Je mérite…
As-tu déjà entendu quelqu’un dire :
Nous sommes peu de choses !
Je pense que oui. C’est une expression populaire. Selon ton état d’esprit ou l’actualité, tu vas t’accorder avec cette maxime ou t’en désolidariser.
Je te propose de t’en défaire définitivement. Il n’y a rien de plus angoissant que d’y penser. Cette expression milite (et limite) dans deux sens :
- Nous sommes de grains de poussière par rapport à l’univers, la nature, ou toute autre puissance… En effet, que deviendrions-nous si un astéroïde frappait la terre ou si les glaciers fondaient ? Les images dont nous sommes abreuvés, qui montrent des hommes et des femmes emportées par un tsunami ne sont guère rassurantes.
- Nous sommes « peu de choses » par rapport à nous-mêmes : notre santé, notre situation professionnelle ou financière, etc. Il suffit d’un rien pour que tout bascule.
Mais as-tu déjà entendu le rescapé d’une catastrophe naturelle s’exprimer ? Ce qu’il raconte est d’une force inouïe. Qu’il gratifie la chance, le hasard ou D.ieu. Il porte un message si puissant, que rien ne peut le contredire. Le jour où il a échappé à la mort, il a compris qu’il avait une mission sur terre ! C’est la même chose en ce qui concerne les personnes qui guérissent d’une maladie grave et qui reviennent parmi les vivants. Lorsqu’ils prennent la parole, tous nos sens et toutes nos émotions sont en éveil.
Je mérite…
Connais-tu Louise L. Hay ? Cette femme d’exception était condamnée par la médecine en 1977. Un cancer de l’utérus à cette époque était mortel à 99,9%. Elle a survécu grâce à une thérapie complémentaire aux soins traditionnels, fondée sur le pardon, la méditation, les affirmations, la visualisation, la pensée positive…
Louise L. Haye, qui a exploré les multiples facette de la légitimité, est allée jusqu’à puiser des ressources dans la Légitimité de vivre !
Je te propose de rayer définitivement «nous sommes peu de choses» de ton lexique, et de percevoir ton corps et ton esprit comme une immensité d’une puissance extraordinaire. Tu es un univers, unique, subtil, sublime…
Voici un texte proposé par Louise L. Haye (enregistré par votre humble serviteur). Il est écrit à la première personne, car c’est un message de toi à toi. Oui… Tu as quelque chose à te dire, régulièrement :
Je mérite...
Je mérite.
Je mérite…
Je mérite tout le bien.
Pas un peu, pas un petit bout, mais tout.
Je chasse maintenant toutes les pensées négatives et restrictives.
J’abandonne toutes les limitations de mes parents.
J’aime mes parents, mais je vais plus loin qu’eux.
Je ne suis pas leurs opinions négatives,
ni leurs croyances limitatives.
Je ne suis pas lié par les peurs
ou les préjugés de la société dans laquelle je vis.
Je ne m’identifie plus à quelque limitation que ce soit.
Dans mon esprit, je suis totalement libre.
Je me dirige maintenant
vers un nouvel espace de conscience
où je veux me voir différemment.
Je veux créer de nouvelles pensées sur moi et ma vie.
Ma nouvelle façon de penser se transforme
en de nouvelles expériences.
Je sais maintenant et j’affirme que je suis UN
avec la Puissance de Prospérité dans l’Univers.
Je suis donc maintenant prospère de toutes sortes de façons.
Toutes les possibilités s’ouvrent à moi.
Je mérite de vivre, de bien vivre.
Je mérite l’amour, l’amour en abondance.
Je mérite une bonne santé.
Je mérite de vivre confortablement et de connaître la prospérité.
Je mérite la joie et le bonheur.
Je mérite la liberté, la liberté d’être tout ce que je peux être.
Je mérite plus que tout cela. Je mérite tout le bien.
L’Univers est prêt à manifester mes nouvelles croyances.
J’accepte toute cette vie abondante avec joie,
plaisir et gratitude, car je la mérite.
Je l’accepte ; je sais que c’est vrai.
ANGE – Par les fils de Mandrin (1976) – Atlantis “Les Geants De La 3eme Lune”
https://www.youtube.com/watch?v=lDbpthARz7w&list=OLAK5uy_kV4qzM2v_1YudVBl59Qa1MzvRFWAJ5RZE
timing 00:58 quand le géant dit “Ne crains rien, bambin du quaternaire..” et finit au timing 03:41 “j’ai mis le tonneau de l’amour en perse, que toutes les races de la Terre s’y abreuvent, avant que ne survienne le grand silence” et là au timing 03:56 un super solo de guitare.. que je vous offre en épilogue à cet excellent enregistrement de Stéphane, merci pour ces pensées++ très inspirantes.
