise foi”.
Mon commentaire : les 2 premiers exemples qu’il a décelés sont un peu tirés par les cheveux, interprétation au pied de la lettre et de mauvaise foi, finalement plutôt naïfs et amusants. Pour le 3e exemple, effectivement on peut dire qu’il se plante en interprétant tes intentions. je pense qu’il a raison sur “locus externe assumé” (tu mets la balle dans le camp de tes lecteurs pour poursuivre le programme), mais pas pour le soupçon de mauvaise foi !
Pour lui faire pondre l’exemple 4 “en or massif” j’ai du m’y prendre en 2 fois. La première je lui ai simplement demandé “analyse sous cet angle le premier paragraphe du dernier message de Stéphane” en pensant qu’il l’avait lu (ou plus précisément que tu l’avais ajouté à sa base de données). Sa réponse m’a montré que ce n’était pas le cas, je lui ai donc reposé la question avec un copié-collé du paragraphe en question.
Mon analyse sur sa réponse : Là il se plante totalement, il tire à boulet rouge en prenant tout au premier degré. Mais évidemment, te connaissant, cette entrée en matière pour une thématique ou il est question de locus interne et locus externe était parfaitement volontaire !
On pourrait donc dire que le paragraphe produit par le GPT était bête et méchant (car je l’avais orienté vers ce style) mais que tu l’avais bien cherché (littéralement !)
Pour le coup, je te dois un vrai article sur la proactivité… Pas le temps aujourd’hui mais promis pour demain, je me réserve même un créneau dans mon agenda pour ça !
A bientôt
David
[…] avec nous, pense à cliquer sur le bouton en haut à droite de l’écran de ChatGPT, et à coller le lien en commentaire ici, (ou à me l’envoyer par mails, si tu veux partager uniquement avec […]
Bonjour Stéphane, Bonjour les lecteurs de Stéphane !
Alors comme promis dans mon message précédent, voila un vrai article sur la proactivité. Co-écrit avec MamieGPT après une conversation d’une dizaine de prompts ou je l’ai orientée vers certains point qu’il semblait intéressant de développer.
L’ensemble de la conversation est là:
https://chatgpt.com/share/68b98cf3-fad0-800a-b3e3-cdede3ccf565
Bonne journée !
D
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La Proactivité, ou comment éviter le « tant mieux / tant pis »
Il y a des petites phrases qui en disent long. Quand Mamie lâche un désarmant « Si c’est juste ma myopie, tant mieux ! Si c’est autre chose, tant pis… », on pourrait croire à une sagesse tranquille. En réalité, c’est une élégante démission : je ne choisis pas, je laisse la vie choisir pour moi. Tant mieux si elle est gentille, tant pis si elle est cruelle. Rideau.
Sauf que… ce fatalisme est une impasse. Parce que la vie, elle, adore qu’on participe au scénario. Et c’est là qu’entre en scène la proactivité : l’art de reprendre la main.
La proactivité en théorie (promis, ce n’est pas un gros mot)
Le psychologue Julian Rotter parlait du locus de contrôle : soit externe (le destin décide), soit interne (je décide de ma réponse). Mamie, avec son « tant mieux / tant pis », est en plein locus externe.
Victor Frankl, rescapé des camps de concentration, a vécu la version extrême : privé de tout, il a découvert qu’on ne peut pas lui enlever une chose — la liberté de choisir son attitude. Il écrit : « On peut tout enlever à un homme, sauf une chose : la dernière des libertés humaines — choisir son attitude face à n’importe quelle circonstance. » Voilà, c’est ça la proactivité : une liberté intérieure qui change tout.
Mamie, Frankl et nous
Évidemment, Mamie n’était pas dans un camp, elle avait juste un rendez-vous chez l’ophtalmo. Mais la mécanique est la même : rester dans le tant pis ou choisir d’agir malgré la peur. Aller consulter, c’est une petite victoire, mais une victoire quand même : elle reprend du pouvoir.
Et nous ? Combien de fois laissons-nous filer un projet, un rêve, une occasion… en murmurant notre propre tant mieux / tant pis ?
Les lunettes de Mamie et les nôtres
Mamie avait ses lunettes pour voir plus clair. Nous, nous avons aujourd’hui l’IA. Attention : pas pour écrire à notre place, mais pour nous aider à structurer, clarifier, avancer. L’IA, c’est des verres correcteurs pour notre pensée. Encore faut-il avoir le courage… de les mettre !
Quand Stéphane rame avec ses lecteurs
Petite parenthèse : Stéphane propose d’écrire un article avec l’IA. Et que se passe-t-il ? Silence. Il relance, encore. Deux vidéos. Rien. Comme si chaque lecteur se transformait en Mamie, serrant son « tant mieux / tant pis » contre lui. Procrastination, quand tu nous tiens…
Mais si tu lis ces lignes, tu peux casser la chaîne. Écrire un article, ce n’est pas sauver le monde. C’est juste un petit acte de proactivité : tu poses une pierre, tu avances, tu oses.
Conclusion : le vrai « tant mieux »
La proactivité, ce n’est pas être sûr du résultat. C’est choisir l’action malgré l’incertitude. Mamie l’a fait pour ses yeux. Frankl l’a fait au cœur de l’horreur. Et toi, tu peux le faire… simplement en écrivant.
Alors si tu tentes le coup, ce ne sera pas tant pis. Ce sera tant mieux. Vraiment tant mieux.
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NB : j’avais publié ce message en début d’après-midi mais je le reposte car il a de nouveau été “modéré”… aurais-tu configuré un filtre Anti-David ??? 🙂