Amazon et l’Image de Soi (2/2)
Dans la première partie de cet article, nous avons vu que chacun d’entre nous se construit une Image de son prochain (de ses prochains). Cette Image a une importance majeure dans le comportement que nous allons adopter lors de nos interactions avec ces personnes.
Revenons vers ma commande Amazon : une fois que j’ai dépanné mon ami, ma page d’accueil a légèrement changé et j’ai reçu quelques publicités pour des jouets qui pourraient intéresser un enfant de 7/8 ans. Cette commande a modifié mon Image : pour Amazon, j’était devenu un acheteur de livres et de jouets.
L’Etre Humain raisonne de la même façon, toutefois, il ne calcule pas aussi bien que les robots d’Amazon. Il aime aussi interpréter les actions à sa sauce, et prioriser ce qui l’arrange.
Il y a quelques jours une lectrice m’a écrit qu’elle ne comprenait pas pourquoi les gens autour d’elle n’arrivaient pas à assimiler que NON signifie NON ! Pour elle, les choses devraient être aussi simples que ça…
Elle a raison ! Juridiquement il n’y a aucune ambiguïté. Mais avant d’en arriver aux démêlés juridiques, il y a un parcours à traverser avec des personnes qui lui ont collé une Image, et visiblement, cette Image reflète une personne qui dit NON alors qu’elle pense OUI de façon inavouée.
L’Image l’emporte sur les faits ! En d’autres termes, ce n’est pas ce que tu dis qui prime, mais l’Image qu’on se fait de toi avant même que tu prennes la parole… Tes paroles peuvent rectifier l’image, mais elle est tellement présente au début de l’interaction que ton interlocuteur va la prioriser. Il te faudra une sacrée énergie (et du temps) pour contrarier ce qui pour lui, est une évidence.
Je vais prendre un exemple personnel : il y a quelques temps, j’animais une émission-web intitulée «Des livres et vous». C’est un jeu dans lequel je lis quelques lignes dans un livre de Développement Personnel, puis je les commente à ma sauce. Ma fonction d’animateur consiste à aider les auditeurs à s’approprier le passage lu, afin qu’ils en fassent quelque chose d’utile dans leur vie. Ces livres étant tous de bon sens, ce type d’émission ne peut faire que du bien ! Pour ne pas m’y ennuyer, je demandais aux participants de choisir un livre et un numéro de page au hasard. Ainsi, je découvrais l’extrait en même temps qu’eux et je le commentais en improvisant. Souvent la personne à l’origine du tirage avait le sentiment que l’extrait que j’ai lu et interprété a été écrit rien que pour elle !
Jusque-là, ça va…
Seulement voilà, la Synchronicité était parfois si troublante que l’auditeur voyait en moi une sorte de médium. Or si tu as bien suivi ce programme, tu sais que ce sentiment est amené par l’Effet Barnum que je sais manier avec un certain talent, parce que coach, c’est un vrai métier ! Or c’est un métier que beaucoup de gens réfutent, et dans le cadre de ce jeu, la meilleure façon de ne pas reconnaître le coach fut de m’attribuer l’Image d’un médium ! Il y avait deux façons de faire :
- Soit en appréciant le médium qui avait décidément un pouvoir magique
- Soit en critiquant le médium, en le qualifiant de charlatan
Dans les deux cas, c’est la même Image, et elle ne me correspond pas. Je préfère qu’on me déteste pour ce que je suis, plutôt que d’être aimé pour ce que je ne suis pas… Que l’on me méprise ou que l’on m’adule, le but de ces auditeurs était de poser un voile sur le coach. Faire briller le médium était une stratégie facile de leur subconscient. Au fil du temps, je passais plus de temps à rectifier mon Image qu’à jouer… Si j’ai arrêté ce jeu sur Facebook, c’est principalement à cause de ça. Mais j’ai bien envie de jouer avec toi les autres participants de ce programme prochainement. Parce que c’est un sacré bon moment.
J’ai envie d’attribuer une mention spéciale à celles et ceux qui pensaient que mon but était de vendre ces livres, parce que j’en disais du bien… Un peu comme s’il y avait toujours un intérêt financier à dire du bien de quelque chose ou de quelqu’un… Les victimes du paradigme «Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute» se sont encore faits avoir. Mais je dois avouer que c’est une bonne idée ! Vendre des livres Utiles Au Monde, c’est une belle façon d’Etre Utile Au Monde ! Je garde donc l’idée dans un coin de ma tête.
L’influence de l’Image des autres
Ce que je viens de dire est valable pour toi aussi : l’Image que les autres se font de toi, surtout si ces autres représentent une masse, finit par te coller à la peau ! Puis, plus ou moins consciemment, tu auras tendance à adopter cette Image…
Je vais le formuler autrement pour que tu comprennes bien le phénomène :
«Vrai ou faux, ce qu’on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu’ils font».
