La Zone de Confort, et toi…
Aujourd’hui, je te propose de travailler à ma place…
Le but n’est pas d’utiliser les ressources des autres (j’y reviendrai), mais plutôt de partager ce que tu sais et ce que tu as envie de partager, à propos d’un groupe de mots dont on entend souvent parler :
La Zone de Confort
L’idée n’est pas, surtout pas, de rechercher l’expression dans Google pour copier-coller ce que tu trouves sur le sujet. Ce qui m’intéresse, c’est ce que TOI, tu as envie de partager.
Par exemple :
- Si tu veux parler de la première fois que tu as entendu parler de cette expression, c’est parfait.
- Si tu préfères faire un topo plutôt «pro» sur la Zone de Confort parmi les autres Zones de Référence, c’est OK aussi.
- Tu pourrais également exprimer quels sentiments te traversent lorsqu’on te dit «sors de ta zone de confort !» ou même lorsqu’on te le propose gentiment.
- Ou encore, témoigner de la dernière fois que tu es sorti de ta zone de Confort (ou que tu as réussi à en faire sortir quelqu’un).
Si tu penses que tu risques d’être à côté de la plaque en en parlant, c’est très bien !!! Rappelle-toi que nous sommes dans un Coaching et que le but du jeu est de progresser. Donc sans chercher à collecter des commentaires farfelus, je serai ravi d’accueillir quelques bizarreries sur le sujet, afin de refaire le point sur certaines croyances, principes et pratiques…
Comme tu le vois, ma proposition du jour est très libre, et tu peux commenter de la manière que tu souhaites.
Afin d’éviter toute influence, je vais couper le partage des commentaires pendant un temps (déterminé par la participation). Donc si tu ne vois aucun commentaire, ou si ton commentaire disparaît après ton partage, rassure-toi, il est bien enregistré et on retrouvera tout ça lorsque je réactiverai l’option.
C’est à toi de jouer !
A++
Stéphane
J’ai envie de partager un truc que j’utilise pour m’aider quand je sors de ma zone de confort. Ça me permet d’une part de l’ancrer pour moi car j’en ai pris conscience lors de ma dernière sortie de zone, et aussi de partager une astuce qui j’espère en aidera d’autres.
Dans mon métier d’architecte, l’un des aspects importants est la vente de notre projet, soit lors d’un concours, soit lors d’une première présentation à notre client.
L’école nous prépare plutôt bien car elle nous oblige à la fin de chaque semestre à défendre notre projet en face d’un jury. De plus, nous avons eu des cours de communication pour nous aider sur le sujet.
Cependant, si je suis très forte pour défendre le travail des autres, j’ai plus de mal à ME mettre en avant. Ma première astuce lors de cette présentation qui est une sortie de zone de confort était toujours de parler du projet et non de moi, comme si il existait en lui même. Mais devant 6 ou 8 personnes, ces présentations sont toujours une sortie de zone de confort.
Or lors de la dernière présentation, où le client chez qui nous présentions avait un projecteur déficient qui passait d’une teinte verte aux couleurs et vice versa pendant la présentation, j’ai senti que ma voix devenait blanche et j’ai eu un réflexe qui m’a sauvée : pour expliquer mes plans, je me suis levée et j’ai montré les éléments dont je parlais. Je me suis tout de suite sentie plus à l’aise. Libre de mes mouvements et en lien avec mon sujet puis avec mon public, tout s’est déroulé comme sur un nuage, mais un nuage 2.0 car hyperconnecté !
Donc maintenant je sais que quand je dois m’exprimer devant un public, je vais m’appuyer sur la mobilité, et ça va m’aider à faire petit à petit entrer ces présentations dans ma zone de confort.
La 1ere fois que j’en ai entendu parler. C’était fortement irritant.
Malgré ma facilité, détermination et même mission professionnelle à accepter les changements et les promouvoir, la zone de confort n’était qu’un mot théorique à la mode et une demande du type « faites ce que je dis , pas ce que je fais ».
