Ca valait le coup d’essayer

Il y a quelques mois, c’était avant le confinement, j’étais invité à une cousinade de ma belle-famille. J’ai pu retrouver aussi des oncles et des tantes que je n’ai pas vus depuis longtemps, parmi lesquelles «Tata Françoise» qui n’avait pas l’air en forme…

Françoise souffrait d’une fibromyalgie, qui s’est manifestée 2 ans plus tôt. C’est une maladie chronique particulièrement invalidante car elle provoque des douleurs musculaires dans tout le corps. C’est un peu comme si elle avait une grippe permanente : des courbatures plus ou moins intenses la saisissent dès les premiers mouvements et ne la quittent pas jusqu’au soir. Le moment du coucher est pénible, et l’insomnie fait partie du lot de troubles qui accompagnent les personnes atteintes de cette affection.

Je me suis assis à côté de Françoise pour lui parler un peu, et très vite j’ai pu confirmer mes soupçons : les seuls traitements qu’elle s’autorise, sont ceux recommandés (et donc remboursés) par la Sécurité Sociale. Elle n’a jamais entendu parler de sophrologie, de réflexologie ou d’hypnothérapie, ni même de chiropractie ou d’ostéopathie (dont certaines mutuelles remboursent quelques séances). Côté médicaments, elle prenait différents antidouleurs et ne connaissait pas les compléments alimentaires qui rééquilibrent les neurotransmetteurs inhibiteurs de la douleur tels que le GABA, la sérotonine et la dopamine. Son médecin lui a prescrit du tramadol, et afin d’éviter l’accoutumance et quelques effets secondaires, elle attendait d’avoir très mal avant d’en prendre. C’était le cas ce jour-là…

Le miracle !

Juste avant qu’elle ne prenne son cachet, je lui ai proposé de tenter une expérience avec moi. Elle a accepté et nous nous sommes lancés dans l’EFT agrémenté d’hypnose conversationnelle. Au bout de 3 rondes (environ 10 minutes), Françoise a estimé que sa douleur avait chuté de 9 à 4 (sur une échelle de 10). J’ai alors entrepris de poursuivre sur cette voie, parvenant 15 minutes plus tard à une douleur évaluée à 2 sur 10. Le tramadol pouvait retourner dans sa boite…

Françoise s’est levée toute seule, et est allée échanger des passes de ballon avec les enfants. J’ai oublié de vous dire qu’avant d’être affectée par cette maladie, elle était le bout-en train des fêtes familiales, et l’animatrice en chef des activités enfantines. Le temps d’une après-midi ensoleillée, sous le regard émerveillé de Guy (son époux), tout le monde a retrouvé «la Françoise d’avant»

Le soir, tandis que les enfants rangeaient leurs cadeaux dans la voiture, j’ai entrepris de parler avec Françoise et Guy de ce qu’ils pourraient faire pour améliorer leur vie : éviter certaines nourritures, en privilégier d’autres, et surtout puisque Françoise était réceptive aux soins énergétiques, une séance de médecine alternative par semaine.

Une mine anti-Développement Personnel

C’est à ce moment que j’ai entendu cette phrase qui résonne encore dans ma tête :

 – Ah non Françoise, on ne va pas tomber là-dedans !

C’est Guy qui a lâché cette absurdité, qui dans la cadre de notre discussion ne valait pas mieux qu’une flatulence volontaire dans un ascenseur ! Comment cet homme qui semblait être aux petits soins pour sa femme, minute après minute, pouvait-il sortir une telle ânerie ?!

J’essaie de comprendre, et Guy me balbutie un calcul rapide : à 60€ la séance, cela représenterait près de 250€ par mois. Soit 2.800€ par an !

Plus tôt, lors de ma discussion avec Françoise, j’ai appris que le couple s’offrait tous les ans un voyage vers une destination lointaine (cette année ce devait être Cuba). Ils ne vivaient donc pas dans la misère, et cette réaction (que je connais bien puisque mes services font partie de ces «là-dedans» dans lesquels il ne faut pas tomber) ne reflétait pas l’inquiétude de ne pas pouvoir joindre les deux bouts, mais celle de rogner sur un autre budget. Or il y a une base que même les enfants de 7 ans comprennent aisément : l’argent fait partie de notre vie. Tout changement, souhaité ou non, nécessite un réaménagement des budgets. la question d’argent ne devrait pas clore les débats, elle devrait les entretenir et les enrichir. Ca fait partie de la vie !

J’avais envie de dire à Guy :

 – Mais enfin Guy ! Avant de décider de t’offrir des voyages qui coûtent les yeux de la tête, est-ce que tu t’es dit «on ne va pas tomber là-dedans…» ?

 – Regarde Guy ! Regarde ta BMW ! En passant devant, les cousins et les cousines n’ont pu s’empêcher de jeter un coup d’œil vers cette voiture qui les fait tous rêver… En l’achetant, est-ce que tu t’es dit «on ne va pas tomber là-dedans…» ?