Bon… J’ai triché, ce n’est pas moi qui le dis, c’est Victor Hugo ! Et il l’a écrit bien avant Freud, Jung ou Frankl, dans «Les Misérables» (en première page en plus)…
Victor Hugo a bien saisi que si Jean Valjean a volé l’argenterie de Monseigneur Bienvenu, ce n’est pas parce qu’il était un voleur-né, mais parce que tout le monde disait de lui qu’il était un voleur ! Ne sachant plus qui il était vraiment après 19 ans de bagne, il est devenu ce que le monde a décidé de faire de lui… Heureusement, dans son monde, il n’y avait pas que des inspecteurs Javert, il y avait aussi Monseigneur Bienvenu. Et cet homme-là savait qu’en rendant un jean Valjean son identité d’honnête homme, il allait retirer son âme aux pensées noires et à l’esprit de perdition.
Le chemin fut difficile pour ce misérable, et il dut déchirer son passeport jaune (attribué aux anciens bagnards) pour se refaire une identité, et donc une nouvelle place dans ce monde. Celle de Monsieur Madeleine, cet homme de bien que tout le monde respectait et qui est devenu maire et propriétaire d’une usine. Mais un jour, alors qu’un autre homme allait être accusé à sa place, il entra dans le tribunal affirmant avec intégrité «je suis Jean Valjean !». Là encore, avant que Monsieur Madeleine ne disparaisse pour faire apparaître l’imposteur, l’audience a tenté (vainement) de ne pas ternir son Image. Un ancien forçat qui devient maire, quoi de plus humiliant pour cet auditoire…
Ce que tu peux retenir de tout ça, c’est que l’image que les gens ont de toi est une image construite à partir de stéréotypes disponibles dans leur esprit : voleur, honnête homme, garce, tête de linotte, génie, ménagère, artiste déchu, romantique ténébreux, petit bout de femme fragile, et j’en passe… Rares sont les gens qui prennent le temps de te connaître vraiment, ils se fient souvent à la première impression. Tout ce que tu feras ensuite leur servira d’éléments pour confirmer l’Image qu’ils ont construite, et tu auras du mal à t’en défaire. Ce sera à tel point que tu seras toi-même influencé par cette image, et l’un des dangers qui te guette est de devenir réellement ce que les autres ont décidé de faire de toi. C’est ainsi que certaines personnes en arrivent à se dire :
- Je ne me reconnais plus…
Les victimes de pervers narcissiques, ainsi que les personnes qui ont vécu un burnout comprennent parfaitement ce que je viens d’exprimer. L’Image que l’entourage leur a attribuée change leur comportement. Ceci ne signifie pas qu’ils sont ce qu’ils font, mais qu’ils suivent inconsciemment un processus que toi, tu peux désormais contrôler. Car une fois de plus, la solution est dans le contrôle de tes propensions naturelles.
Technique : prends le contrôle
Puisqu’il existe un risque que tu glisses maladroitement vers ce qu’on veut faire de toi, transforme le risque en opportunité de changement volontaire ! Dis-toi que c’est une invitation à innover ta vie.
Je sais, comme ça, ça a l’air tordu, car en appliquant cette technique je risque d’ouvrir un cabinet de médium. Or ce n’est que le début de la technique. Elle me pousse à me poser cette question :
- Et si j’étais réellement médium ?
Ce qui amène bien d’autres questions du genre :
- Quel type de médium je serais ?
- Quel serait réellement mon pouvoir ?
- En quoi serait-il Utile Au monde ?
Au lieu de confronter ton Image à celle qu’on essaie de t’attribuer, suis le mouvement mentalement pendant quelques minutes et tu trouveras une multitude d’idées pour innover ta vie. Pour reprendre mon exemple, je ne deviendrai pas médium, mais je vais réaffirmer mon talent concernant l’Effet Barnum : je suis un maître en la matière ! C’est à tel point que si je le souhaitais, je pourrais me faire passer pour un médium !
Tu comprends l’idée ? Je ne me fais pas embarquer dans une nouvelle Image en me laissant influencer, mais je m’autorise à considérer cette Image curieuse comme une invitation du monde extérieur à enrichir mon monde intérieur. Ceci pourrait faire émerger de belles idées d’innovation, ce qui ne m’empêchera pas, au final, de remettre le médium à sa place.
Chose que je n’ai pas hésité à faire sur Facebook en publiant cette image :
Je ne sais pas créer ce genre de montage, donc je n’y ai pas pensé au début. Je m’interrogeais simplement sur ce «médium» que certaines personnes voyaient en moi… Puis, en jouant sur Snapchat avec mes filles, j’ai découvert ce filtre qui a immédiatement attiré mon attention. Je l’ai testé, et voilà le travail ! Cette Synchronicité n’aurait jamais eu lieu si mon esprit n’avait pas «travaillé» la proposition. Je pense même que je n’aurais pas vu ce filtre.
En m’ouvrant à une opportunité de type «Stéphane- Médium», j’ai fait d’une pierre deux coups :
D’une part cette image a amusé ceux qui aiment le second degré, d’autre part ceux qui m’ont pris au premier degré sont venus au live. J’en ai profité pour réaffirmer mon métier de coach, sans pour autant dénigrer les médiums (chose que j’aurais tendance à faire naturellement). Je crois bien que mon Image a pris du grade ce soir-là auprès d’un public plus large que d’habitude.