Hello tous,
Peut-on avoir le fichier en mp3 afin de le mettre dans mon dossier “autohypnose” ? Cdlt Pat
Si en plus tu pratiques l’auto-hypnose, j’ai aussi une version avec l’induction :
http://auto-coaching.fr/wp-content/uploads/2018/07/ReveEveille.mp3
Pour le télécharger (clic-droit, puis “enregistrer le lien sous…”)
Merci. Je viens seulement de voir la réponse car je ne m’abonnais pas aux réponses… Et donc j’ai du reprendre chaque partie du programme Legitimité++ pour voir si tu apportais une réponse à ce que je disais…
Bon, encore une croyance qui travaille… Je n’y voyais pas le mal mais c’est clairement pas congruent avec “je mérite” qui fait parti de ma playlist YouTube “fondamental”… Un antagonisme de plus qui va disparaître !
C’est trop personnel pour l’évoquer ici ?
Personnel oui trop non !
Juste un constat ! Sans me plaindre car je m’en suis toujours sortie… Je n’ai pas grandi dans la bienveillance, l’attention, de l’amour certes mais par des personnes qui ne savaient pas l’exprimer.
Mon aînée est borderline et je devais céder ma place pour tout. Mes parents n’ont pas su la gérer, et je devais être solide. Elle est perverse depuis toujours. Elle est la première à en souffrir malheureusement, je sais qu’elle m’aime à sa façon. Petite ce qui m’a sauvé c’est la foi. J’ai toujours observé et étais à distance de par les autres et par choix malgré le cadre d’insécurité et ma naïveté, j’ai vécu des drames que j’ai tu et enduré pour ne pas affecter mes parents tant leur centre d’intérêt était ma soeur. Jusqu’à mes 35 ans j’ai dû faire et me taire, en écartant conscience et discernement. Ma foi profonde me donnait confiance à l’humain mais je n’étais pas armée face aux rivalités. J’ai toujours étais à abattre selon mes 2 paires de belles familles, mon authenticité brute leur semblait fausse, ils projetaient leur peur (avarice, manque d’amour…).
A quelques reprises j’ai vu des psy, qui n’ont jamais vu l’intérêt que je fasse une thérapie, je leur indiquais le contexte, ce que j’en avais compris et l’orientation prise. Suite à un rendez vous de 4h “Madame vous analysez par vous même, vous avez compris le chemin, je ne vous apporterez pas grand chose de plus”.
Je me rends compte à quel point j’ai évolué depuis notre première formation ! ” je ne veux plus être un outil, et trouver ma place”
Parfois pour oser sortir du moule il faut sortir du cadre parental, il aura fallu le décès de mon père le jour de mes 35 ans, 10 ans de réveil, de remise de pendule à l’heure sans heurter ma mère qui change elle aussi du coup… Les schémas familiaux sont très compliqués des 2 côtés depuis des générations, où tous on mis des oeillères, je les ai toujours compris sans rien dire. Depuis 3 ans (et 1 formation du langage de l’amour), j’ai appris à communiquer avec ma famille (grand-mère et fratrie de ma mère) pour les apaiser dans leur relation de souffrance, le poids des secrets, des non dits…
Mon mari, lui connaissant la nature profonde de ses parents a fait le choix de s’en défaire et ne subit plus leurs propos hypocrites qui le rendaient fou.
Ma soeur a choisi de couper les ponts avec notre mère et du coup avec moi. Le peu de relations qu’elles ont, est frontal l’harmonie ne peut être (je suis de trop)
Donc oui je ne me suis pas sentie légitime en tant que fille, soeur, petite-fille, nièce, femme, pendant des années. Et en dehors du cercle familial, j’étais un “soleil” pour mes professeurs, mes amis, je portais toute mon attention et mon intérêt à ce monde structuré et équilibré.
En ce qui concerne mes enfants, je suis mère en toute légitimité, je me suis toujours démenée pour qu’ils aient leur liberté de penser, d’agir, de croire en eux de s’estimer de s’aimer et surtout que nul n’est d’atteinte sur leur corps ou mental, privilégiant l’amour, le respect, la bienveillance et la sécurité.