La fois suivante, était de mon propre chef, bref prendre contact avec un coach dont je tairai le nom ici. Et à ma demande, il n’arrête pas de m’en faire sortir ! et j’aime cela , car elle s’agrandit de fait de plus en plus et me permet de découvrir avec la juste dose d’adrénaline et/ou de dopamine de nouveaux univers que j’apprivoise et fais miens. La différence est bien là, ce sont des suggestions, savamment dosées, que je décide de suivre ou non et qui conduisent au dépassement de soi, pour soi ! Je constate après coup que ce que j’imaginais impossible était quasiment facile. Le demander, tout de go à quelqu’un, me parait une agression. Cette rencontre avec ces deux approches m’a sensibilisée et je fais mieux attention à proposer et laisser décider pour ne pas agresser à mon tour ni attacher un boulet au pied dans une piscine. Chaque personne ayant ses propres délimitations de zones à gérer, elle est seule juge du danger et de la taille des petits pas à accomplir. Pas de honte à ralentir, ni à avancer lentement. Lentement est subjectif. A cheval, l’allusion est plus forte que moi, on dit souvent que peu importe la vitesse, la seule chose importante est le mouvement en avant. Bon on dit aussi Calme et droit. Je trouve que cela va bien aussi pour une sortie de zone de confort puisqu’on n’est pas censé se mettre en danger.
Pour ma part, même si je me donne moi-même parfois le petit coup de pied quelque part, sortir de ma zone de confort , reste quand même encore une nécessité absolue pour réaliser mes projets personnels. Est-ce que cela doit être le cas tout le temps ou est-ce le cas pour tous ? par exemple un Steve Jobs ? un PT Barnum ? pour ce dernier, il me semble que oui, clairement, il se challengeait.
La zone de confort, je la vois comme une routine bien installée
Le silence (pas celui de la campagne) est une zone de confort
Éviter les risques et/ou se contenter de ce que l’on connaît
Là maintenant je suis hors de ma zone en commentant…
Je pense qu’il ne faut jamais sortir de sa zone de confort, (on y est efficace et pertinent), mais qu’il faut agrandir en permanence celle-ci afin de se sentir bien presque toujours, presque partout, et ainsi progresser toujours.
Car pour moi, sortir de sa zone de confort, très à la mode, fait faire de nombreuses bêtises à de nombreuses personnes et on z du mal à recoudre Les morceaux.
Je sors peut être un peu du cadre de votre intervention, n’hésitez pas à me le dire,
Pourquoi ne pourrait on pas être pertinent hors de sa zone de confort ? Surtout n’avez vous jamais été attiré par quelque chose que vous ne maîtrisez pas ? Une nouvelle activité ? Comment faites vous pour élargir votre zone de confort si vous n’en sortez pas ?
j’aime bien la notion de Elargissement de la ZDC. et je vois la possibilité de le faire par la formation / information.
@dimitri
Merci pour votre commentaire.
Dans ma zone de confort, je connais les réactions possibles de tout ce qui m’entoure. Je peux anticiper des problèmes, les résoudre, aider les personnes autour de moi.
Si je sors de ma zone de confort, plus rien ne fonctionne. Je me trompe tout le temps car rien ne réagit comme je m’y attends. Je ne peux aider personne car je ne peux rien prévoir.
Si au lieu de sortir de ma zone de confort, je me contente d’aller au bord de celle-ci, je continue de comprendre des choses, de m’adapter et de progresser, et ma zone de confort s’élargit en apprenant de nouveaux codes que je construit autour de ceux que je possède déjà.
Je garde ainsi la tête hors de l’eau et je peux aller loin sans me noyer.
Si je plonge d’un coup dans l’inconnu, alors je ne vaux plus rien et je sombre.
Pire, si je ne m’en rends pas compte, je coule tout le monde avec moi.
Ceci dit je déteste faire plusieurs fois la même chose. Je suis curieux et j’aime les casse-têtes et aller au fond des choses.
Toutes choses utiles pour rendre confortable le plus rapidement possible la zone dans laquelle je me trouve pour qu’elle devienne de confort rapidement si j’en suis sorti un peu.
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Sortir de ma zone de confort cela signifie pour moi faire des choses qui vont me mettre en situation d’inconfort parce que c’est nouveau ou parce que les fois précédentes où j’y ai été confronté j’ai échoué.
C’est donc oser aller vers quelque chose qui insécurise le mental. Cela demande un dépassement de soi et c’est de cette façon que l’on peut progresser.