En contrôlant le processus de changement, tu n’en seras pas victime, mais complice. Et grâce à cette complicité, tu pourras transformer les choses à ta façon et t’arrêter quand tu veux. Tu trouveras souvent quelque chose à faire de l’Image qu’on te colle et dont tu ne veux pas.
Sur ces mots, je viens d’avoir une idée… Je vais donc te laisser avec les tiennes.
A++
Stéphane.
Hum, j’ai encore un peu de mal à m’attribuer la technique, il faut qu’elle fasse son chemin.
Mon entourage me voit comme un rêveur, un initiateur qui ne sait pas finir, alors j’imagine que je devrais
… encourager et accompagner d’autres personnes pour qu’elles trouvent une fin possible?
Dimitri, avant une construction, n’y a t’il pas toujours un rêve ?
Dire qu’il y a des gens qui ne savent que finir…
Tout me parle, le “non cela veut dire non” où j’ai cru que tu te mettais à l’equicoaching ! Cela fait si bien prendre conscience des contradictions ou de l’alignement entre l’expression gestuelle ou orale et nos turbulences interieures.
C’est vrai que Barnum travaillait avec de nombreux chevaux, normal donc que tu m’ais Barnumisée.
L’image qui colle à la peau, dans laquelle on s’englue, je la ressens comme une pâte à pain que l’on pétrit, encore trop humide, qui reste obstinément sur les doigts avant de devenir coherente et de pousser avec force.
Je la ressens comme des sables mouvants qui plus tu t’agites, plus ils t’engloutissent. Ils pompent l’énergie d’autant plus fort que quelque part je sais bien que l’image a été créée en partie par soi ou qu’au minimum, je l’ai laissée se créer. Jusqu’au moment où j’en comprends l’origine, la cause peut-être, et qu’avec le calme nécessaire à l’acceptation (temporaire)et l’analyse de la situation, je “rampe” ou “nage” et progresse vers Ma terre Ferme.
Inversement, dans une situation où j’observe l’autre, j’essaie de refuser de mettre les gens dans une case, prison que je ne veux pas pour moi. L’expression courante qui me vient et m’incite à chercher à comprendre avec bienveillance plutôt que juger, est “gagner à être connu”.
La spirale descendante vers cette image de soi non souhaitable, n’est-elle pas due parfois, à un manque de focus sur son Quoi ? Sa visualisation sert à le protéger et à ce que la juste image irradie et rayonne.
Reste à l’habiter et la faire grandir cette image …
J’y vais, j’ai une idée aussi
Je ne barnumise que les consentants, et j’en trouve toujours sur mon chemin 😉
Et oui, bien sûr que nous sommes responsables de l’Image que les autres ont de nous. Mais comme pour ma métaphore concernant Amazon, pour maîtriser complètement mon image, il eut fallu que je laisse mon ami sans solution.
Or comme on l’a vu dans la définition du mot UTILE, ça m’aurait ôté un certain plaisir.
Tu me parleras de ton idée dis, hein !
Je connais bien ça, de devenir ce que les autres font de nous… depuis petite, on m’a collé l’image de la fille forte qui peut tout supporter. Tant et si bien que j’ai longtemps cru que c’était vrai! Niveau travail, ça fait des années que je “reponds à des attentes de tierces personnes”, en ayant l’intime conviction que tout ce que je peux faire ne sera jamais assez. Je ne sais pas pourquoi.
Cela dit, cela a engendré des demandes de plus en plus pressantes professionnellement, du résultat, partir passer des concours, toujours gagner, rester au top tout le temps, faire des prouesses physiques au détriment de l’art lui-même parfois… Puis un dénigrement de plus oppressant de ce que c’est que le métier d’artiste… “oh mais c’est facile pour toi, tu fais ce que tu aimes, tu ne peux pas être fatiguée” ou ” mais c’est pas vraiment un travail, tu t’amuses plutôt, ne demandes pas qu’on te paie trop!!” “Tu as toujours plein d’énergie, tu peux tout faire!! Rien ne te fatigue!!”
Bref, j’ai commencé à ouvrir les yeux il y a quelques années en tentant de mettre un frein.. mais je n’ai pas trouvé les ressources… j’ai fini chaque année scolaire en burn out, en étant pas suffisamment énergique et disponible pour mes propres enfants, à force d’être toujours au top pour ceux des autres… à passer 2 mois d’été au ralenti, complètement dans le gaz en permanence… bref
L’été dernier, peu avant la rentrée, le stress remonte, une boule au sein apparaît.. verdict cancer su sein!
Ça a été dur… mais on m’attendait encore au tournant “tu es forte Liliane, tu vas pouvoir reprendre le boulot quand?” Les questions de ce type, ont commencé dès ma sortie de l’hôpital!!! Je ne me suis pas fait faire une opération de rien quoi?!
Franchement encore aujourd’hui, je voudrais que l’image de la fille invincible, toujours au top, se taise un peu… au départ c’était plaisant, mais j’y ai laissé ma santé. Alors Stéphane, si tu as les clés pour se libérer de l’image que les autres se font de nous, je suis preneuse!
J’espere que mon commentaire n’est pas trop lourdaud, mais c’est ce que cela m’a inspiré !
Désolée!