Depuis quelques mois, ma relation de couple se porte mieux, comme si jusque là je cherchais à donner raison à mes beaux-parents “je ne suis pas assez bien pour lui” tout en ayant l’amertume de trahison de mon mari (ses parents devant moi étaient heureux de notre couple parlaient de mariage et petits-enfants, et bourraient la tête de mon mari d’immondices à mon sujet), il voulait simplement me protéger…
Désormais j’ai une place dans mon couple, ma famille, je choisis, je remets du sens dans ma vie.
Merci Stéphane de m’avoir montrer le chemin.
Et le “on est si peu de chose” j’ai appris à l’aimer trop jeune et c’était sûrement dans des échanges pieux avec ma grand-mère où j’y avais trouvé la force d’endurer…
Mais tout cela est bien loin !
Je regarde mon passé avec bienveillance, mais maintenant je mérite TOUT le bien !
Pour notre bonheur à tous et ça a une incidence sur nous tous.
(J’ai même recopié le texte sur mon “carnet de tendresses” sur lequel j’écris quotidiennement à mon époux)
Merci Edwige pour ce partage. Pour nous aussi, tu es un soleil.
Merci Danièle, je suis touchée.
Ce programme je pense réveille des blessures profondes qui n’étaient pas guéries. “On ne sait jamais ce que l’on est pour l’autre” je ne m’y suis jamais intéressée, (je ne savais pas comment mon père me percevait de son vivant, hormis d’être son “petit soldat”, je l’ai découvert par le biais de tierce personnes après) et c’est quelque chose que je fuis.
J’ai beaucoup appris à mieux à me connaitre par le biais de l’enneagramme, et reconnaitre mes comportements, mes besoins mon fonctionnement. J’aurais tellement aimé ne pas être comparée par opposition à ma soeur. Je suis depuis toujours la sagesse, le havre de paix, le bonheur de maman alors que ma soeur est sa terreur, son angoisse, son enfer… Cette opposition me révolte depuis toujours, ma soeur mérite tout autant que moi d’être une lumière. De plus être née le jour de la St Amour (et jour du décès de mon père) ça n’a pas arrangé ma soeur, elle a eût l’impression d’être une fois de plus rejetée “alors si papa n’est pas mort pour mon anniversaire c’est qu’il ne m’aimait pas autant !”… C’est tellement compliquée de se sentir légitime parfois !
Nous sommes peu de choses, c’est mon amie la rose me l’a dit ce matin…
C’est vrai que si je me compare à l’univers, je suis une particule !
C’est vrai que je suis “peu de choses” juste de l’eau, de l’air, un assemblage de particules me permettant d’être !
Une phrase toute faite pour résumer la vie, pour rappeler sa fragilité et le soin dont on doit en prendre.
Faut-il pour cela, obligatoirement, passer par un scénario catastrophe, une maladie ?
Ou simplement prendre conscience de sa respiration !
2 livres de cette auteure m’ont été offert, par quelqu’un qui me veut du bien
Je les ai lus, feuilletés au hasard, ils m’ont accompagnée au gré de mes promenades, quelle decouverte
Ces livres m’ont aidée à prendre conscience de mon état
Je suis consciente d’être légitime mais, pas encore prête pour le JE MERITE et sortir au grand jour
Ca viendra…
Tu sais que c’est VRAI.
Très beau texte qui me donne envie de faire un poster et de l’afficher partout !
Pour la première partie du message d’aujourd’hui (la force de ceux qui ont survécu au pire et l’importance de donner un sens à sa vie) je repense aux livres de Victor Frankl … une suggestion de lecture de mon coach préféré et qui m’a beaucoup inspiré 🙂
Bon WE a tous !
Attention, David, il y a des fans de Frankl parmi-nous. Tu risques de te faire des amis 😉
Un petit Webinaire Franklien et logothérapie pour augmenter notre club d’amis, s’il te plait ! Ton webinaire s’est fini pour moi par l’envie irrésistible et l’achat immédiat de “à l’école du sens de la vie”. Ses livres ont été une révélation, une étincelle. Ils sont aussi super abordables.
La version audio ne me convenant pas, j’ai pris le temps de l’écrire à la main dans mon beau cahier.
A se répéter régulièrement
Ecrire est une très bonne chose pour conscientiser ce qui est amené dans un texte qui a cette vocation. D’ailleurs, en relisant ta propre écriture, elle vaut largement mieux que l’écriture de quelqu’un d’autre (même si c’est un calligraphe de talent.
Pour parler de cet art de l’écriture : si tu suis un jour un stage de Calligraphie, choisir ce texte comme oeuvre pourrait avoir un très bel impact (supérieur à celui d’une écriture à la volée).
Enfin, pour ceux qui préfèrent la version sonore, je dirais que s’ils s’en font une (au lieu de se contenter de ma voix), c’est encore mieux !!!