Pour moi la zone de confort ce sont toutes activités que je maîtrise, voire qui font parti de mes habitudes. Peu importe les enjeux, les délais ou autres facteurs de stress commun, il y a l’assurance d’une capacité /compétence.
Par contre cela signifie peut être que je ne sais pas faire la distinction entre expertise et zone de confort. (à moins que ce ne soit que la notion de connaissance).
Bonne soirée
Alors , lors d’une de mes sorties de ma zone de confort, c’était concernant mon travail…
Un poste vacant qui a première vue avait l’air trop difficile physiquement pour moi… mais je me suis dit ” bon je veux faire ma place dans cette boîte et être polyvalent ” donc j’ai accepté….
Finalement, malgré quelques douleurs au début… l’adaptation se fit et je me mis à apprécier ce poste et même physiquement cela devint de plus en plus aisé…
Cela m’a permis de me faire une place et travailler quasiment tout le temps sans chômage économique…
Pour moi c’est faire quelque chose d’inhabituel ou d’inconnu et ça a une connotation négative, c’est désagréable, il faut se forcer et on est pas sur du résultat. Je suis curieuse de connaître les autres zones de référence.
à bientôt 🙂
Bonjour,
La première fois que j’ai entendu parler de la zone de confort c’était juste une approche qui m’a simplement ouvert les yeux, une possibilité lointaine. Par contre, la seconde fois j’ai été plus réceptive aux trois zones.
Le fait de me rappeler des situations professionnelles les plus indélicates de ma vie 2 ont été des réussites et la 3ème un échec cuisant mais avec un trésor à la clé…
Les 2 premières relevées d’un pourquoi puissant qui m’appartenaient… et pour le dernier il était temps de passer à autre chose .
La première épreuve, trouver un stage après avoir prospecté tous les cabinets comptables d’une ville, en ayant la pire des présentations, des émotions et ressentis, un festival de la loose absolue jusqu’à l’avant dernier visite incluse. Et trouver la dernière adresse accidentellement, un signe de la providence et me dire “c’est ma dernière opportunité, tu n’as plus le choix ! “. Malgré mon interlocutrice revêche, j’ai excellé de par mon attitude, mes réponses à ses “oui mais”… elle n’a pu que me répondre “je vais prendre votre CV, même si dans nos bureaux on ne rentre que par connaissance, je vais défendre votre cause”.
La seconde épreuve, le jour de mon embauche dans ce fameux cabinet (en effet, la magie avait doublement opérée), arrivée une demie heure en avance pour des fins initiales de prendre les marques mais le sac à peine posé, je me suis entendu dire “c’est parfait, tu arrives au bon moment pour appeler tous les clients pour les paies !” Tout en me tendant le planning des tâches mensuelles et le répertoire téléphonique. Les premiers contacts ont été des refus de réponses et bides confirmés par leur rappel immédiat au poste de mon supérieur. Dans l’observation de ses réponses avec son regard bienveillant posé sur moi, j’en ai déduit mes failles.
En fin de matinée j’avais tous les éléments probablement récupérés maladroitement mais nous pouvions faire les paies !
Par contre pour la troisième épreuve, c’était de quitter ce travail. Esclave d’un système où la seule résultant… est le service au résultat ! Pour une ancienne perfectionniste qui ne savait pas dire non, c’était ne pas compter son temps, faire toujours plus pour satisfaire le client qui pour lui ça devenait un dû et des patrons sans inquiétude. La goutte de trop a été une cliente par téléphone exigeante et harcelante en période de bilan, voulant tirer trop sur la corde pour me faire faire son juridique sans respecter les procédures que l’on avait en interne (qui permettait de facturer le service non compris dans le contrat). En dehors des périodes de bilan, on pouvait “absorber” ces tâches, alléger le “système”, être plus conciliants sur la facturation du temps d’exécution, c’était une “BA”. Et face à son chantage agressif, ses menaces à ma direction, après qu’elle m’eût raccroché au nez, j’ai craqué en larmes, pris mes affaires en pleine après-midi pour fuir !