Quand les gens (y compris dans mon entourage) me prennent pour le seul homme providentiel, qui sait tout faire mieux que les autres, je leur apprend à devenir eux-aussi des êtres providentiels.
Par exemple, pendant que je t’écris ça, c’est mon fils qui vide le lave-vaisselle, et il va même le remplir… Ca apprend vite à c’t’âge là…
A part ça, je rejoins certains de tes amis qui ne savent peut-être pas bien l’exprimer : Tu es fort Liliane ! Tu t’en remettras ! Et après ça, ton boulot sera de montrer aux autres qu’ils ont aussi une force intérieure, et que seules les personnes qui aspirent à cette force devraient s’autoriser à te trouver forte. Les autres, ceux qui ne comptent que sur ta force, devront attendre, attendre, attendre…
Boonnjjoouurrrr,
J’aimais tellement Les Miserables quand j’etait ado que j’ai embarqué une bonne partie de mes camarades de l’école ainsi qu’un prof qui savait me comprendre pour monter une super pièce de théâtre dessus en six mois ! Ce sujet de l’image qui colle à la peau me parlait tant… Sa as étais une de mes façons de me construire autrement que ce qui me conditionnais… Cette pièce a tellement fonctionner qu’on nous a demander des représentations payés qui ont financer des sorties scolaires l’année d’après et tout les participants ont tellement bien appris à s’approprier les histoires que leurs notes ont montées en flèche… . Du coup l’année d’après on as cartonner avec les sketch de Michelle Laroque et Pierre Palmade. Le cours de théâtre existe toujours dans cette école et j’en suis très fière 🙂
Mis à part cette anecdote qui me gonfle encore les chevilles de fierté 🙂 la Juliette en moi dit d’accord mais COMMENT je la change cette puta*** d’étiquette de fille fragile alors ?????
Donc pour prendre un exemple concret :
Avant hier quand j’ai voulu jouer aux raquettes dehors avec mes monstres et que je me suis pris le pied (pourtant en douceur) entre 2 cailloux (ligaments hs, luxation et arrachement osseux) je doit penser sans pour autant me culpabiliser que c’est de ma faute parce que en même temps avec de gros problèmes d’équilibre je l’ai chercher en allant essayer de tenir debout en tongs à côté des gros cailloux tout en étant déstabilisé par les “attaques” de mes morveux alors que je tiens à peine debout…. Effectivement j’ai fait la remarque que je l’avais bien chercher MAIS faut bien que j’essaie de vivre… Et forcément quand ma mère m’as demandé au tel ce que j’avais fait de ma journée hier et que je lui est dit entres pleins d’autres choses que j’avais passer une radio pour vérifier l’état de mon pied elle n’est revenue QUE la dessus en me disant “en même temps qu’elle idée de bouger quand on est si fragile”….
Une autre fois j’ai eu un gros fou rire dans un magasin en voulant attraper une conserve un peu au dessus de ma tête clac épaule luxé et forcément je me suis retrouvé bloqué… le bras en l’air… Coup de chance une cousine de mon compagnon passait par la donc je lui est indiqué le bon geste pour me la remettre et tout en me soulageant elle me sort “en même temps qu’elle idée pour toi de ne pas resté couché enveloppé dans du papier bulles, je ne sais pas comment tu fait pour encore osé bouger” 🙁
J’ai mon QUOI : vivre normalement.
Le COMMENT : je n’en est aucunes idees.
Et l’image elle devrait suivre mais on est treees loin du résultat 🙁
Il y a peu j’ai étais complètement achevé par de la gentillesse et de la compassion 🙁 on fait les courses et arrivé à la caisse on respirait le bonheur et pour ma part la fierté d’avoir tenue tout sa sans malaise juste une ou 2 chutes en béquilles et pas de fauteuil ! J’avais même participé au remplissage du caddie alors qu’en général à la moitié des courses je m’effondre mais je suis comme sa je ne lâche pas tant que je ne réussie pas et même si sa peut sembler ridicule c’est pas rien pour moi… Donc on arrive a la caisse dans la joie et l’allégresse, on décharge le caddie j’etait tout sourire et ma caissière adoré me dit bonjour avec un large sourire et un clin d’œil par rapport au fait que je suis debout. Mon histoire la cliente d’avant ne l’a connaît pas et je me sentais VRAIMENT bien… Au moment de partir elle s’arrête se retourne vers moi et me dit “je vais faire une priere pour vous ce soir madame, je vous souhaite d’aller mieux un jours je l’espère vraiment” aahhhhhhhhh j’étais partager entre reconnaissance et colère et frustration 🙁 encore cette image qui m’as explosé à la tronche alors que j’ai fait ma part du regard des autres mais quand c’est “gentil” sa devient un fait et non juste une image et sa je n’en veut pas !!!
La base lorsqu’on a une maladie qui nous fragilise, est de se souvenir qu’on n’est pas que ça…
– Je suis diabétique, mais je ne suis pas que ça !
L’étape suivante est plus haut placée, car elle consiste, en tout spiritualité à remplacer le verbe ETRE par le verbe AVOIR…
– j’AI un diabète de type I, mais je SUIS Utile Au Monde.