 – Honnêtement Guy, en remplissant ton réservoir chaque semaine et en lâchant 120€ de super, tu ne t’es pas dit que tu es «tombé là-dedans…» ?

 – Et puis merde Guy ! cet iPad dernière génération dont tu te sers pour prendre des photos magnifiques de toute la famille, avant de lâcher les 1.499€ avec davantage d’impatience que de peur du manque, est-ce que tu t’es dit «on ne va pas tomber là-dedans…» ?

Bien sûr, la peur cachée de Guy pourrait être dans le temps à consacrer pour accompagner Françoise à ses séances. Or en écoutant Guy bavarder avec ses neveux et nièces, j’ai pu constater qu’il connaissait tous les noms des animateurs télé de Hanouna à Drucker en passant par Olivier Minne et Sophie Davant…

 – Alors Guy, en te collant devant la télé plus de 20 heures par semaine, est-ce que tu t’es dit «on ne va pas tomber là-dedans…» ?

Je n’ai rien dit de tout ça… Nous étions dans un contexte familial et je ne voulais pas entrer dans un débat qui risquait de faire monter le ton. J’ai don lancé un regard interrogateur à Guy, en espérant que Françoise sache gérer cette réaction épidermique et arrondir les angles.

Un mauvais calcul

Il y a quelque chose que Guy a oublié d’inclure dans ses réflexes mentaux : son raisonnement, qu’il soit basé sur le temps ou sur l’argent,  ne tient pas compte des bénéfices évidents que ma solution apportait. Françoise a dû quitter son emploi de bibliothécaire à cause de ses douleurs. Que se passerait-il, côté budget, si elle retournait travailler ? Elle a quand-même joué au ballon cet après-midi…

Idem en ce qui concerne le temps : Françoise sait conduire, et une fois ses douleurs gérées, elle pourrait reprendre le volant pour se rendre à ses séances de façon autonome. Pourquoi Guy n’inclue-t-il pas le bénéfice dans ses calculs ? Pourquoi ne voit-il que le risque ? Le risque de perdre sans rien gagner !…

Ton Guy intérieur…

Mais laissons Guy et Françoise de côté. Ces problèmes les regardent ! Si je t’en parle, ce n’est pas pour que tu me donnes des astuces pour convaincre Guy et sauver sa femme… Je voudrais faire un parallèle avec tes réflexes mentaux à toi : voilà 3 semaines que je t’écris pour te proposer de t’inscrire au programme Attitude++, et 3 semaines que tu ne t’y inscris pas…

Serait-il possible qu’une petite voix qui résonne dans ta tête te dise «Ah non ! Je ne vais pas tomber là-dedans…» ? Serait-il possible qu’à l’image de Guy, en voyant un prix à 29€, le seul calcul que tu aies fait dans ta tête soit orienté vers le risque de perdre 29€, sans que cela ne t’apporte un quelconque bénéfice ?

Dans ce cas, je voudrais poursuivre mon analogie pour t’aider à prendre une décision : avant d’oser proposer à Françoise de poursuivre son chemin vers les soins alternatifs, je lui ai fait vivre une expérience. Elle s’est montrée particulièrement réceptive, et le résultat a largement dépassé ses attentes. Même Guy en était subjugué ! Si ça n’avait pas marché, si sa douleur était passée de 9 à 8 au bout de 15 minutes de soins, je n’aurais pas insisté… Je n’aurais pas eu l’indécence de lui proposer de s’orienter vers cette voie.

En d’autres termes, je sais que ça ne marche pas sur tout le monde, mais ça vaut le coup d’essayer !

En ce qui nous concerne, tu as eu le temps d’essayer… Je t’offre régulièrement des articles qui devraient avoir un effet sur toi, et ma proposition de t’inscrire à Attitude++ part du principe qu’il y a eu un bénéfice derrière tes lectures.

Va vers ce qui te réussit ! Ça se résume à ça…

 

Si tu ne t’inscris pas, et surtout, si tu ne veux même pas en discuter lorsque je te fais ce genre de proposition, j’en conclue qu’il n’y a eu aucun bénéfice. Je ne regrette rien, parce que ça valait le coup d’essayer. Mais puisque l’essai n’a pas été transformé, je t’invite dès cette rentrée à t’orienter vers d’autres voies plus efficaces (et donc à te désinscrire de cette newsletter qui ne t’apporte rien).

Je peux aussi écouter ce que tu as à me dire. Il se pourrait que tu sois en total désaccord avec Guy, tout en te disant que ton Guy intérieur est très différent, et que lui a bien d’autres raisons d’ignorer mes propositions. Si tu ne veux pas en parler un public (donc en commentaires), ma boite mail est ouverte. Il te suffit de répondre au courrier que tu as reçu.

Ah… une dernière chose, parce que c’est toujours possible : si cet article a été assez convainquant :

A++

Stéphane