J’ai été rattrapée par mon supérieur, qui a su comprendre le problème et a fait le nécessaire pour recadrer la situation. À partir de ce jour, j’ai réalisé et réagi à toutes les situations où je devais dire “non”, et j’ai décidé de ne plus autant m’y investir au détriment de ma famille. Et deux ans après est arrivée ma fille !
Mon travail était une zone de confort vraiment pas confortable à la fin, et ce qui m’a encouragée à partir c’était pour quelque chose de plus grand, les miens, ma famille !
Actuellement je travaille en famille, ma zone de confort est inconfortable mais la confiance me donne le courage d’y croire et de travailler dur.
Bonjour ma zone de confort c’est mon chez-moi là où je me sens bien et en confiance ,quand je sors de ma zone je n’ai pas le choix
Pour ma part la zone de confort c’est la zone où on est sur de ne pas être blessé, déçu, perdu, etc… C’est être dans ce que l’on connait, ce que l’on maîtrise. Ce n’est pas du tout négatif, cela comprend les choses qui font du bien à l’âme et qui permettent de se “recharger”.
Toutefois je suis persuadée qu’il faut en sortir régulièrement. Avec mon mari et mes amis ont se dit gentiment “sors de ta zone de confort” lorsqu’on fait quelque chose qui sort de l’ordinaire.
Chaque année le jour de l’anniversaire de ma maman (qui n’est plus là) je vais à l’aventure en souvenir d’elle.
Plus globalement j’essaie souvent de faire des choses nouvelles mais j’ai du mal à refaire quelques choses que je n’ai pas réussi. C’est sûrement là la limite de ma zone de confort…
bonjour,
je prends enfin le train en marche mais je fais attention à ne pas lire les autres commentaires. 🙂
cela serait trop confortable !
pour ma part la zone de confort est liée à une certaine tranquillité et une certaine assurance de réussite, d’atteinte de l’objectif soit par habitude soit par formation et ou connaissance. j’y associe également un certain stress inversement proportionnel au niveau de confort. cela ne me rebute pas de me remettre en question, je trouve cela plutôt motivant et enrichissant car l’apprentissage y est plus important à mon sens. la difficulté réside cependant à adapter les outils que l’on sait performant dans certaines situations à ces nouvelles conditions. je recherche à être plus réactif plus adaptatif pour avoir moins de zone de confort ancrée et donc moins de résistance à la sortie de ZDC.
Hello je reçois ce message avec un peu de retard alors je mets mon grain de sel avant de regarder les commentaires : être longtemps loin de sa zone de confort c’est épuisant…
Je suis content d’en avoir enfin retrouvé une et pour l’instant j’en ai besoin pour me reposer !
La Zone de confort
ce que je retiens de ce concept c’est avant tout une juxtaposition de 2 termes : zone et confort.
La zone est au sens premier une portion d’espace, une partie délimitée par ses caractéristiques propres. En développement personnel, on pourrait parler du développement de cette zone (limitée par essence) pour explorer de nouveaux territoires.
Par extension, je rappellerai également l’expression de sportifs de haut niveau qui lors de leur performance appelle ce moment où le mental se tait et où tout l’esprit est dans l’instant présent, dans la précision du geste : “la zone”.
Le confort : je pourrais en apporter un éclairage intéressant en parlant de son contraire, l’inconfort et en vous laissant simplement méditer ce mot et ressentir en vous ce qu’il représente et l’émotion qu’il porte avec lui : une sensation de peur, un sentiment de danger, des fourmis dans le ventre, une tension cérébrale. Le confort se rapproche d’une forme de bien-être , que ce soit un bien-être matériel, un bien-être moral. Je ressens dans ce terme une absence de douleur.
Enfin et pour terminer, je me souviens d’une conférence donnée à l’INSEAD voici une dizaine d’années sur la zone de confort. L’exemple donné était frappant et il est d’actualité médiatique ces temps-ci. Il s’agissait de l’exemple des femmes battues qui revenaient toujours (souvent) vers leur tortionnaire. La mauvaise image qu’elles avaient d’elles-mêmes, le manque de confiance en elles leur faisait croire que le monde extérieur allait être encore plus dur que ce monde qu’elles connaissaient. Elles préféraient le “connu” de la violence à “l’inconnu” qui leur faisait encore plus peur. Je m’excuse par avance pour ce développement si court qui était bien plus longuement développé mais ce que j’en retiens, c’est que la zone de confort est la zone connue et qu’à l’extérieur il y a d’autres territoires à explorer, que cette exploration crée un déséquilibre en nous et qu’il nous faut avoir confiance en nous pour aller vers ces nouveaux territoires et toutes les sérendipités que nous saurons croiser…
Je suis quelqu’un de plutôt casanier, et hier soir j’ai fait l’effort de sortir en soirée dans un Bar, pour participer à un jeu, dont le thème ne faisait pas partie de mes centres d’intêrets. Cela m’a coûté de l’énergie mais je l’ai fait pour passer un moment à sortir voir du monde.