ETRE, c’est plus fort qu’AVOIR ! On peut ETRE riche tout en AYANT peu d’argent sur son compte en banque, et ETRE pauvre tout en AYANT un million de côté… Je l’ai tellement vu (et vécu) que ça me fait presque honte de dire une telle banalité.
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Ma prof de français en première, était une femme impressionnante ! Elle avait une taille de 1m55, donc elle était physiquement la plus petite de la classe… Et pourtant, tout le monde la respectait. Même les caïds dont certains dépassaient les 1m80 se tenaient à carreau dans son cours. Et lorsqu’il y avait conflit, ils restaient à distance comme s’ils avaient peur de se frotter à elle. C’était une question de Posture, d’Attitude !
A un moment elle a été appelée pour animer des formations à l’échelle nationale. Il faut croire que nous étions face à une pointure, sans vraiment le savoir… Elle a donc été remplacée pendant 6 semaines par un prof, qui mesurait au bas mot, 2 mètres ! Il était donc le plus grand de la classe. mais il lui était impossible de faire cours, tant les chahuteurs l’ont malmené… A un moment j’ai même cru qu’il allait pleurer, car il n’arrivait pas à instaurer le silence plus d’une minute. C’était aussi une question de Posture, d’Attitude…
Si les gens ont peur pour toi, c’est normal, car tu as une maladie qui te rend fragile physiquement. Mais tu n’es pas cette maladie, et tu as bien conscience que ce n’est pas en incarnant quelqu’un de fragile que tu pourras avancer avec assurance.
Pour ce qui est de ton Image de femme fragile, elle correspond à ton historique (cf. ma métaphore avec Amazon). L’incident que tu décris vient s’ajouter à ton historique. L’idée est donc de ne plus avoir d’incident qui touche ton entourage au point de lui faire penser à la femme fragile.
Le fait que tu te fasses très mal en te coinçant le pied entre deux pierres est dû à ta maladie. En revanche, le fait que tu te coinces le pied entre deux pierres n’a rien à voir avec la maladie. C’est une faible conscience de la dangerosité du terrain qui te vient certainement du fait que tu refuses la maladie. Tu veux jouer comme tout le monde, alors que pour toi, le fossé qui se trouve entre deux petites pierres est aussi dangereux qu’un trou de 50 cm pour moi, et qu’un fossé pour beaucoup d’autres… Avant de jouer ensemble, je dois m’autoriser à vérifier qu’il n’y a pas de trous sur le terrain de jeu, et toi tu dois t’autoriser à vérifier qu’il n’y a pas deux pierres… Alors on pourra jouer tous les deux avec assurance !
L’autre solution est de se préparer à ce genre de jeu comme si tu te préparais à une championnat. J’ai un ami marathonien. Il court tous les jours, et lorsque le marathon de New York approche, il s’entraîne de façon très assidue ! Pour ma part, si je devais faire un petit cross de 7 km, j’ai intérêt à m’entraîner au préalable, au moins autant que mon ami marathonien. Après, je pourrai courir avec assurance.
C’est la même chose pour toi si tu veux jouer alors qu’il y a des pierres sur le terrain. C’est possible, mais ça va demander de l’entrainement. Beaucoup d’entrainement ! Une fois entraînée, les pierres pourront toujours essayer de te coincer le pied, rien n’y fera, car tu auras la bonne technique pour chaque pierre. Ta maladie sera toujours là, mais elle ne pourra pas affecter ton cheminement. Alors tu pourras jouer avec assurance.
As-tu envide de t’entraîner ? Progressivement, avec patience, en augmentant progressivement la difficulté ? En te faisant accompagner par des pros lorsque tu sens que quelque chose mérite le soutien d’un coach sportif, d’un kiné, d’un posturologue ?… Certains répondront que si c’est juste pour jouer avec leurs enfants, c’est un peu trop. Mais toi, qu’en penses-tu ? Es-tu prête à t’engager dans un entrainement de championne de natation, juste pour aller à la piscine municipale jouer avec tes enfants ?
Il reste que si tu ne peux VRAIMENT PAS faire ça (mais alors pourquoi as-tu essayé ?), reppelle-toi que tu n’es pas qu’une maman sportive, Tu es une maman, avec un potentiel énorme et si VRAIMENT, ça ne peut pas se manifester sous forme de jeux sportifs en plein-air, tu as tant d’autres choses à proposer, en montrant ta force. Et dans ce cas-là aussi, ce qu’on retiendra de ton Image, c’est ta force, quelle que soit la façon dont elle se manifestera pour Etre Utile Au Monde.
Bonsoir,
Olala je suis blasé par ta réponse car pour moi ses petites activités avec mes enfants représentaient l’entraînement à une vie normale justement… J’ai sûrement encore mis la barre trop haute 🙁 mais dans ce cas j’ai envie de dire : comment s’émerveiller de faire 3 pas alors qu’avant je courrais des heures…
Avec l’exemple de la piscine tu as taper dans le mille sa nous manque et j’ai accepter de faire de la balneo avec ma motricienne et mon ergo pour m’entraîner à ne pas faire de malaises dans l’eau en y emmenant mes enfants, sa as étais une catastrophe totale… Juliette m’as dit “l’eau on oublie sa vous pompe toute votre énergie”, encore une grosse déception….