J’ai depuis le début un peu de mal avec le fait plus ou moins implicite dans les articles que ce sont les proches qui freinent. La légitimité intérieure serait-elle liée forcément à la légitimité extérieure prodiguée par nos proches ? Je ne pense pas que ce soit un scénario obligatoire (même s’il est fréquent) car cela ne colle pas du tout avec mon expérience.. . Dans mon cas, j’ai eu la chance insigne d’être épaulée avec une grande bienveillance par mes parents. J’ai, en fait, profité toute ma vie de légitimités extérieures diverses et appuyées et je me demandais chaque fois si j’allais pouvoir assurer ! Chaque fois, j’ai bossé comme une malade pour “faire semblant” (la citation de Kaamelott par Clothilde m’a beaucoup amusée car je m’y suis totalement reconnue). Il reste que je suis parfois affligée d’un sentiment d’illégitimité (oups, ils vont bien s’apercevoir un jour que je suis à mon niveau d’incompétence !).. dont je me demande vraiment où j’ai bien pu l’attraper.
Pour aborder plus précisément le sujet d’aujourd’hui, j’éprouve en général le sentiment que “nous sommes peu de chose” devant une manifestation naturelle qui me dépasse : spectacle grandiose ou advenue brutale d’un événement que l’on ne peut ni prévoir ni modifier. Ce n’est pas un sentiment qui peut mettre en cause ma légitimité intérieure, juste une mise en spectateur qui me fait sentir qu’il y a des moments où l’on peut juste voir et faire avec. Cette humilité est plutôt une source de paix et n’interfère pas avec le sentiment que je mérite la vie, l’abondance et l’amour : cela, mes parents me l’ont ancré bien fort dans le cœur ! Alors, oui, le texte est beau et inspirant mais je barre la référence aux parents… et je garde encore la faculté de reconnaître que parfois, je suis peu de chose !
Stéphane : désolée, mamie fait de la résistance, on dirait !
Mais non, mais non Jacqueline, je ne vois aucune résistance. Je trouve tout à fait normal que suite à une invitation qui concerne un public nombreux, tu puisses te poser la question :
– Qu’est-ce que MOI, je peux faire de ça ?
De fait, tu y réfléchis, tu gratifies à nouveau tes parents, et tu supprimes de ce texte ce qui pourrait rendre sa lecture difficile pour toi. C’est juste parfait !
Après, il y a la réflexion du pourquoi, malgré une éducation où ta place dans ce monde a été clairement faite par tes parents, tu te sens parfois illégitime. Et la réflexion devient plus profonde grâce au fait que tu ne te retrouves pas dans une partie de ce texte.
Ca te permet de creuser, et c’est parfois une bonne chose d’avance à contre-courant.
Il reste que psychologiquement parlant, il est possible qu’en t’attribuant une trop grande Légitimité par rapport à ce que tu peux encaisser (tu es peut-être allé plus loin que tes parents côté «humilité»), et dans ce cas, tu te sens en décalage entre ce qu’ils attendent de toi et ce que toi, tu penses pouvoir faire.
Même si l’intention est sublime, ça peut être bloquant. Le fait de vouloir leur prouver que tu es à la hauteur de leurs attentes, pourrait te bloquer.
Imagine, par exemple qu’une personne vienne me voir en me disant qu’elle a peur de parler en public, et que je déploie tout mon talent pour la convaincre qu’elle peut le faire au pied levé quand elle veut (parce que je le pense sincèrement). Et une semaine plus tard, lors d’une conférence, je la fais monter sur scène et lui donne le micro en partant vers les coulisses, confiant comme tout…
Ca peut créer un blocage, car mes attentes sont très au-dessus de ce qu’elle se sent capable de faire (même si au fond, c’est moi qui ai raison).
Ce texte avec son audio tombe à pic. C’est exactement la “bulle” dans laquelle j’ai envie d’infuser ces prochaines semaines.
Je réalise à quel point j’ai passé des décennies, à ressasser (en privé) exactement le contraire, incapable de nettoyer tout ce bazar mélangeant pseudo-humilité, complexe d’infériorité et victimite chronique.
En public, je reste une personne positive, empathique, valorisante…
Mais toutes mes techniques et de raisonnements semblent avoir été, finalement, des évitements à ma question centrale du “Je mérite”.
Je l’ai passé en boucle avant-hier, puis hier, et maintenant aujourd’hui, jusqu’à ce que la petite voix intérieure qui fait ses commentaires défaitistes se lasse.