Dernièrement, j’ai également réussi à oser goûter de nouvelles saveurs et textures d’aliments ce qui m’a demandé un réel effort considérable, car j’ai un trouble de l’oralité avec lequel je dois conjuguer au quotidien.
La ZC, c’est comme le WC, quand on y est on est bien, mais on finit toujours par en sortir… 😉
À classer dans la Zone des Commentaires Bizarres et Farfelus…
Bonjour à tous,
J’essaie de répondre avant de lire les autres commentaires (ce que je ne manquerai pas de faire après!).
Quand Stéphane me propose de m’exprimer sur ce que je ressens à l’évocation de la zone de confort, c’est l’image d’une crête qui me vient à l’esprit. La crête sur laquelle j’essaie d’avancer, entre sortir de ma zone de confort pour grandir et ne pas me torturer inutilement avec des défis hors de ma portée.
Ce matin, j’ai essayé d’avancer sur mes occupations chronophages. J’ai décidé d’arrêter de perdre du temps avec une série d’exercices d’échecs auxquels je ne comprends pas grand-chose et qui du coup ne me font pas progresser. En écrivant ces lignes, je réalise que ces exercices étaient aussi une façon de rester dans ma zone de confort en me consacrant à une pratique solitaire confortable malgré tout, plutôt qu’à jouer vraiment aux échecs contre de vrais humains qui ont toutes les chances de mettre le doigt sur mes faiblesses.
Merci Stéphane pour cet exercice et pour tout le reste !
Emilie
Pour moi, la ZC, ce sont les endroits et situations où je me sens à l’aise voire protégée, sans grande prise de risque. Quitter cette zone, dite de confort, ouvre le champ de plein de possible … à condition de surmonter sa peur et d’oser !
Chaque fois que j’entends “zone de confort”, j’entends jugement, morale, désapprobation de quelqu’un qui saurait mieux que moi et qui voudrait me secouer les puces (miaou) “pour mon bien”.
J’y entends “angle mort”, “part d’ombre” qui m’empêcherait d’évoluer alors que moi j’ai l’impression d’évoluer, qu’un “thérapeute” me ferait voir “pour mon bien” (comme mettre le nez du chat dans sa….)
C’est pour cela que j’ai commencé à distinguer, pour moi, “zone de paresse” de “zone de confort”.
Donc ma zone de confort personnelle, c’est l’état dans lequel je suis la plus efficace, car je dispose de tous mes moyens. J’ai l’esprit clair, je suis motivée, s’il y a une dose de stress il est énergisant et excitant (et non énergivore ou déprimant). C’est une sorte de “Paradis dans l’action”. Je me sens en sécurité pour agir, même s’il y a de l’Inconnu, car je me sens pleinement moi-même et libre. J’ai envie de relever des défis, de jouer, d’apprendre, d’essayer. Je n’ai ni peur d’échouer ni de mourir. Je suis confiante quoi qu’il arrive.
Ma zone de paresse, c’est lorsque je sais qu’il y a quelque chose qui ne va pas, que je fais l’autruche et que j’utilise tous les trucs possibles pour m’accrocher et occuper le temps pour ne pas penser qu’il est temps de changer.
Bon ce n’est sûrement pas une définition universelle.
Je me retrouve dans l’image du chat sur le canapé. Pour moi, la zone de confort c’est d’être en accord avec moi-même. Hors de ma zone de confort, je suis traversée par tout un tas de sentiments que j’essaie sans grand succès de faire taire. Pour moi, donc, sortir de ma zone de confort n’est pas positif, n’est pas une façon d’évoluer.