J’ai fait des mois et des mois de rééducation physique avec de bons pros mais passé les énormes bénéfices des premiers temps sa as touché à sa fin lorsque sa me drainais tellement mon énergie que hors séances de rééducation j’étais une loque et j’ai du choisir entre la rééducation, ou moins et une vie en même temps… Désormais c’est 4 mois par an.
Et en fait pour être honnête tu as raison dans le fond je refuse encore cette maladie car même mon médecin m’as gentiment fait remarqué que j’aurais pu accepter de m’amuser en fauteuil plutôt que de courir si certainement à la catastrophe 🙁
Après au jours d’aujourd’hui je suis suivis par 7 professionnels de différentes spécialités au quotidien mais plus aucuns kiné car à chaques fois au bout d’une ou 2 séances, même en les mettant en garde, ils me luxe l’épaule ou le genou ou autre et après ils ne veulent plus me suivre car sa leurs fait peur… Je ne leurs en veut pas mais c’est une vrai impasse, désormais je me remet tout toute seule sauf quand je manque de force pour une hanche desaxé ( j’ai appris à mes enfants à le faire c’est le monde à l’envers mais pas le choix).
Osteo pareil ils ne veulent plus me toucher. Etc etc… Avant hier au vu de la radio ils commençaient à m’expliquait qu’il fallait aller au CHU remettre mon orteil etc… Crac j’ai remis mon orteil en place et basta. J’en supporte tellement que je suis écœuré par cette image de fragile.
Il ne me reste que mon ethiopathe qui fait des miracles une fois tout les 3 mois mais pas plus souvent parce que derrière il faut laisser mon corps travailler au moins un mois et financièrement je ne peut pas assumer tout les mois.
Donc oui je veut, de tout mon être mais il y a toujours un “mais”!
Pour en revenir à l’image et à mon historique si je rencontre quelqu’un aujourd’hui avec qui je m’entend bien et que cette personne se prend d’une envie subite de me taper amicalement sur l’épaule il faut la ré emboîter derrière donc en fait j’ai l’impression que ces paramètres ne dépendent pas de moi quoique je fasse… Pour te dire j’en rigole aujourd’hui mais dans le fond je trouve sa pathétique… Une fois un amis, avec qui on discutais justement de cette image forte au premier abord qui se transforme en fragile quand on me connaît, me dit attend on va faire un test et à la fin je lui demanderais de te décrire et hop rendez vous est pris deux heures après. Sont patient, un habitué est arrivé j’étais déjà assise les béquilles planqué sous le bureau, il as accepté que je le guide pour sa séance d’hypnose, tout s’est très bien passé avant et pendant, et j’ai eu le malheur, en attendant qu’il revienne tranquillement, de bailler… Et de me luxer la mâchoire… Bloqué grande ouverte… Quand il m’as vu il as écarquillé les yeux et as dit “ohlala vous êtes fragile pour vous bloquer la mâchoire comme sa”…. Cqfd… Mon ami a eu la gentillesse de dire que n’importe qui hurlerais de douleur mais je me suis surtout sentie seule et dépendante de mon corps tout cassé, comme si on mettait un moteur de Ferrari dans une twingo sa ne sert à rien 🙁
Accepter cette maladie pour moi sa reviens à lâcher l’affaire et ne plus rien faire en fait et sa je ne peut pas. Lorsque j’ai dit à mon médecin donc je doit resté coucher H24 mais si je l’avais fait je ne marcherais pas aujourd’hui même si sa me coûte en douleurs etc…? Il m’as dit “oui vous déjouer tout les pronostiques grâce à votre mentalité mais j’aimerais que sa vous fasse moins souffrir physiquement” mais dans tout les cas j’ai mal alors pourquoi ne pas faire que sa soit pour une bonne raison en apprenant comme tu le dit a retirer les cailloux avant…
Je vais retirer les cailloux pendant 24heures et voir ce que sa donne.
Merci pour ta réponse complète qui amène à une bonne réflexion 🙂
Je ne pense pas qu’accepter ta maladie t’amènerait (toi Stéphanie) à lâcher l’affaire. je pense que ça t’amènera à mieux connaître tes limites, et ce, pour mieux les dépasser.
Pour le moment, tu dépasses des limites que tu ne connais pas… De ce fait, non seulement tu prends des risques, mais en plus, tu as rarement ce sentiment de transcendance qui te pousse à te dépasser encore.
Cela m’évoque 2 passages de ma vie:
1) lorsque j’étais petite, j’avais tendance à dépenser mon argent de poche assez rapidement et souvent en bonbons. Et mes parents m’ont collé l’image de “panier percé” qui est resté longtemps. Avec le recul je me dis que j’ai du acheter des bonbons comme tous les enfants mais comme j’avais cette image, je me la suis appropriée (par exemple j’ai dépensé l’argent de mon 1er babysitting le lendemain dans une jolie robe qui me faisait de l’oeil). Mais au final personne ne m’avait appris à gérer mon argent, que je pouvais économiser éventuellement pour m’acheter quelque de plus cher plus tard et personne ne m’a dit non plus que c’était bien de se faire plaisir. (j’ai compris aussi bien plus tard que mon père ne sait absolument pas gérer son argent et à plus de 70ans il est une bonne cible des publicitaires pour acheter tout et n’importe quoi). C’est celui qui allait devenir mon mari qui m’a appris, qui m’a fait remettre en question mes schémas et m’a montré une autre façon de faire.
2) de manière générale je suis altruiste, souriante (et même taxée d’utopiste parfois). Dès que je peux filer un coup de main, je le fais. Dans mon ancienne vie de chercheuse, au laboratoire, malgré le temps consacré à mon doctorat, il n’était pas rare que je donne un coup de main à mes collègues sur d’autres projets. Après une série de décès et de coups du sort j’ai fait je pense une petite dépression. Mon attitude a changé et j’étais moins avenante. Mais j’avais tellement cette image collée à moi que mes collègues n’ont pas compris et l’ont pris contre eux. C’en est suivit une période encore plus difficile… Cette histoire ne s’est jamais vraiment réglée car j’ai changé de voie après mon doctorat…
Je me rends compte que la situation était particulière car j’étais en dépression, de nature je suis très avenante et à l’écoute.
Merci Stéphane pour cette technique. C’est un exercice que je vais me rappeler de faire.
Bonjour,
J’ai du mal à m’intéresser à la perception que les autres me portent… Et pourtant depuis quelques mois j’essaie !
J’ai grandi oubliée et effacée et pourtant sollicitée pour agir, une force silencieuse efficace bienveillante.
Petite (5 ans), j’ai entendu certaines personnes de ma famille critiquer mes parents, et se permettre des propos me concernant sans tenir compte de ma présence “C’est une abrutie dépourvue de neurones…” tout en me regardant en souriant hypocritement… À ces interlocuteurs je leur retournais un sourire aimant consciente de leur si peu d’estime mais par amour pour mes parents. Je pense que de ça j’ai appris la loyauté… Au fil des années, me pensant plus consciente, les propos diffamatoires étaient dits sous la colère, et je ne réagissais toujours pas, la faculté de faire la sourde. En effet de ça j’ai perçu ces personnes comme des personnes toxiques, et eux avaient leur perception de moi… Cependant quand il a fallu vider la maison familiale sous un climat hostile et malsain… J’ai changé de comportement et ça a tout changé ! Contrairement à mon tempérament j’ai hurlé 1 minute plus fort qu’eux… Et la colère de la “neuneu-nounouille” les à rendu docile comme des moutons… Ce n’était pas le but ! Mais j’ai exprimé mes valeurs, mes importants et comme ils étaient justes, ils n’ont pu que se soumettre ! À la fin de ces 2 jours la fratrie était en mesure de parler de leur sentiments, de partages et se remémorer de bons moments !
Je me rends compte à quel point il est facile d’entretenir une image, des relations bancales par le manque d’authenticité, le besoin de diviser, de contrôler et par égoïsme ! Rien dans tout ça ne sert la cause de plus grand…
Dans “des livres et vous”, j’ai toujours trouvé tes retours très inspirants, parfois dans des axes où je ne serai allée… J’ai eu l’envie de lire des livres et fait des achats…
Je ne t’ai jamais perçu comme un médium mais un visionnaire investi avec des outils divers et variés pour toucher à la plus grande échelle ! Dans toutes les propositions/Barnum il y avait de quoi apprendre !
Et si tu étais médium, après tout c’est une faculté que toute personne a, si c’était la place que tu donnes (légitimité) je dirai pourquoi pas ! Un médium qui tire les gens vers le haut avec bienveillance !
J’apprécie tes diverses facettes, car elles révèlent les miennes, font briller mes valeurs et aspirent à me rendre meilleure et à faire le tri !
Merci Stéphane !
Gratitude Stéphane!
J’étais pris dans des tourments nécessaires avec mon travail dans un projet (utile au monde) COVID-19 de standardisation autour de la cyber santé, l’IoT, les applications mobiles ‘contact tracing’ (Open API, Smart Phones, BlueTooth Low Energy, privacy-preserving,…), mobilisation internationale, régulation Européenne, etc.. et je sentais pointer un excès de fatigue, découragement, stress épuisant.. et voilà, bonne idée, je me suis laissé emporter par tes 2 articles généreusement offerts sur l’emprise des images de soi et la plasticité de notre conscience de Soi par rapport aux situations, aux autres et à l’intérieur de soi. Pour écrire cela de façon aussi limpide, je sens que tu y as mis toute ton âme, tout ton cœur, tous tes talents et une grande expérience décuplée par ton généreux sens de l’utilité… D’un coup j’ai senti un vrai soulagement en appliquant (synchronicité) le prisme de ton analyse à ma situation (Barnum) de stress du combat contre le temps pour un meilleur déconfinement (modeste contribution) avec de très nombreux acteurs de l’innovation, la recherche et la standardisation (à l’ETSI). Tu m’aides à reprendre de l’énergie pour dépasser une fatigue morale qui devient ainsi ‘juste’ une pause, un moment pour reprendre mon souffle, pour lever les yeux, entrer en soi, respirer profondément et repartir serein. Cela me rappelle l’éclair de lucidité, la limpidité ressentie à la lecture de l’introduction à la lecture de Carl G. Jung par Miguel Rojo Sierra.
On peut se reprogrammer, on peut reprogrammer ses relations, c’est un choix conscient passant par un travail d’auto-coaching que tu sais très bien amorcer et nourrir par les anecdotes, la transmission d’un savoir vivre dans le changement. Merci
Merci, je viens de comprendre pourquoi je ressors toujours de réunion avec des responsabilités chronophages même quand j’ai clairement affirmé que ce n’était pas le moment pour moi…
Je suis celle qui trouve le temps pour dépanner tout le monde et faire ce que les autres ne veulent pas faire. Celle qui dit toujours oui même si elle est dans un sale état de pression ensuite. Même ma fille me l’a dit il n’ y a pas longtemps, elle pense que mon métier est d’aider tout le monde…
Reste à trouver comment rectifier mon image tout en arrivant à orienter ma vis professionnelle dans l’aide de tout le monde…
Bonjour,
Ça me fait penser à mes débuts en cabinet comptable lorsqu’un de mes patrons est venu narquois en période de bilan à 19h30, en me disant “j’ai un dossier a vous faire faire !… Vu que vous, vous avez toujours du temps !” Tout fièrement en regardant les collaborateurs responsables restés travailler. A ça je lui ai répondu “le temps… je l’ai pour nos dossiers (binôme), je prends le temps nécessaire sur mon temps personnel pour faire du travail de qualité, gérer nos urgences… Mais là, je suis désolée, je n’aurai pas le temps pour votre dossier !”
Je pense que ma bonne volonté que je pouvais avoir quand il me demandait désespéré quand il me convoquait dans son bureau une nouvelle charge, s’est définitivement envolée. Je n’étais plus dans la pitié ou la soumission mais dans le juste !
Vous allez trouver votre comment à ce quoi !
Pile dans le mile de mon précédent commentaire sur la première partie. Très clairement à force de gommer mon estime de soi j’avais remarqué que j’estompais celle des autres. Je les trouvais moins innovateurs, moins courageux, moins empathiques, plus indisciplinés, plus ceci ou cela. Je n’étais pas satisfaite de leur travail alors que je leur donnais toutes les clés pour réussir, voir plus. Du coup, plus je faisais ce constat et plus je m’enfonçais dans la perte de confiance en moi, mon image se dégradait et celle que j’avais des autres également. J’ai pris sur moi, j’ai travaillé au changement et je suis heureuse d’avoir croisé sur mon chemin des personnes telles que toi. Un nombre infime de personnes ne font plus parties de mes amis, mon changement les a effrayé, certainement, je n’étais plus ” fragile”, cependant j’en ai gagné d’autres véritables, et ceux qui sont restés, seront là toute ma vie durant. J’ai confiance, ils ont confiance en moi. Mon image est mienne et je suis en phase avec le non jugement pour moi comme pour les autres, je suis plus dans une juste analyse sans me prendre la tête. je suis Utile au monde!
Très belle Affirmation de Soi.
Juste à propos.
Ce que m’a inspiré le 1er : image de soi ou à soi/image de l’autre ou à l’autre
Un effet miroir
Je reste enfermée dans le “faire bonne impression, ne pas décevoir” pour exister ?
Le 2 : l’effet Barnum, sentiment, sensation agréable d’être reconnue en tant qu’individu, enfin une légitimité !
J’ai besoin d’une validation de l’autre dans mes actes ; d’encouragement pour persévérer ou d’abandonner faute de croire à la sincérité de l’encouragement fait sur un ton moqueur ou une fois que j’ ‘ai réalisé mon projet, je passe à autre chose “j’ai prouvé que je savais le faire donc je passe à autre chose” ou c’est aussi le “à quoi bon” dû bien souvent à des remarques comme “à quoi ça te sert, tu en fais quoi…” (pour mes dessins)
Je ne parviens pas à passer outre
Et l’effet Barnum me rebooste !
Suis-je la somme des images que les autres ont de moi ou suis-je encore autre chose? Il est certain que je ne me perçois pas comme les autres me perçoivent. Par ailleurs, je suis consciente des efforts que j’ai faits pour évoluer, pour me transformer. Mais là, les autres ne me suivent pas, surtout les membres de la famille qui se sont forgé leur idée de moi il y a si longtemps qu’elle est rigidifiée et qu’ils sont incapables d’en changer.
J’ai l’impression de manquer de la capacité élémentaire de savoir quelle image les autres ont de moi??? Depuis quelques années je me suis tellement isolée du monde, à l’écart des relations sociales suivies, que j’ai l’impression, à part mon compagnon de vie, que je n’ai plus aucune relation personnelle, donc aucun feedback direct. Je vois beaucoup de monde en saison, des vacanciers qui passent et que je vois une journée ou deux, et en dehors personne.
Si on enlève le contexte actuel, je me demande si finalement il ne serait pas temps que je fasse quelque chose pour fréquenter à nouveaux des humains . Là je pourrai reprendre le fil…